Le Loup De Wall Street : le dernier Scorsese est-il à la hauteur ?

Le 23/12/2013 à 11:37
Par Morgane Cadignan

Le Loup de Wall Street : la critique du film

Martin Scorsese est de retour ! Pour Le Loup de Wall Street, il collabore encore une fois avec Leonardo Di Caprio, qu'il a déjà dirigé dans Gangs of New York, Aviator, Les Infiltrés et Shutter Island. Cette fois-ci, DiCaprio incarne Jordan Belfort, trader à l'ascension fulgurante, dans une époque où les limites sont effacées par le succès. Rythmé par la drogue, le sexe et l'argent, le film s'annonce comme un succès critique et financier. En témoignent les critiques françaises quasiment unanimes du Loup De Wall Street, que vous pouvez découvrir dans notre revue de presse du film. Le réalisateur de Casino aurait-il atteint le sommet de son Art ?

Le Loup de Wall Street : Les critiques de la presse

Films De Culte : "On revisite fréquemment les mêmes étapes vues dans les précédents chefs-d’œuvre de l'auteur - la femme, les femmes, le pote dangereux, le deal foireux, etc. - et la surprise n'est plus vraiment au rendez-vous. Aussi imparfaits Shutter Island et Hugo Cabret fussent-ils, ils avaient le mérite d'être des genres que le cinéaste n'avait pas abordés dans sa carrière. Le Loup de Wall Street est plus réussi, plus abouti, mais c'est le genre de film que Scorsese peut tourner les yeux fermés."

La Critiquerie : "Le Loup de Wolf Street est une véritable critique satirique totalement décomplexée contre « l’argent roi » et de ces requins avides de pouvoir et de reconnaissance."

Le Passeur Critique : "Le film est hilarant. Sans aucun doute le film le plus drôle de 2013. On ne compte plus les scènes cultes mais celle où DiCaprio et Hill sont déchirés après avoir ingurgités des cachets et que DiCaprio décide de se rendre à son domicile en voiture alors qu’il n’arrive même pas à se mettre debout est un monument."

Block Buster Mania : "Jamais le scénario ne nous ennuie, Le Loup de Wall Street est excitant et enivrant, un peu comme les drogues prises par les protagonistes. L'humour s'enchaîne, la vie de Jordan défile sous nos yeux comme il souhaite nous la raconter. Ce n'est pas un film linéaire, au contraire nous suivons les souvenirs du héros alors que lui-même y pense, nous entrons dans son subconscient, nous nous souvenons avec lui."

Clap Mag : "Le réalisateur réussit à rendre Belfort à la fois magnétique et écoeurant; il réussit à en faire le réceptacle cathartique idéal, le catalyseur de nos plus profondes angoisses, pulsions et passions, toutes liées à une chose, l'argent."

Keek : " Bien construit, le film nous dépeint une histoire qui pourrait arriver à n’importe quel homme qui, parti de rien, découvre un monde dans lequel la morale n’a pas sa place. Niveau réalisation, rien n’à dire. On retrouve un casting prestigieux et un Jean Dujardin plus que tortueux."

Première : "Après quinze ans de rôles renfrognés, de front plissé et de sourcils froncés, Di Caprio explose sur l’écran dans un rôle d’histrion frénétique, drivant le film non stop, en faisant bien attention à rester continuellement dans le rouge."

TF1 News : " Parcouru par une énergie contagieuse, Le Loup de Wall Street rappelle aussi et surtout pourquoi on aime et on a tant aimé le cinéma de Martin Scorsese."

Clone Web : "Véritable odyssée au cœur du monde de la finance et de ses plus grands travers, Le Loup de Wall Street permet à Scorsese et à DiCaprio de mener leur collaboration vers une symbiose enfin parfaite."

Les Chroniques de Mikaelson :" Le Loup de Wall Street est le film le plus fun, amusant, totalement choquant et décalé de cette année. Scorsese se lâche et nous livre un nouveau chef-d’œuvre. Scorsese et DiCaprio s’amusent et ça se sent."

Oblikon : "

Quoiqu’il en soit, je ne vois pas comment ce film ne deviendrait pas culte. Les séquences « over the line » sont très nombreuses et je ne peux même pas essayer de calculer le nombre de répliques et autres punchlines qui vont marquer les spectateurs. - See more at: http://oblikon.net/critiques/critique-le-loup-de-wall-street-de-martin-scorsese/#sthash.Mz514sbo.dpuf

A Voir A Lire : "Ce film-flamme finit pourtant par s’éteindre avant l’heure, et avant tout parce qu’il est trop long. En se privant de quelques redondances festives, et en réservant certaines scènes à son futur blu-ray, Scorsese (qui avait pourtant déjà réduit le métrage d’une heure avant sa sortie) aurait pu faire de l’inévitable érosion du gourou Belfort une fin de parcours aussi jouissive que les trois autres quarts du film, avec le même panache glauque qui baignait celle d’Henry Hill."