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S'il y a bien un film qui mérite amplement son statut culte c'est bien la comédie romantique phare des années 80 
Image :
7/20
Nous n’attendions pas de miracles concernant le master HD de Quand Harry rencontre Sally mais force est de constater que cette édition Blu ray redonne un certain coup de jeune à la comédie de Rob Reiner. Tout d’abord, la restauration ne fait aucun doute même si quelques points et tâches persistent. Ensuite, les fourmillements sont assez discrets et l’apport HD demeure probant au niveau de la belle colorimétrie printanière et des détails joliment ciselés sur les plans rapprochés. La compression AVC consolide les contrastes quand bien même le grain n’a pas été gommé et demeure agréable, la clarté est optimale, le relief appréciable et clairement HD. Alors oui la définition n’est pas parfaite, notamment sur les séquences sombres et le teint des comédiens qui tire un peu sur le rosé, mais les conditions de visionnage s’avèrent relativement satisfaisantes.
Son :
6/20
Là en revanche, la HD n'est guère probante et malgré l’encodage de la version originale en DTS HD Master Audio 5.1, l’écoute demeure banale et presque exclusivement canalisée sur les enceintes avant. Les autres langues disponibles à savoir les pistes française, italienne et allemande sont proposées en DTS 5.1 qui n’ont absolument rien à envier à la version anglaise en terme d’ardeur. Les latérales demeurent au point mort, ou distillent de rares ambiances subliminales si rapides qu’on n’y prête guère attention, tandis que le caisson de basses demeure aux abonnés absents. Alors évidemment, Quand Harry rencontre Sally est une comédie-romantique reposant uniquement sur les dialogues, mais une spatialisation, même minime, n’aurait pas été de refus.
Bonus :
6/20
La note tient compte de la quantité des suppléments proposés sur le Blu ray de Quand Harry rencontre Sally, mais aussi de leur intérêt dans l'ensemble tout à fait relatif.
Commentaire audio du réalisateur Rob Reiner (version originale non sous-titrée) :
Qu’importe l’absence des sous-titres français puisque ce commentaire ne vous apprendra rien de nouveau par rapport à ce que vous entendrez (même plusieurs fois) dans les documentaires suivants. Premièrement, Rob Reiner y reprend mot pour mot les mêmes anecdotes de tournage entendues plus loin. Deuxièmement, ce commentaire (issu de l’édition DVD) se révèle trop mou, trop long et par dessus tout remplit de silences. Vous pouvez dans ce cas passer votre chemin.
Commentaire audio du réalisateur Rob Reiner, de la scénariste Nora Ephron et du comédien Billy Crystal (version originale non sous-titrée)
Voici un deuxième commentaire tiré de l’édition 20ème anniversaire du film où le même Rob Reiner est cette fois accompagné. On se dit que le bonhomme va peut-être être plus éloquent que dans le commentaire précédent, et bien non. Pourtant, cela commence fort sur un ton enjoué où le rire fuse souvent entre le cinéaste et son comédien, tandis que Nora Ephron tente d’en placer une sur la genèse du film. Très vite, les deux trublions se calment, le trio devient spectateur du film et les rares anecdotes glanées ici ou là seront une fois de plus reprises dans les modules rétrospectifs. Alors, si vous désirez en savoir plus sur la collaboration de Meg Ryan et de Billy Crystal, sur le tournage de la cultissime scène de l’orgasme et d’autres souvenirs liés à la production de Quand Harry rencontre Sally, reportez-vous immédiatement sur les segments suivants.
Comment Harry a rencontré Sally (33min21)
C’est donc sur ce documentaire que vous en apprendrez le plus sur votre comédie-romantique préférée. Rob Reiner, Billy Crystal, Nora Ephron, Carrie Fisher évoquent ici leurs souvenirs, y compris Meg Ryan et Bruno Kirby (décédé en 2006) mais uniquement via des images d’archives. Remontant déjà à 2000, ce module rétrospectif s’attarde évidemment sur la genèse du film, la relation hommes-femmes, les scènes devenues cultes (l’orgasme simulé entre autre), les improvisations, les costumes, les décors, l’accueil triomphal du film et même les coupes de cheveux sont passés en revue. On y apprend surtout que le personnage d’Harry Burns est largement inspiré de la personnalité de Rob Reiner (ses angoisses, ses névroses), tandis que celui de Sally Albright est très lié à celle de Nora Ephron. Quelques rares images du tournage viennent illustrer le tout qui se suit avec plaisir. Pour information, ce documentaire était déjà présent sur l’édition DVD.
Voilà comment tout a commencé (19min47)
Si toutefois vous n’auriez pas compris tout ce qui a déjà été dit dans les commentaires audio ou dans le segment précédent, ne vous en faites pas, Nora Ephron et Rob Reiner en remettent une couche avec cet entretien. Malgré l’énergie des deux collaborateurs, pas un seul argument inédit n’interpelle et les deux protagonistes s’époumonent une fois de plus à dire et redire tout ce que l’on peut déjà savoir sur la mise en route et la production de Quand Harry rencontre Sally. A noter que ce module, comme les suivants, ont été réalisés en 2008 pour les vingt ans du film et demeuraient jusqu’alors inédits en France.
