Sylvester Stallone était un abruti sur le tournage d'A nous la victoire
Le 12/04/2012 à 16:53Par Michèle Bori
A nous la victoire : Sylvester Stallone a été "un abruti"
Visiblement agaçé par le fait que le réalisateur John Huston ne s'intéresse absolument pas à ce qu'il filmait, Sylvester Stallone va mal vivre le tournage. "Il faisait bande à part, il se baladait tout seul sur le set avec des Ray-Ban sur le nez. Un véritable abruti. Un matin, tout l'équipe était réunie dans un petit cabanon pour prendre le petit déjeuner. Il y avait le vieux Huston, Max Von Sydow qui lisait du George Simenon habillé en SS et Michael Caine. Et puis, de l'autre côté de la pièce, Stallone assis peinard à une table entouré de ses gardes du corps. Ils avaient délimité un espace pour déjeuner sans êtres importunés".
De son côté, Carole Laure en rajoute une couche :"Il était assez basique : il draguait toutes les filles aux alentours, moi comprise. [...] Draguer les filles lui permettait de tromper l'ennui." L'article stipule également que Stallone, "persuadé d'être devenu Gordon Banks" (ndlr : un célèbre gardien de but anglais), avait parié mille dollars qu'il parviendrait à arrêter six pénaltys tirés par Pelé, l'un des meilleurs joueur de l'histoire de football. "Sans surprise, Pelé remporta la mise et Stallone finit le tournage avec une fracture du doigt." Dans le même ordre d'idée, Sly perdit 2000 dollars dans un bras de fer avec le footballeur Kevin Beattie.
Mais le meilleur reste à venir ! A la fin du film, Stallone (qui joue le gardien de but de l'équipe des prisonniers) arrête un pénalty qui permet à son équipe d'arracher le match nul. Osvaldo Ardiles (ancien joueur de Tottenham) se souvient : "Il n'arrivait pas à attraper la balle. Il y est parvenu au bout de la 17ème fois. A ce moment-là, nous les joueurs, nous aurions dû nous jeter vers lui pour le féliciter, mais nous n'avons pas réagi. Ça faisait tellement de temps qu'on attendait qu'on avait complétement décroché. On discutait de ce qu'on allait faire le soir. Huston nous a poussé une gueulante et il a fallu attendre encore quinze autres essais avant que ce soit dans la boîte." La magie du cinéma comme on dit ...