En 2017 sortira sur nos écrans le deuxième reboot de la saga Spider-Man, qui aura pour particularité d'être co-produit par Sony Pictures (qui s'était chargé des films de Sam Raimi et de Marc Webb) et par la Marvel (qui pourra récupérer le personnage pour un ou plusieurs films de sa Phase III). Depuis quelques mois, des rumeurs veulent que les producteurs de la licence, après avoir utilisé par deux fois le personnage de Peter Parker (campé par Tobey Maguire et Andrew Garfield), optent pour un Spider-Man différent. Un Spider-man qui, par exemple, pourrait apparaître sous les traits de Miles Morales - le "Spider-Man alternatif" de l'univers Ultimate imaginé par Brian Michael Bendis en 2011, ayant des origines latines et africaines.

Un Spider-Man afro-américain ou gay ? Ca ne risque pas d'arriver...

Mais aujourd'hui, cette hypothèse tombe à l'eau alors que Gawker révèle qu'un contrat signé en 2011 entre Sony et Marvel (un mois après la publication de la première aventure de Miles Morales en comic-book) déterminerait formellement les traits de personnalité de Spider-Man au cinéma. Ainsi, dans toutes les adaptations des aventures de l'homme-araignée, notre héros se devrait d'être blanc et hétérosexuel. Il lui serait interdit de dire des gros mots, de consommer des produits stupéfiants (alcool, tabac) ou d'avoir des rapports sexuels avant l'âge de 16 ans. Par ailleurs, il serait obligatoirement élevé par sa tante May et son oncle Ben après la mort de ses parents.

Bref, si l'on en croit ce document issu du SonyLeak, Spider-Man semble "condamné" à rester au cinéma sous les traits de Peter Parker, tel qu'il a été imaginé par Stan Lee et Steve Ditko dans les années 60. Si certains seront heureux d'apprendre que le personnage qu'ils aiment n'a quasiment aucune chance d'être modifié lors de son passage sur grand écran, d'autres regretteront certainement ce manque de flexibilité des studios qui, en 2015, continuent à offrir la même vision du personnage qu'il y a 50 ans.