Alors, que dire sur l'image de ce DVD ? Rien. Copie impeccable, niveau de détail très satisfaisant, surtout sur les plans larges (les nombreux plans à la courte focale sont là pour le souligner), compression au poil... Nous sommes franchement face à du bon travail, qui retranscrit de plus parfaitement la photographie "rosée" du film de Roger Donaldson telle que nous l'avions découverte en salle. L'effet d'étalonnage est certes un brin artificiel, mais il confère à Braquage à l'anglaise une tonalité 70's plutôt charmante.
Nous avons droit à deux grosses pistes Dolby Digital 5.1, qui brillent toutes les deux par une générosité dans la spatialisation des très nombreuses musiques du film (très bonne bande-son au passage, avec des morceaux de T-Rex et des Kinks). Les dialogues ne sont pas en reste, puisqu'ils se retrouvent bien mis en relief sur les avants. Nous accorderons une petite préférence à la VO néanmoins, la VF bénéficiant de doublages non pas mauvais mais très inférieurs aux voix originales.
Supplément le plus intéressant de cette édition DVD, le commentaire audio de Roger Donaldson (réalisateur), Saffron Burrows (comédienne) et J. Peter Robinson (compositeur) vous apportera un grand nombre d'informations sur le film. Dans une atmosphère assez décontractée (grâce en particulier à Burrows), les trois intervenants nous dressent une peinture assez complète de ce que fut pour eux l'expérience Braquage à l'anglaise, de l'écriture à la postproduction (et au mixage, sur lequel Robinson apporte quelques explications), en passant par le tournage. Un module complet donc, dont la seule limite réside dans le fait que le film ne vaille peut-être pas le coup de se voir autant décortiqué.
Beaucoup plus anecdotiques, les deux petites featurettes qui complètent le DVD viennent apporter ce dont manque le commentaire, à savoir des images. On sera pour le coup plus intéressé par Les Coulisses du braquage, making-of promo qui donne la parole à quelques intervenants supplémentaires pour nous parler rapidement du film, que par Le casse de la banque de Baker Street, qui revient quant à lui sur l'histoire vraie qui inspira The Bank Job. Egalement au programme, quelques scènes alternatives, commentées ou non par les trois cités plus haut, ainsi qu'une flopée de bande-annonce de l'éditeur.