Des Hommes sans loi : les critiques de la presse
Le 12/09/2012 à 10:53Par Christelle Michel
Des hommes sans loi : critiques négatives
Studio Ciné Live : "Des Hommes sans loi vaut par ses performances d'acteurs et le soin qui a été apporté à l'écriture des personnages mais n'apporte rien de neuf sur le film de prohibition, si ce n'est de l'emmener faire un tour à la campagne."
Nouvel Obs : "Le film s’apparente à un duel de coucougnettes : à ma gauche, Forrest (Tom Hardy), brute ombrageuse qui s’exprime par borborygmes et ne sort jamais sans son poing américain ; à ma droite, l’agent spécial Charlie Rakes (Guy Pearce), psychopathe pommadé, probable homosexuel (méfiez-vous d’eux, semble impliquer ce film très viril) décidé à les faire tomber, à côté de qui le fiancé éconduit de Rose dans "Titanic" passerait pour un modèle d’épaisseur psychologique."
Entertainment Weekly : "Tous les festivals ont leurs ratés (...)"
La Croix : "On l’aura compris, ce film qui peut être vu comme une vague métaphore d’un monde économique en pleine mutation, ancré dans les valeurs d’indépendance et de réussite individuelle qui traversent la société américaine, vaut davantage pour son atmosphère que pour la lutte sans merci dont il rend compte."
Time Magazine : "Des hommes sans loi essaie d'être irréprochable; comme un film, il est souvent apathique - inanimé."
Les Inrocks : "Désert aride battu par le vent, gueules cassées par le moonshine, affrontements virils et bad guys presque bouffons, Des hommes sans loi reproduit l’abécédaire du western américain avec l’application d’un habile copiste, à peine bousculé par de brusques accès de violence et la BO racée de Nick Cave (également scénariste)."
Des hommes sans loi : critiques positives
Capture Mag : "Nous ne sommes pas ici dans le domaine du film de gangsters documenté et réaliste, mais bien dans celui d’une grande histoire pleine de bruit et de fureur, d’un western mythologique peuplé de personnages démesurés et de batailles meurtrières, d’un ballet de sang et de mort."
Cloneweb : "Par la précision de son scénario, son souci du détail et son regard sans concession sur la brutalité qu’il dépeint, le nouveau film de John Hillcoat s’inscrit dans cette lignée de films old school au charme immédiat et marque une nouvelle étape dans la délicieuse relecture du mythe américain opérée par ses auteurs. Un pur plaisir de cinéma à l’ancienne, ni plus, ni moins."
L'Express : "Si l'histoire est sans surprise, la mise en scène donne au film des allures de grand récit américain qui réchauffe le coeur. Les marginaux épris de liberté, les héros, les femmes perdues, le pays en construction : tout est là."
Télérama : "Entretenir le mythe du cinéma américain, du film de gangsters et de prohibition (à l'instar de Scorsese dans la série Boardwalk Empire), Hillcoat y parvient surtout en déployant une intrigue traditionnelle, secouée par des scènes de violence graphique d'une sauvagerie inouïe. L'alchimie de la distribution fait le reste."
Critikat : " Dans un contexte où la violence n’est plus du tout tabou à l’écran, le propos de John Hillcoat n’est pas de conférer une dimension réaliste à une représentation réprimée par des décennies par le puritanisme, mais d’y ajouter une dimension grand-guignol. Au-delà de cette incursion du gore dans le film de gangster, c’est également le film de super-héros qui est convoqué à travers la légende d’immortalité qui auréole les Bondurant."
Excessif : "Des Hommes sans loi est un classique en puissance, dopé par ses excès de violence graphique et ses acteurs incroyables, avec en tête Tom Hardy et un surprenant Shia LaBeouf."
Filmosphère : "La violence comme moteur du changement, des caractères marqués, des hommes au carrefour d’une époque, tant de thèmes qui se retrouvent sublimés par un réalisateur parfaitement conscient des outils à sa disposition et de comment les utiliser."
Film de culte : "Des hommes sans loi est malgré tout un divertissement plutôt haut de gamme, qui ne fait pas une Palme d'or mais qui constitue un exemple de plus en plus rare d'ouvrage hollywoodien bien fait."