Alors que le DVD standard imposait déjà de sérieux atout, le Blu-Ray de Dream Home s'impose comme une petite perfection technique dont l'authoring de Wild Side a le secret. Disposant d'un transfert impeccable, la copie proposée ici tire pleinement parti de sa source numérique d'origine, le film ayant été tourné avec la Red One. Une jonction de numérique à numérique qui permet de pleinement profiter des choix de focales du réalisateur comme des nombreux détails et offre surtout un bel équilibrage des contrastes. Chose essentielle dans un film où la majeure partie de l'intrigue se déroule de nombreux cadres nocturnes et peu éclairés. L'ensemble demeure donc d'une tenue exemplaire, qu'il s'agisse de la définition ou de la saturation
Retrouvez nos captures Blu-Ray en Full HD (1080p) :
Au rayon sonore, là encore l'éditeur fait les choses bien et surtout de façon équitable puisque l'on pourra se tourner vers la VF comme la VO, le DTS HD Master audio 5.1 répond présent. Si le bon sens nous encourage à nous rendre du côté de la version originale sur un plan purement artistique, les deux pistes bénéficient d'une restitution mate et percutante du plus bel effet. Si l'utilisation des surrounds relève plus d'un enveloppement insaisissable que de bon gros effets démonstratifs, on appréciera toute la force dégagée par la scène frontale et plus particulièrement la dominance des basses fréquences. Une fois encore pour ce type de configuration, les voix brillent par leur naturel.
Limité à demi-heure à peine et quatre parties sur le DVD standard, le making of (1h03) et proposé dans son intégralité ici et dispose de cinq parties supplémentaires. Ainsi, à la préparation, les cascades, les maquillages et effets spéciaux numériques du DVD viennent s'ajouter des éléments autour de l'histoire, les comédiens, le réalisateur, l'utilisation particulière des caméras ainsi que le travail photographique effectué pour la création de l'affiche.
Si ces derniers rendent compte d'un tournage très physique pour les comédiens (éprouvant surtout pour Michelle Yee, qui interprète la femme enceinte violemment traînée par terre et asphyxiée à l'aspirateur) sous la vigilance attentive du chorégraphe Chin Ka-Lok, on regrettera que le réalisateur Pang Ho-Cheung brille par son absence, si ce n'est à travers quelques images de tournage et les flagorneries promotionnelles d'usage. On ne peut s'empêcher d'attribuer cette absence au désaccord artistique avec Josie Ho à propos de la violence, jugée trop excessive par cette dernière qui était également productrice du film.
A cela viennent se joindre la bande annonce du film et la fonction DTS-Check.
Interactivité : Yann Rutledge