Histoires d’amour (5min10)
On prend les mêmes et on recommence. Comme son titre l’indique, ce module tourne autour de la question "une femme et un homme peuvent-ils être amis ?". Entre les histoires vraies racontées par les couples (leitmotiv du film), en passant par la rencontre de Rob Reiner avec la femme de sa vie pendant le tournage, vous l’aurez compris, tout le monde conte fleurette à la terre entière dans ce supplément dont l’intérêt demeure limité.
Quand Rob rencontre Billy (3min55)
Cette courte mais sympathique section donne la parole à Rob Reiner et Billy Crystal qui évoquent leur rencontre lors d’un épisode de la série All in the family en 1976. Le réalisateur et le comédien passent en revue les improvisations du film, les blagues et répliques apportées par Billy Crystal au moment de l’écriture du scénario.
Créer Harry (5min44)
Comment Billy Crystal a t-il abordé et nourri son personnage d’Harry Burns, un homme pessimiste, complexe, drôle, acerbe, égoïste mais si attachant ? Le comédien répond à ces questions en avouant s’être largement inspiré des névroses et manies de Rob Reiner qu’il connaissait de longue date. Si ce court module n’évite pas la redite, l’ensemble demeure enjoué et Billy Crystal irrésistible.
J’adore New York (8min29)
Il n’y a pas que Woody Allen qui a immortalisé la ville de New York dans une comédie-romantique. L’ensemble de l’équipe fait ici le tour des lieux de tournage, le Katz's Delicatessen (Lower East side), le Temple de Dendur, Washington Square, la librairie Shakespeare & Co sur Lexington Avenue dans le quartier de l’Upper East side, tout en parlant des partis-pris esthétiques (choix des couleurs printanières, les couleurs des appartements).
Ce que la rencontre d’Harry avec Sally signifie (12min29)
Comme si cela n’était pas suffisant, ce segment en remet une énième couche sur les rapports entre les hommes et les femmes et contient son lot de qualificatifs dithyrambiques sur l’ensemble de l’équipe. On est certes content pour eux, on adore le film, mais cet assemblage d’éloges et d’applaudissements donne finalement la nausée.
Les femmes et les hommes peuvent-ils vraiment être amis ? (7min54)
Encore ? Ah non, cette fois la parole est donnée à des thérapeutes et sexologues qui s’expriment sur les rapports hommes/femmes. Evidemment, tous les protagonistes des segments précédents donnent une fois de plus leur avis sur la question posée en guise de titre, au cas où vous n’auriez pas compris ou entendus ce qui a été dit auparavant. Si tel est le cas, nous vous conseillerons quelques adresses de bons Oto-rhino-laryngologistes.
Scènes supprimées (7min24)
Ces sept séquences coupées se révèlent excellentes. Dans une de ces scènes, Harry tente de calmer l’ambiance lors de leur voyage pour New York en faisant une imitation très réussie de Marlon Brando dans Le Parrain. Tandis que deux autres rejets insistaient sur le remords d’Harry après avoir couché avec Sally, une fin alternative est également disponible où Harry et Sally racontent une autre histoire concernant leur voyage de noces.
L’interactivité du Blu Ray Quand Harry rencontre Sally se clôt sur le clip vidéo d’Harry Connick Jr. It had to be you (2min49) et la bande-annonce (2min12).
Commentaire audio du réalisateur Rob Reiner (version originale non sous-titrée) :
Qu’importe l’absence des sous-titres français puisque ce commentaire ne vous apprendra rien de nouveau par rapport à ce que vous entendrez (même plusieurs fois) dans les documentaires suivants. Premièrement, Rob Reiner y reprend mot pour mot les mêmes anecdotes de tournage entendues plus loin. Deuxièmement, ce commentaire (issu de l’édition DVD) se révèle trop mou, trop long et par dessus tout remplit de silences. Vous pouvez dans ce cas passer votre chemin.
Commentaire audio du réalisateur Rob Reiner, de la scénariste Nora Ephron et du comédien Billy Crystal (version originale non sous-titrée)
Voici un deuxième commentaire tiré de l’édition 20ème anniversaire du film où le même Rob Reiner est cette fois accompagné. On se dit que le bonhomme va peut-être être plus éloquent que dans le commentaire précédent, et bien non. Pourtant, cela commence fort sur un ton enjoué où le rire fuse souvent entre le cinéaste et son comédien, tandis que Nora Ephron tente d’en placer une sur la genèse du film. Très vite, les deux trublions se calment, le trio devient spectateur du film et les rares anecdotes glanées ici ou là seront une fois de plus reprises dans les modules rétrospectifs. Alors, si vous désirez en savoir plus sur la collaboration de Meg Ryan et de Billy Crystal, sur le tournage de la cultissime scène de l’orgasme et d’autres souvenirs liés à la production de Quand Harry rencontre Sally, reportez-vous immédiatement sur les segments suivants.
