Cannes 2012 : Les critiques de Moonrise Kingdom sont tombées !
Le 16/05/2012 à 16:42Par Marion Plantier
Pour sa première sélection au Festival de Cannes, Wes Anderson nous narre l'amour absolu de deux enfants. Au large de la Nouvelle-Angleterre, pendant l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux. Sur l'île des vacances, ils concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté. Le film ouvrira ce soir le Festival, qui est, selon le cinéaste, "le plus grand festival du monde. Retour sur Moonrise Kingdom dont les premières critiques sont sur la toile.
Moonrise Kingdom : Critiques Positives
Cinema Teaser : "Mais loin d’être un film-somme à la redondance vaine, cette nouvelle chronique du « vivons ensemble en dépit des obstacles » s’avère l’un des accomplissements les plus aboutis du cinéaste. [...] En menant son style inimitable à un tel degré de maturité, Wes Anderson s’ouvre des perspectives quasiment illimitées pour l’avenir."
Excessif : "Wes Anderson continue d'enchanter avec ce film qui dit simplement des choses complexes. [...] Entre les lignes, Anderson recompose une famille comme s'il composait un orchestre. Sans en avoir l'air, ses personnages déclinent des thèmes, des figures rythmiques, des répétitions. Une fois réunis dans une même séquence, ils lui permettent de créer une partition enfin harmonieuse."
Première (Pour) : "C’est sans doute son film live le plus beau, un conte rétro éminemment graphique où l’usage scientifique du travelling, combinée à une direction artistique infaillible, se transforme en outil narratif puissant qui rend les dialogues inutiles."
Libération : "[...] ce septième film d’Anderson, qui lui vaut sa première invitation à prendre part au cirque cannois, est le plus beau depuis la Vie aquatique et une somme de son art dont la maîtrise affole plus encore qu’elle n’impressionne."
Moonrise Kingdom : Critiques (a peine plus) négatives
Les Inrocks : "C’est donc encore une histoire de famille (dysfonctionnelle) et d’enfance sacrifiée qu’observe Wes Anderson, mais cette fois-ci sur un mode volontiers mineur et plus buissonnier qui constitue au final la petite réussite du film et sa relative originalité."
L'Express : "Habile et virtuose, c'est sûr, car Anderson est un grand cinéaste, mais quand même. On se lasse un peu de ses afféteries narratives et esthétiques. Mais si vous n'avez jamais vu un film de ce réalisateur dont beaucoup aimeraient avoir le quart du tiers du talent, c'est un très bon début."
Le JDD : "[...] une cacophonie joyeuse mais un peu brinquebalante et dans un univers visuel ultrastylisé, devenu la marque de fabrique des films de Wes Anderson."
Première (Contre) : "[...] ce moment terrible où un cinéaste, tyrannisé par ce qu’il croit qu’on attend de lui, n’a plus d’autre choix que de se retrancher à l’intérieur de son propre musée. On lui souhaite de rapidement trouver la clé pour s’en échapper."