Violent Night : le Père Noël (David Harbour) en mode badass et Die Hard - notre critique
Le 30/11/2022 à 11:33Notre avis
Ho ho ho motherfuckers ! Le Père Noël a le blues et la gnole facile. Faut dire que personne ne croit plus à Noël et que les enfants demandent tous du pognon ou des smartphones. De quoi donner envie à Santa de raccrocher et de cuver ses gueules de bois au bar. Mais quand des mercenaires attaquent la propriété d'une famille richissime et menacent une petite fille, c'est la goutte de vin qui fait déborder le pichet. Le Père Noël passe à l'action pour sauver Noël.
Un an après Mel Gibson dans Fatman, c'est David Harbour (Stranger Things, Black Widow, Hellboy) qui joue le papa Noël badass en tenue rouge craspec puant le vomi, l'alcool et le sang et qui règle ses comptes à grands coups de masse.
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Produit par les producteurs qui se cachent derrière Nobody avec Bob Odenkirk et Bullet Train avec Brad Pitt, scénarisé par Pat Casey et Josh Miller (Sonic, Sonic 2.. oui on a connu mieux...) Violent Night vise à être l'actioner simple, basique et trash de cet hiver.
A la réalisation, le norvégien Tommy Wirkola (Seven Sisters, Dead Snow, Hansel & Gretel) et en grand méchant John Leguizamo (John Wick, L'Impasse, Le Menu, Romeo + Juliette).
Violent Night n'est malheureusement jamais aussi fun, irrévérencieux et WTF que ne l'espérait certainement son scénario.
Malgré sa bonne idée de base, ses hommages appuyés à Piège de Cristal et Maman j'ai raté l'avion, passé une introduction bien décalée, Violent Night s'encroûte dans trop de séquences sans rythme et présentent trop de scènes d'action qui manquent méchamment de mordant. Le tout sans éviter les gros clichés du genre.
Cependant... car oui on a quand même pris plaisir devant le caractère série B de Violent Night qui serait devenu un classique de video club dans les années 80. La force du film, outre son pitch, est sans conteste David Harbour.
Si son Hellboy est à mettre aux oubliettes (sans oublier de les cadenasser et de perdre la clef), sa prestation de Père Noël désabusé qui devient violent est jouissive. Le Jim Hopper de Stranger Things, toujours aussi charismatique, s'amuse autant devant la caméra qu'on a à le suivre en tant que spectateur.
Autre sauvetage de Violent Night, quelques scènes de violence et de démembrements bien barbares qui auraient cependant mérité d'être encore plus énervées. Mais on ne va gâcher notre plaisir de voir ce Père Noël jouer les tueurs en série.
En résumé bien qu'en dessous de Nobody, qui partage les mêmes producteurs, Violent Night saura satisfaire les amateurs de série B musclée et un peu fofolle.
Un bon défouloir de Noël pour ceux qui en ont marre des comédies romantiques ensucrées, à en vomir, de sentiments mielleux.