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Critique : Eyeshield 21 saison 2 - Episodes 53 à 65
Le 12/01/2011 à 14:41Par Valérie Frot
Notre avis
L'humour décapant de la série continue de faire mouche à tous les coups ! Cette équipe de football américain pas comme les autres nous touche, nous émeut et surtout nous fait toujours autant rire. Les matchs rythmés et inventifs sont de plus en plus intenses et passionnants, occasionnant des épisodes inoubliables. Le point d'orgue de ce coffret est sans conteste l'affrontement des Devils Bats face aux Kyoshin Poséidon, menés par l'imposant et l'intelligent Linebaker, Shun Kakei. Ce match nous offrent des affrontements âpres et très disputés sur le terrain. On retiendra également avec émotion les moments de doutes du trio des « minus » des Devils Bats, déstabilisés par les insinuations des joueurs de l'équipe des Poséidon. Quel bonheur de commencer 2011 avec un coffret d'une telle qualité !
Le tournoi d'automne inter lycées de football américain se poursuit. Les Devil Bats progressent de plus en plus mais la qualification pour la X-mas Bowl est encore loin! Alors que Seiby, Bando et Ôjô se qualifient pour le tour suivant, l'équipe du lycée Deimon devra jouer son prochain match contre les Scorpions de Dokubari, réputés pour leurs coups bas en dehors du terrain... Les coups bas vont pleuvoir mais les Devils Bats ont-ils raison de s'en faire, car au royaume des tordus, Hiruma règne en maître !
Cette seconde saison permet de retrouver les nombreux personnages charismatiques qui ponctuent la série, à commencer par le diabolique Hiruma toujours aussi futé et fin stratège. Mais dans ces épisodes on s'attarde plus volontiers sur le trio des « minus » de l'équipe, à savoir Sena Kobayakawa, Taro Raimon et Komusubi Daikichi. Ces derniers, gênés dans certaines phases de matchs par leur petite taille et pris à parti à ce sujet par les joueurs des Poseidon, commencent à douter de leur capacités et même du bien fondé de leur présence au sein des Devils Bats. Ces épisodes émouvants mettent en avant l'attachant petit Komusubi Daikichi, déstabilisé par les remarques blessantes de Kengo Mizumachi des Poseidon. Komusubi épaulé par Sena et Taro va se remettre en question et va concevoir à l'aide de ses coéquipiers un entraînement plutôt inattendu et (très) particulier pour pallier ce « handicap ».
Tous les protagonistes de la première saison répondent présent et sont en pleine forme. De son côté, Hiruma est un petit peu moins mis en avant, laissant ainsi le devant de la scène à ses coéquipiers. Les personnages de second plan ont pris du galon et mènent la danse lors de l'absence momentanée de leur stratège diabolique. Les épisodes de ce coffret sont tellement haletants et passionnants que le spectateur à l'impression qu'ils se succèdent à une allure vertigineuse. Les rencontres sont très rythmées et captivantes et l'on assiste incontestablement aux plus beaux matchs joués depuis le début la série.
A signaler que l'on retrouve également avec plaisir le petit intermède éducatif situé au milieu de chaque épisode, qui permet de se familiariser avec les règles du football américain, présenté cette fois par le joueur japonais, Ayato Arima.
Le coffret se termine en apothéose avec un dernier épisode hilarant qui promet de devenir de devenir culte. La série Eyeshield 21 a encore de beaux jours devant elle, et la suite risque de ne pas être triste avec la suite du tournoi d'automne...
