Image :
7/20
Comme le dit si bien notre collègue Arnaud Mangin dans son test du blu-ray, Public Enemies est un film qui s'apprécie avant tout en haute définition. Pourtant, le transfert effectué par l'éditeur n'est pas moche pour autant puisqu'il peut s'enorgueillir d'une palette colorimétrique fidèle à l'esthétique découverte en salle de projection numérique et d'une définition plus que correcte. On reprochera tout de même à certaines scènes d'intérieur de tirer excessivement vers le orange, notamment dans la scène du restaurant où John Dillinger et Billie Frechette font connaissance. On relèvera aussi quelques flous lors des mouvements de caméra les plus rapides et un contraste inégal sur les plans nocturnes, excepté ceux jouant sur les contrastes qui affichent une belle profondeur de champ.
Son :
6/20
L'éditeur nous propose le film en dolby digital 5.1, en français et en anglais. La première déception vient du manque de coffre de l'ensemble qui nécessite de pousser le volume à un niveau plus élevé qu'à l'accoutumée pour bien s'immerger dans l'action. La musique en devient parfois inaudible, ce qui est vraiment dommage compte tenu du soin accordé à l'atmosphère musicale. Les scènes d'action bénéficient quant à elles d'une bonne balance entre les enceintes avant mais les arrières restent légèrement en retrait, à l'instar de la basse qui se montre paresseuse. L'ensemble reste décent mais le film méritait mieux.
Bonus :
5/20
Mis à part la fonction "picture in picture" spécifique au blu-ray, les bonus du DVD sont strictement les mêmes. Nous laissons donc la plume à Arnaud Mangin qui en parle très bien dans son test :
Public Enemies ne fait clairement pas partie de ces éditions consacrées à Michael Mann et destinées à nous en apprendre davantage sur l'artiste : sur le plan éditorial, Universal se contente du minimum syndical. Le plus fascinant à apprendre se déroule donc directement pendant le film, à travers le Commentaire audio du réalisateur qui s'impose comme un exercice académique franchement pas très amusant, mais apportant un vrai regard sur le processus créatif moderne.
En fait, la déception vient surtout du reste. Des modules vidéo mis en boîte par-dessus la jambe et qui se répètent, non seulement avec les bonus précédents, mais surtout entre eux. Baignant dans un véritable gargarisme commercial, Des Adversaires plus vrais que nature (10min29), Michael Mann : réaliser Public Enemies (20min32), Le Dernier gangster légendaire (8min44), Sur la piste de Dillinger : les vrais lieux (9min48) et La Technologie Criminelle (9min41) tournent autour des deux seuls même pots : porter aux nues le gangster dont parle le film et mettre en avant le travail de Michael Mann, Johnny Depp et Christian Bale. Tous ces gens sont visiblement géniaux, extraordinaires, ont tout inventé (ou réinventé), un discours qui laisse sévèrement de côté tout ce qui tourne autour de la création du film à proprement parler. Même Depp tombe dans les lieux communs lors de ses interventions (''Je suis né à quelques kilomètres de l'endroit où vivait mon personnage... je me sens proche de lui''). De la pommade en tartine, en veux-tu, en voilà, qui présente bien peu d'intérêt après l'écoute du commentaire audio...
Public Enemies ne fait clairement pas partie de ces éditions consacrées à Michael Mann et destinées à nous en apprendre davantage sur l'artiste : sur le plan éditorial, Universal se contente du minimum syndical. Le plus fascinant à apprendre se déroule donc directement pendant le film, à travers le Commentaire audio du réalisateur qui s'impose comme un exercice académique franchement pas très amusant, mais apportant un vrai regard sur le processus créatif moderne.
En fait, la déception vient surtout du reste. Des modules vidéo mis en boîte par-dessus la jambe et qui se répètent, non seulement avec les bonus précédents, mais surtout entre eux. Baignant dans un véritable gargarisme commercial, Des Adversaires plus vrais que nature (10min29), Michael Mann : réaliser Public Enemies (20min32), Le Dernier gangster légendaire (8min44), Sur la piste de Dillinger : les vrais lieux (9min48) et La Technologie Criminelle (9min41) tournent autour des deux seuls même pots : porter aux nues le gangster dont parle le film et mettre en avant le travail de Michael Mann, Johnny Depp et Christian Bale. Tous ces gens sont visiblement géniaux, extraordinaires, ont tout inventé (ou réinventé), un discours qui laisse sévèrement de côté tout ce qui tourne autour de la création du film à proprement parler. Même Depp tombe dans les lieux communs lors de ses interventions (''Je suis né à quelques kilomètres de l'endroit où vivait mon personnage... je me sens proche de lui''). De la pommade en tartine, en veux-tu, en voilà, qui présente bien peu d'intérêt après l'écoute du commentaire audio...