L'éditeur Metropolitan n'a décidément plus à faire ses preuves puisque comme à l'accoutumée, et fidèlement à une édition DVD déjà de haute volée, Braquage à l'anglaise s'impose comme une jolie pièce en Blu-Ray. Avec son piqué d'une finesse accrue apportant une véritable texture au cadre londonien des années 70 (architectures, voitures, vêtements), l'image resplendit purement et simplement en haute définition et ne trahit absolument aucun artefact (le film a été tourné avec une nouvelle caméra numérique). De quoi souligner d'autant plus un étalonnage sensiblement rosé qui confère à Braquage à l'anglaise une tonalité 70's plutôt charmante.
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Carton plein technique ! Sans être une démonstration de mixage renversante, les deux pistes DTS HD Master audio (VO et VF) offrent une véritable ouverture sonore au relief plaisant. Outre la classique restitution des éléments sur les canaux alloués (en particulier des dialogues clairs), on appréciera surtout l'énergie dépensée dans (et par) la musique du film. En effet, l'une des forces de Braquage à l'anglaise est assurément sa bande originale, généreusement furieuse lorsque nécessaire et qui impose une véritable bande son jouissive (T-Rex et Kink au programme). De quoi taper du pied pour battre la mesure...
Les bonus proposés ici sont identiques à ceux de l'édition standard. Nous vous renvoyons donc à la chronique de cette dernière, rédigée par notre sémillant Pierre Delorme. Avant cela, notons néanmoins que le commentaire audio bénéficie d'une chose assez rare : son propre chapitrage ! Et oui, les thèmes abordés par l'équipe du film sont nombreux, et il est désormais possible de sélectionner uniquement ceux qui nous intéressent, comme sur le chapitrage classique d'un film. Une fonction assez appréciable...
Le commentaire audio de Roger Donaldson (réalisateur), Saffron Burrows (comédienne) et J. Peter Robinson (compositeur) vous apportera un grand nombre d'informations sur le film. Dans une atmosphère assez décontractée (grâce en particulier à Burrows), les trois intervenants nous dressent une peinture assez complète de ce que fut pour eux l'expérience Braquage à l'anglaise, de l'écriture à la postproduction (et au mixage, sur lequel Robinson apporte quelques explications), en passant par le tournage. Un module complet donc, dont la seule limite réside dans le fait que le film ne vaille peut-être pas le coup de se voir autant décortiqué.
Beaucoup plus anecdotiques, les deux petites featurettes qui complètent le DVD viennent apporter ce dont manque le commentaire, à savoir des images. On sera pour le coup plus intéressé par Les Coulisses du braquage, making-of promo qui donne la parole à quelques intervenants supplémentaires pour nous parler rapidement du film, que par Le casse de la banque de Baker Street, qui revient quant à lui sur l'histoire vraie qui inspira The Bank Job. Egalement au programme, quelques scènes alternatives, commentées ou non par les trois cités plus haut, ainsi qu'une flopée de bande-annonce de l'éditeur.