Christophe Gans réalise la Belle et la Bête !
Le 10/02/2012 à 10:29Par Michèle Bori
	  Après Ominusha, Le Cavalier Suédois, Tarzan, Fantomas et Dark Agnes, cinq projets avortés ou en stand-by, Christophe Gans semble enfin avoir trouvé son nouveau film : une adaptation de La Belle et la Bête ! Six ans après Silent Hill, Gans va donc (enfin) retrouver les plateaux de tournage pour mettre en scène cette adaptation du célèbre conte populaire, ayant déja servi de base pour un certain nombre de films, dont le plus mémorable est bien entendu la version des studios Disney (1991) - qui est ressorti en 3D il y a quelques semaines aux Etats-Unis.Au casting du film, on retrouvera Vincent Cassel et Léa Seydoux. La Belle et la Bête de Christophe Gans sera produit par Richard Grandpierre pour la société Eskwad (qui avait produit Le Pacte des Loups) et son tournage devrait débuter en octobre prochain avec un budget de 33 millions d'euros, si tout se passe bien - on préfaire prendre des pincettes désormais avec les projets de film de Gans. Qu'attendre donc de cette énième adaptation ? Christophe Gans a donné un élément de réponse en déclarant à Variety qu'il souhaitait "libérer son imagination" et "surprendre le public en créant une expérience visuelle jamais vécue auparavant".
Gans a également déclaré : "Ce film est une nouvelle vision de cette célèbre histoire d'amour mais aussi la première vraie adaptation du texte original. Mon rêve secret est que, visuellement, ce film ne ressemble à aucun autre film féérique." Il n'y aura donc pas de clins d'oeil et d'hommage dans La Belle et la bête de Christophe Gans ? "Si je dois admettre une affiliation, elle sera d'ordre poétique. Avant même de commencer à écrire une ligne du script, Sandra Vohan (scénariste) et moi nous sommes posés une question toute simple : quelles sont les oeuvres qui selon nous incarnent avec le plus de force la notion de féérie aujourd'hui ? La réponse n'a pas pris deux secondes : les dessins animés d'Hayao Miyazaki, qui sont bâtis sur un système de valeurs humaines, écologiques, civilisationnelles. Les oeuvres du maître japonais ont su transcender les barrières culturelles et représenter pour le public international la quintessence du sentiment féérique."
Connaissant l'amour de Gans pour le cinéma de Cocteau, on peut également supposer que sa version de La Belle et la Bête rendra hommage au film de 1946 du papa de L'Aigle à deux têtes. "Jean Cocteau a adapté un court texte qui était avant tout destiné à l'éducation française des enfants anglais du XVIIIème siècle. Du coup, je me suis tourné vers le conte écrit vingt ans auparavant par Madame de Villeneuve. Il est beaucoup plus long et a le mérite de s'adresser tout autant aux enfants qu'à un public mature. En cela, le texte original est infiniment plus moderne." Normalement, le film ne devrait pas être tourné en 3D relief, comme ce devait être le cas pour Fantomas.
Et puis, puisque l'on parle de Christophe Gans, on ne peut s'empêcher de partager avec vous cette petite photo nichée sur le web, sur laquelle on peut voir le réalisateur de Crying Freeman en 1982 interviewé par Claude Villers pour parler de son film de fin d'étude de l'IDHEC : Silver Slime ! C'était il y a trente ans, et oui ...
	 
	     
FilmsActu.com
     
	

  
     
             
             
             
               