Comment Harry a rencontré Sally (33min21)
C’est donc sur ce documentaire que vous en apprendrez le plus sur votre comédie-romantique préférée. Rob Reiner, Billy Crystal, Nora Ephron, Carrie Fisher évoquent ici leurs souvenirs, y compris Meg Ryan et Bruno Kirby (décédé en 2006) mais uniquement via des images d’archives. Remontant déjà à 2000, ce module rétrospectif s’attarde évidemment sur la genèse du film, la relation hommes-femmes, les scènes devenues cultes (l’orgasme simulé entre autre), les improvisations, les costumes, les décors, l’accueil triomphal du film et même les coupes de cheveux sont passés en revue. On y apprend surtout que le personnage d’Harry Burns est largement inspiré de la personnalité de Rob Reiner (ses angoisses, ses névroses), tandis que celui de Sally Albright est très lié à celle de Nora Ephron. Quelques rares images du tournage viennent illustrer le tout qui se suit avec plaisir. Pour information, ce documentaire était déjà présent sur l’édition DVD.
Voilà comment tout a commencé (19min47)
Si toutefois vous n’auriez pas compris tout ce qui a déjà été dit dans les commentaires audio ou dans le segment précédent, ne vous en faites pas, Nora Ephron et Rob Reiner en remettent une couche avec cet entretien. Malgré l’énergie des deux collaborateurs, pas un seul argument inédit n’interpelle et les deux protagonistes s’époumonent une fois de plus à dire et redire tout ce que l’on peut déjà savoir sur la mise en route et la production de Quand Harry rencontre Sally. A noter que ce module, comme les suivants, ont été réalisés en 2008 pour les vingt ans du film et demeuraient jusqu’alors inédits en France.
Histoires d’amour (5min10)
On prend les mêmes et on recommence. Comme son titre l’indique, ce module tourne autour de la question "une femme et un homme peuvent-ils être amis ?". Entre les histoires vraies racontées par les couples (leitmotiv du film), en passant par la rencontre de Rob Reiner avec la femme de sa vie pendant le tournage, vous l’aurez compris, tout le monde conte fleurette à la terre entière dans ce supplément dont l’intérêt demeure limité.
Quand Rob rencontre Billy (3min55)
Cette courte mais sympathique section donne la parole à Rob Reiner et Billy Crystal qui évoquent leur rencontre lors d’un épisode de la série All in the family en 1976. Le réalisateur et le comédien passent en revue les improvisations du film, les blagues et répliques apportées par Billy Crystal au moment de l’écriture du scénario.
Créer Harry (5min44)
Comment Billy Crystal a t-il abordé et nourri son personnage d’Harry Burns, un homme pessimiste, complexe, drôle, acerbe, égoïste mais si attachant ? Le comédien répond à ces questions en avouant s’être largement inspiré des névroses et manies de Rob Reiner qu’il connaissait de longue date. Si ce court module n’évite pas la redite, l’ensemble demeure enjoué et Billy Crystal irrésistible.
J’adore New York (8min29)
Il n’y a pas que Woody Allen qui a immortalisé la ville de New York dans une comédie-romantique. L’ensemble de l’équipe fait ici le tour des lieux de tournage, le Katz's Delicatessen (Lower East side), le Temple de Dendur, Washington Square, la librairie Shakespeare & Co sur Lexington Avenue dans le quartier de l’Upper East side, tout en parlant des partis-pris esthétiques (choix des couleurs printanières, les couleurs des appartements).
Ce que la rencontre d’Harry avec Sally signifie (12min29)
Comme si cela n’était pas suffisant, ce segment en remet une énième couche sur les rapports entre les hommes et les femmes et contient son lot de qualificatifs dithyrambiques sur l’ensemble de l’équipe. On est certes content pour eux, on adore le film, mais cet assemblage d’éloges et d’applaudissements donne finalement la nausée.
Les femmes et les hommes peuvent-ils vraiment être amis ? (7min54)
Encore ? Ah non, cette fois la parole est donnée à des thérapeutes et sexologues qui s’expriment sur les rapports hommes/femmes. Evidemment, tous les protagonistes des segments précédents donnent une fois de plus leur avis sur la question posée en guise de titre, au cas où vous n’auriez pas compris ou entendus ce qui a été dit auparavant. Si tel est le cas, nous vous conseillerons quelques adresses de bons Oto-rhino-laryngologistes.
Scènes supprimées (7min24)
Ces sept séquences coupées se révèlent excellentes. Dans une de ces scènes, Harry tente de calmer l’ambiance lors de leur voyage pour New York en faisant une imitation très réussie de Marlon Brando dans Le Parrain. Tandis que deux autres rejets insistaient sur le remords d’Harry après avoir couché avec Sally, une fin alternative est également disponible où Harry et Sally racontent une autre histoire concernant leur voyage de noces.
L’interactivité du Blu Ray Quand Harry rencontre Sally se clôt sur le clip vidéo d’Harry Connick Jr. It had to be you (2min49) et la bande-annonce (2min12).
