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Si cette édition DVD collector n'égalera pas le blu-ray, les bonus ne changent pas et les conditions techniques restent dans l'ensemble plus que convenables. Decouvrez le Test DVD de Twilight.
Sans égaler le blu-ray, le transfert de ce DVD s'avère de très bonne facture, assurant une belle restitution de l'esthétique du film telle qu'elle pouvait être découverte en salle. Le film conserve donc ses teintes bleutées dans les scènes de jour tandis que les nocturnes bénéficient d'une lisibilité parfaite grâce à une gestion efficace des contrastes. Si la définition s'avère précise, le piqué se montre lui aussi à la hauteur, notamment pour mettre en valeur les visages des deux comédiens principaux que Catherine Harwicke ne se lasse pas de filmer, démontrant une excellente compréhension des attentes de son public en imposant au moyens de nombreux gros plans Robert Pattinson et Kristen Stewart comme de véritables icônes de la jeune génération. La texture de l'image reste un peu trop lisse pour notre goût mais cet aspect colle plutôt bien à l'univers du film. Enfin, la compression se fait parfois ressentir, notamment lorsque des mouvements de caméra rapides, mais n'entrave pas pour autant le visionnage.
Au programme de ce DVD, deux DD 5.1 et deux Dolby Stéréo, chaque format proposant le choix entre la version originale et la version française. Si chacune de ces pistes offre un mixage équilibré, les deux versions anglaises l'emportent sur leurs homologues françaises en faisant montre d'une puissance légèrement accrue. Cette différence se remarque surtout si l'on compare les deux 5.1, la version anglaise bénéficiant d'une ouverture frontale supérieure soutenue par des basses un tantinet plus présentes (mais qui restent discrètes), mais aussi d'un rendu plus riche de la musique qui s'avère un peu mise en retrait dans la version française. On reprochera cependant des bruitages un peu trop timides à ces deux 5.1, y compris sur la piste originale. Les effets sonores auraient gagné à utiliser davantage l'environnement sonore offert par le home cinema, les arrière demeurant dans l'ensemble sous-exploitées.
Les bonus s'adressent ouvertement aux fans du film. On commence par le Commentaire audio de la réalisatrice et de ses deux comédiens principaux. La première est très contente d'avoir eu la responsabilité du projet et se montre de bonne humeur, vouant une véritable fascination pour la culture adolescente. On regrettera malheureusement qu'elle ne s'attarde pas plus sur le "genre" ou son approche de mise en scène du film, préférant s'attarder sur quelques anecdotes de rigueur. De leur côté, les 15 minutes de Scènes coupées et rallongées confirment que ce qui a été coupé devait l'être. Dans l'absolu, on pourrait saluer un Making of (54min30) qui essaie de prendre son temps, abordant quelques étapes du tournage avec une vraie sincérité (Hardwicke s'implique à fond et apparaît partout, dans le documentaire comme sur le Blu-Ray), mais au final, l'ensemble aurait mérité d'un peu plus approfondir son sujet. On se retrouve plutôt devant une featurette à rallonge, beaucoup moins promotionnelle que d'habitude certes, mais qui aurait pu encore plus rentrer dans les détails.
Finalement, outre des clips musicaux (avec introduction de la réalisatrice très fière d'avoir obtenu certains morceaux) et des bandes annonces, le bonus le plus éloquent sur Twilight et qui en constitue la meilleure analyse, c'est Le phénomène Comic-Con (8min). Un petit module consacré à la carrière du film lors de la fameuse convention, mais avant même qu'il soit tourné ! Tambour et trompettes (''le bouquin est un succès, donc le film le sera''), le public applaudit à tout rompre à chaque fois qu'un intervenant termine une phrase et une collection de fans, des jeunes filles hystériques, évoquent déjà un futur chef d'œuvre alors, donc, que le tournage n'avait pas commencé. Cette incroyable séance trouvera son point d'orgue lors d'une séance de questions et réponses avec l'équipe dont certaines interventions ne sont pas sans nous rappeler Le Schmilblick de Coluche. Chronique d'un succès qui était gagné d'avance...
Critique image et son : Elodie Leroy
Critique interactivité : Arnaud Mangin
