Spike Lee a-t-il volé des affiches d'OldBoy ?

Le 29/11/2013 à 15:18
Par Morgane Cadignan

Spike Lee accusé d'avoir volé des affiches pour OldBoy

Alors qu'il ne sort chez nous que le premier janvier prochain, OldBoy de Spike Lee, le remake du film de Park Chan-wook (2003) créé déjà la polémique ! A l'origine du bad-buzz : plusieurs affiches du film que le réalisateur aurait "volé" a un graphiste. Juan Luis Garcia, le graphiste en question, aurait proposé ces créations originales à l'agence de communication chargée de proposer des concepts de posters à Spike Lee. Si ses travaux ont plu au réalisateur, Garcia a refusé de les vendre, car l'agence lui proposait une rémunération bien en dessous de ses attentes. Mais quelques mois plus tard, surprise, la graphiste constate que ses réalisations ont quand même été utilisées ! Juan Luis Garcia exprime aujourd'hui son mécontentement à travers une lettre ouverte à Spike Lee publiée sur son site internet.

"L'agence m'a fait une offre tellement basse que c'en était insultant. Mais ils m'ont dit que l'important ce n'était pas l'argent, mais la publicité que cela me donnerait [...] Après y avoir bien réfléchi, j'ai dû décliner l'offre. J'ai tenté de négocier mais ils n'ont rien voulu entendre. Je gagne autant d'argent en travaillant une journée en tant qu'assistant de photographie et j'avais travaillé exclusivement sur ce projet pendant deux mois."

Mais l'amer constat n'était que le début des embêtements pour le graphiste qui raconte s'être fait insulter par l'agence, qui l'a menacé de le traîner devant les tribunaux. Au final, des idées volées et aucune rémunération. Découvrez ci-dessous la page Facebook de l'agence accompagnée des commentaires des internautes mécontents.

Comme vous pouvez le voir sur le blog du graphiste, les affiches proposés par ce dernier sont effectivement quasi-identiques à celle du film. Malgré tout, Juan Luis Garcias, qui deviendra père sous peu, ne veut pas que l'histoire se repende à ce moment bien inopportun. Il s'agit donc d'une bien mauvaise publicité pour le film, comme cela semble être la mode en ce moment dans le monde du cinéma.