Test Blu-ray : Au Revoir à Jamais

L'image d'Au Revoir à Jamais est-elle mauvaise ? Non. Est-elle exceptionnelle ? Non plus... Il va falloir considérer qu'entre tous les films à grand spectacles qui inondent les bacs en Haute Définition, celui de Renny Harlin semble ne pas vraiment être dans l'air du temps et arbore des allures de fond de catalogue pour Metropolitan qui le distribue chez nous. Même si le film demeure génial en de nombreux points, rien n'a spécialement été fait pour lui redonner une nouvelle jeunesse sur le support HD malgré son âge (il fête ses quinze ans cette année) et l'on doit compter sur un master pas forcément très frais, mais très honorable. En tout cas autant que l'était le DVD à son époque et sa copie franchement pas honteuse. Donc oui, le grain est souvent bien palpable, voire très visible dans les séquences nocturnes, et la texture générale de l'image peine à rivaliser avec les standards actuels. Ceci dit, rien d'outrageant ne se dégage du transfert proposé ici et qui, à défaut d'être parfait, reste satisfaisant. L'image se montre même parfois somptueuse dans certaines séquences diurnes (la poursuite en patins à glace). Les accros à la HD pure et ciselée jusqu'à plus soif n'y trouveront pas leur compte, mais les amateurs de films d'action des 90's avec leurs défauts ont ici de quoi raviver leur nostalgie.

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Si l'image n'est pas démentielle, le son en impose ! L'écoute du présent disque confirme que le mixage d'origine avait déjà une belle longueur d'avance sur son époque et le chic pour s'épancher sans retenue sur ses cinq canaux en exploitant toutes les possibilités de l'enveloppement. On avait déjà pu constater la chose sur DVD il y a quelques années, mais la restitution en DTS HD Master Audio 5.1 ne fait qu'enfoncer le clou. Le film s'offre un relief plutôt incroyable sur la scène avant, en particulier lorsque la partition d'Alan Silvestri décuple le spectacle, et offre de savoureux jeux de balance Hi-fi du plus bel effet. Le tout accompagné par des surrounds qui ne prennent pas de congé, soulignant sans finesse la richesse du spectacle. A peu de choses près, VO et VF sont logés à la même enseigne...

À croire qu'il n'y a jamais eut aucun bonus autour du film... Nous ne retrouvons ici que la bande annonce...