Dancing Girls
Le 10/06/2009 à 16:54Par Michèle Bori
Notre avis
Sorte de croisement entre Coyote girls, Flashdance, et quelques films de danse modernes (Sexy Dance et autres Save the last dance) Dancing Girls accumule les clichés d'un autre temps et nous assomme par son scénario vu mille fois, aux ficelles plus prévisibles qu'une chorégraphie des 2be3 (R.I.P. Filip) et aux personnages tout droit sortis de la série Un, Dos, Tres.
La pauvre Lauryn Kurk n'a décidemment pas de chance. Elle a perdu son père, le garage familial tenu par son frère est en faillite, elle a échoué au concours d'entrée de l'école de danse qu'elle rêvait d'intégrer depuis toujours et elle se retrouve seule à Chicago sans personne à qui parler. Bien déterminée à ne rien lâcher, elle va se trouver un petit boulot dans une boite de nuit/cabaret, où en plus d'exprimer ses talents de comptable elle sera mise à contribution par sa patronne pour chauffer le dance-floor (et aussi un peu les mâles dans la salle) de ses pas de danses enflammés ... et enflammant. Sorte de croisement entre Coyote Ugly, Flashdance, et quelques films de danse modernes (Sexy Dance et autres Save the last dance) Dancing Girls accumule les clichés d'un autre temps et nous assomme par son scénario vu mille fois, aux ficelles plus prévisibles qu'une chorégraphie des 2be3 (R.I.P. Filip) et aux personnages tout droit sortis de la série Un, Dos, Tres. Chose qu'on aurait pu pardonner si au moins le film nous avait offert quelques séquences guinchantes bien senties. Hélas, malgré la plastique avantageuse et les déhanchés affriolants des comédiennes du film (ou y voit entre autres Tessa Thompson et Ashley Roberts des Pussycat Dolls), jamais la mollassonne caméra du réalisateur Darren Grant ne nous rendra les séquences dansantes de ce film envoûtantes, exotiques ou torrides. Dommage, car avec Mary-Elizabeth Winstead (Destination Finale 3, Boulevard de la mort), son minois de midinette et son joli nombril, il y avait de quoi faire...