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Faut-il aller voir Warm Bodies au cinéma ?

Le 21/03/2013 à 16:56
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Warm Bodies : la critique du film A l'origine, Warm Bodies est une nouvelle d'Isaac Marion, sorti en 2010, qui se déroule dans un monde post-apocalyptique et qui raconte comment un zombie qui s'appelle R, du fait d'avoir dévoré le cerveau d'un jeune homme, en absorbe les souvenirs et se met à protéger la petite amie de ce dernier, Julie ... Quelques années plus tard, entre les mains du réalisateur Jonathan Levine (50/50), Warm Bodies devient un film, sorti hier sur nos écrans. Alors, que vaut cette "comédie romantique avec des zombies" qui a cartonné aux Etats-Unis en récoltant 70 millions de dollars (soit deux fois son budget) ? Faut-il aller voir Warm Bodies au cinéma ? Réponse ci-dessous, dans notre revue de presse des critiques du film !

Warm Bodies

Warm Bodies : les critiques de la presse !


CloneWeb : "Si Warm Bodies est loin d’être parfait, il n’en est pas moins divertissant, drôle, bien foutu et regorgeant de bonnes idées et suffisamment amusant pour qu’on ne s’ennuie pas. Il aurait pu aller plus loin si le scénario avait été plus travaillé. Et puis, un film avec Bruce Springsteen dans sa bande son, c’est forcément un bon film non ?"

Le Plus Nouvelobs : "Entre les pseudo-rêves et la révolte humanisante des gentils zombies, tout cela finit par se résoudre dans un océan de bons sentiments, qui recouvre d'un épais coulis sucré ce teen movie pas assez drôle, pas assez déconnant, pas assez rythmé, pas assez créatif. Succès honnête aux États-Unis, critiques indulgentes de côté-ci de l'Atlantique, on peut s'imaginer encore quelques joyeusetés de ce genre dans les prochains mois. Attendez-vous à voir débarquer un film de momies/comédie romantique ou encore de kung-fu/comédie romantique, Et pourquoi pas trois adolescents, un triangle amoureux entre un vampire, un loup garou et une jeune fille en détresse ? On tient quelque chose, là..."

CinHeroes : "Servi par une bande-originale excellente (Bruce Springsteen, Bob Dylan, M83, The National, Bon Iver entre autres), des acteurs à l’enthousiasme contagieux et un humour jubilatoire, ce bijou fantastique est aussi une très belle réflexion sur l’amour et les changements qu’il provoque en nous."

La Voix du Nord : " Le réalisateur Jonathan Levine réussit à nous faire frissonner dans cette comédie romantique terriblement originale, touchante, drôle et bourrée de références en tout genre. Dommage que l'intrigue ne prenne aucun risque et patine assez vite."

Warm Bodies

Cinevibe : "Si on devait faire dans la formule facile on pourrait dire que Warm Bodies Renaissance marque la drôle de rencontre entre The Walking Dead et Hartley, cœurs à vif le tout matiné d’un soupçon de Shaun of the Dead. Un peu réducteur pour un film qui parvient si bien à affirmer une identité propre, bien loin des trop pleins référentiels jalonnant le cinéma de genre."

CineMovies : "Les adultes verront l'oeuvre gentille, s'ennuieront presque ; les adolescents la jugeront un peu molle. Les préados y trouveront peut-être leur compte - l'histoire cumule les invraisemblances rapportées à son intrigue. Sincèrement, on attendait mieux du réalisateur sur les questions du rejet, de la différence. L'initiative a beau être originale, la déception prime."

Metro France : "Jouant avec les codes d'un genre vu et revu, des films de George A. Romero à la série Walking Dead, le réalisateur Jonathan Levine (50/50) orchestre un tête-à-tête bourré de charme et d'humour. Si Warm Bodies n'est pas dépourvu d'instants frissons, c'est bel et bien sa dimension sentimentale qui en fait tout le sel."

Le Parisien : "En voulant concilier pastiche de film d’horreur et vraie comédie romantique, « Warm Bodies : Renaissance » prenait le risque de rater les deux.  Miracle, ce mariage contre nature fonctionne grâce à deux bonnes initiatives : choisir un zombie comme narrateur et en confier l’interprétation à l’excellent Nicholas Hoult."

Les Inrocks : "Le meilleur de la rom-com et de l’amour tout court, c’est la part d’irrationnel. La chimie qui attire les contraires et déchaîne les passions en dépit du bon sens. Astucieux et tordu, Warm Bodies pose les bonnes questions, y répond en douceur."

Warm Bodies

CinéObs : "L’auteur de « 50/50 » revisite la tragédie de Shakespeare en lui adjoignant les codes des films de zombies et ceux de la comédie neurasthénique pour teen-agers mal dans leur peau. La greffe fait mieux que prendre : l’hommage à la série B horrifique est réussi (en dépit d’une résolution un rien expéditive), et l’humour, porté à des sommets d’ironie sardonique grâce à un second degré ravageur."

Avoir à Lire : "Un peu moins déjanté que le déjà assez moyen Bienvenue à Zombieland et dans la même veine docile que Fido (une comédie gentillette où les humains domestiquaient les morts-vivants), Warm Bodies manque de ressorts forts pour nous faire oublier toutes les fautes d’écriture et incohérences ."

LCI.TF1 : "Le réalisateur Jonathan Levine, que l'on sait doué pour retranscrire les états d'âme d'adolescents sensibles, a pour mission de remplir le cahier des charges et y parvient sans mépriser l'intelligence du spectateur. Le résultat est sans surprise mais carré et plus substantiel que les productions du même genre."

Critikat : "Voilà bien tout ce dont le film de Jonathan Levine peut se vanter : il est sympathique. Difficile d’espérer mieux vu son caractère complètement jetable : agenouillé devant quelques émanations de la culture pop de son époque, Warm Bodies fera long feu. L’action cousue de fil blanc sert à ménager les multiples séquences clippées sur des tubes récents : Bon Iver et M83 (entre autres) méritent une bonne place au générique, tant Jonathan Levine ne sait insuffler aucune émotion à son film sans faire appel aux effets imparables de sa bande originale."

Cinemateaser : "Si l’intrigue est dessinée grossièrement, si les retournements de situation sont assez prévisibles, Warm Bodies lui, est mâtiné d’un humour adulte, détourne avec malice les codes du récit à la Roméo et Juliette (les héros s’appellent R et Julie) et réinvente la scène du balcon en mode un peu débile."

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