Mon Beau-Père et nous
Le 15/12/2010 à 19:10Par Kevin Prin
Notre avis
Découvrez ci-dessous la critique de Mon Beau-Père et nous
Critique Mon Beau-Père et nous
Le piège fatal d'un troisième épisode est de sombrer dans une resucée fade et Mon Beau-Père et Nous tombe malheureusement en plein dans le panneau, la faute à une routine s'épuisant et à de nouveaux éléments tombant à plat. Si le second épisode pouvait compter sur l'arrivée de Dustin Hoffman et Barbra Streisand pour maintenir l'intérêt de l'histoire, le troisième sacrifie chacune de ses nouvelles idées. Harvey Keitel et Laura Dern ? Leurs personnages n'ont aucune importance et ils n'ont que 5-6 misérables lignes à dire. Triste ! Jessica Alba ? L'idée autour de son personnage est intéressante (une vendeuse de produits pharmaceutiques nymphomane) mais sous-exploité. Il en va de même pour toutes les sous-intrigues de ce nouvel opus, chacune avortée sans explication au bout de quelques minutes, que ce soit celle assez importante des enfants Forniquer découvrant leur nouvelle école (au final, on ne saura jamais s'ils y entrent ou non, alors que c'était l'enjeu), ou encore le sens des responsabilité qu'acquiert Greg Forniquer (Ben Stiller), comme un virus transmis par son beau-père, une bonne idée là encore abandonnée au bout de quelques minutes.
Le reste, à savoir les ingrédients déjà vus dans les deux premiers épisodes, fait ici du surplace : la confrontation Byrnes / Focker n'a aucune fraîcheur, les quiproquos sont déjà vus, le chat, le défibrillateur, absolument tout semble fatigué et épuisé. A la rigueur on sauvera de justesse l'exposition des personnages, sympathique et rythmée, ainsi qu'un final où De Niro et Stiller en viennent au poing. Mais là encore, c'est en rongeant l'os jusqu'à s'user les dents qu'on trouve un peu de viande. Bien maigre.