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Très influencé par la série Twin Peaks mais faisant preuve d'une grande singularité dans le paysage cinématographique français, Poupoupidou est une excellente surprise, oscillant brillamment entre polar et humour absurde. Après un passage éclair dans les salles, Poupoupidou bénéficie d'une sortie DVD le 18 mai 2011 qui, espérons-le, lui offrira une belle deuxième chance auprès des spectateurs. 
Image :
8/20
La superbe photo léchée du film est habilement retranscrite grâce à cet excellent master. Alliant les gammes glacées de l’hiver (bleus frappés, blancs immaculés et teint blême des personnages) avec les teintes chatoyantes caractérisant le personnage de Sophie Quinton, l’image demeure brillante tout du long, les noirs concis, les contrastes denses et le léger grain cinéma respecté. Qui plus est, le cadre large 2.35 offre une profondeur de champ probante, le piqué est remarquablement aiguisé et les détails abondent. En dépit d’un changement de couche peu discret faisant manquer une réplique, ainsi qu’un sensible manque de relief sur certaines séquences sombres, la qualité de ce master est indéniable et précise.
Son :
8/20
La piste Dolby Digital 5.1 dispense ses effets latéraux avec parcimonie mais insuffle une spatialisation non négligeable de l’excellente bande-son (Xenia, Kim Wilde, The Sonics, José Feliciano). Il est vrai qu’à part la musique du film, rares et discrètes sont les ambiances extérieures et l’ensemble demeure essentiellement concentré sur les frontales, par ailleurs dynamiques et ardentes. Néanmoins, le caisson de basses a quelques occasions de briller comme lors de la séquence dite de l’hyper-audition ou celle de la discothèque. Poupoupidou n’est pas un film à effets mais cette piste s’avère plus enthousiasmante que la stéréo, plus linéaire et moins incisive dans son rendu des dialogues.
Bonus :
6/20
Making of (33min37)
Voilà un excellent et très beau making of qui livre son lot habituel d'images de tournage et de répétitions, à travers lesquelles nous pouvons voir une équipe soudée autour d’un réalisateur ubiquiste et passionné. Les comédiens et le metteur en scène Gérald Hustache-Mathieu reviennent sur cette "aventure" tournée dans la ville de Mouthe (France-Comté), qualifiée de ville la plus froide de France et surnommée La Petite Sibérie depuis 1968 où a été enregistrée la température la plus basse du pays avec près de –37 °C. Une fois n’est pas coutume, ce documentaire se révèle aussi soigné dans le fond que dans sa forme, et demeure aussi intéressant que divertissant.
L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.
Voilà un excellent et très beau making of qui livre son lot habituel d'images de tournage et de répétitions, à travers lesquelles nous pouvons voir une équipe soudée autour d’un réalisateur ubiquiste et passionné. Les comédiens et le metteur en scène Gérald Hustache-Mathieu reviennent sur cette "aventure" tournée dans la ville de Mouthe (France-Comté), qualifiée de ville la plus froide de France et surnommée La Petite Sibérie depuis 1968 où a été enregistrée la température la plus basse du pays avec près de –37 °C. Une fois n’est pas coutume, ce documentaire se révèle aussi soigné dans le fond que dans sa forme, et demeure aussi intéressant que divertissant.
L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.
