La fin de Breaking Bad : réussite ou déception ?
Le 30/09/2013 à 15:54Par Maxime Chevalier
"La meilleure chose à propos de l'épisode final de Breaking Bad, c'est qu'il apporte vraiment une conclusion au show. Contrairement aux Sopranos et à Lost." - NY Times
Time : "Le dernier épisode de Breaking Bad parvient à clore beaucoup de choses en très peu de temps. Félina - comme toutes les conclusions de séries réussies - est fidèle aux cinq saisons qui l'ont précédée, fidèle aux obsessions et à la fierté de Walter White et fidèle à ce qu'est réellement Breaking Bad : un western."
Slate : "Ce final n'est pas aussi satisfaisant que ce que l'on espérait: En effet, pendant cinq saisons, les auteurs ont pointé du doigt tous les méfaits de Walt. Et à la toute fin, ils passent de son côté."
The Hollywood Reporter : "Gilligan a donné à la plupart des téléspectateurs ce qu'ils voulaient ... et, il l'a fait de façon impressionnante, en restant fidèle à lui-même et à l'histoire, sans se fourvoyer."
The Washington Post : "Il n'y a jamais eu de saison faible dans Breaking Bad. Il y a juste un travail supérieur, un sprint vers le mal qui s'est transformé en un marathon. Mais comme toutes les émissions cultes qui apportent leur cargaison lourde pour un atterrissage rude et haletant, Breaking Bad ne laisse pas assez de pistes pour donner une conclusion satisfaisante à certaines des meilleures intrigues du show. Surtout une fois que l'écart de chronologie est fermé, entre les flashs des épisodes de l'année dernière et la conclusion de dimanche soir. Mais on peut se dire qu'il y avait tout simplement trop à dire dans ce seul épisode..."
New York Times : "Peut-être que la meilleure chose à dire à propos de l'épisode final de Breaking Bad, c'est qu'il apporte vraiment une conclusion au show. Ce que beaucoup de grandes séries, notamment Les Sopranos et Lost, n'ont pas fait. Ici, les scénaristes étaient si déterminés à ne pas laisser la série inachevée que le dernier épisode a été appelé 'Felina', un anagramme de 'finale'. Et presque toutes les intrigues ont été bouclées. Dans certains cas, de manière un peu trop serrée, et dans d'autres, pas assez à notre goût."
"La fin de Breaking Bad est l'une des conclusions les plus parfaites de l'histoire de la télévision." - LA Times
AV Club : "Après la violence insoutenable et le suspense des derniers épisodes, le final de ce soir est assez calme. Et il ne cherche pas à impressionner ... Maintes et maintes fois dans cette dernière apparition, Walt reste en arrière-plan tandis que son sa légende fait le travail pour lui."
Los Angeles Times : "La fin de Breaking Bad est l'une des conclusions les plus parfaites de l'histoire de la télévision. Elle ne se contente pas de mettre un terme aux cinq saisons de Vince Gilligan - poème en prose hyper-violent sur la crise de la quarantaine - elle contient également le Saint Graal de tous les contes : un vrai et beau moment de vérité".
USA Today : "Tendu, plein d'esprit, violent, tendre et curieusement, à sa manière, plutôt heureux compte tenue de la noirceur de tout ce qu'il s'est passé avant, ce dernier épisode apporte une conclusion simple et défintive à la série, sans la spiritualité de Lost ou l'ambiguïté des Sopranos."
Variety : "De la première à la dernière image de cette série qui fait partie des meilleures jamais tournées, Vince Gilligan savait ce qu'il faisait. Le plan n'était pas toujours évident - en fait, Breaking Bad s'est souvent aventuré dans des voies sans issues apparentes, avant d'en concevoir une ingénieuse - mais ce que le final de dimanche a rendu éminemment clair, c'est qu'il s'agissait d'une série dont l'intrépide récit a été dicté par la créativité débordante et l'imprévisibilité de son auteur ... La seule vraie erreur de Gilligan a été dans l'analogie avec Scarface. En fait, Michael Corleone est un bien meilleur point de référence. Parce que, comme à la fin du Parrain, tous les comptes sont carrés, toutes les dettes réglées."
TheAtlantic : "Avec son final, Breaking Bad permet aux téléspectateurs de se régaler en voyant un homme frêle surmonter des obstacles et se sortir de situations impossibles par la ruse et le savoir-faire."
IGN : "Peut-être que l'une des parties les plus fines de cette série a été de montrer le changement de personnalité de Walter White. On nous a montré son parcours tout du long ... Et pourtant, à la fin, Walt est aussi humain qu'il ne l'était au tout début de la série."
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