Bad Boys For Life débarque sur nos écrans mercredi 22 janvier. Et c'est une bonne surprise. 17 ans après Bad Boys 2, Will Smith et Martin Lawrence offrent un épisode 3 fun et explosif à leur duo de funky badass cops de Miami.

Néanmoins à 51 ans, Will Smith a compris qu'il n'était pas Tom Cruise. De passage chez Jimmy Fallon, il avoue que ses années à faire lui-même les cascades de ses films sont derrière lui.



 

"Je me sens plus à l’aise dans l’humour, c’est mon truc. L’action me demande plus de travail. Mon moment le plus embarassant ? Je suis tombé. Je courais dans les escaliers et je suis tombé pendant une scène d’action. J’ai essayé de faire comme si de rien n’était et je suis resté assis un moment,  puis je me suis levé, j’avais mal. Mais j’ai dit « Je vais bien je vais bien ». L'action, c'est un peu mon cauchemar"

"Si Will Smith n'est pas d'accord avec toi, c'est le stress immédiat !" 

Les réalisateurs belges Bilall Fallah et Adil El Arbi (le film Black) n'en reviennent toujous pas d'avoir pu tourner Bad Boys 3 et d'avoir travaillé avec Will Smith. Ils nous ont confiés quelques anecdotes sur les coulisses du film.

Comment s’est passée votre première rencontre avec Will Smith ? Vous êtiez intimidés ? 
Bilall : On l’avait déjà rencontré sur le tournage de Bright. Quand il est là, c’est comme si tu le connaissais depuis des années. Il est tellement tranquille et relax. Il sait te mettre à l’aise. C’est une fois qu’il se casse que tu te dis « putain c’était Will Smith ! » (rires). Mais quand il est là, cela te parait normal. Mais une fois que tu travailles avec lui, s’il n’est pas d’accord avec toi, tu passes en stress direct.

Il est très présent sur ses films en étant aussi producteur.
Adil : Chaque décision avec laquelle il n’était pas d’accord devait être expliquée en détails et en longueur. Il est très dur sur cet aspect. Il va te tester constamment. Si tu dis « il faut que l’on fasse ça comme ça », il va te dire « t’es sûr ? ». S’il prend conscience que tu doutes, t’es mort. S’il est pas d’accord avec toi mais que tu es certain de ton idée et que tu parviens à la défendre pendant 45 minutes, il va te suivre. Mais s’il n’est pas d’accord, attention à toi ! (rires). Du moment que le réalisateur est certain de sa vision, il va suivre. Il ne va jamais dire non, mais il dira « pourquoi ? ».
Billal : Malgré tout, Martin Lawrence et Will Smith avaient vraiment confiance en nous. Cela nous a mis à l’aise. Aussi bien dans nos explications. Ils ont été tous les deux comme des grands frères pour moi. Ils ont énormément d’expérience et ce sont de vrais cinéphiles.