Pour leur comédie romantique, Dominique Farrugia et Arnaud Lemort ont confié la photo au chef opérateur Eric Guichard, remarqué entre autre pour son travail sur le superbe segment réalisé par Sylvain Chomet pour le film collectif Paris, je t'aime. Les partis-pris esthétiques donnant un aspect carte postale à la ville de Paris afin d'en renforcer l'aspect romantique sont joliment rendus à travers ce transfert. Même si la profondeur de champ est pour ainsi dire inexistante, les acteurs étant la plupart du temps filmés en plan rapproché, le master est doux, les couleurs sont chaleureuses mais le piqué n'est évidemment pas ciselé, du moins autant que pour une édition HD. Les séquences extérieures sont plus lumineuses tandis que les scènes en intérieur sont quelques fois agréablement feutrées.
Certes cette comédie repose en grande partie sur les dialogues, essentiellement canalisés sur l'enceinte centrale, mais tous les passages musicaux (Queen, Aretha Franklin, Andre Benjamin avec l'entraînant Hey ya !) sont parfaitement soutenus par les latérales. On est tout d'abord frappés par l'ouverture convaincante des enceintes avant de la 5.1 qui ne se dément pas une seule seconde durant 1h40 tandis qu'il faut attendre les scènes extérieures pour bénéficier d'un appui des surround distillant quelques ambiances naturelles, discrètes mais agréables. Ce mixage 5.1 est suffisamment emballant tout comme la stéréo, sans accroc et particulièrement remuante, assurant elle aussi un spectacle de haute volée. Notons que ce DVD propose également le film en audio description.
Making of (30min37)
On s'attendait à mieux que ce making of un peu plat qui se contente la plupart du temps de mettre en parallèle les images du tournage avec les scènes du film correspondantes. Evidemment, le trio vedette intervient pour dire ce qu'il pense de chacun et sur le duo de réalisateurs Arnaud Lemort et Dominique Farrugia, ces derniers apparaissant également pour dire à leur tour tout le bien qu'ils pensent du casting. Le moins que l'on puisse dire c'est que le tournage n'a pas été triste, Dominique Farrugia étant lui-même le premier spectateur derrière son combo en ponctuant chaque scène de son inimitable rire.
Les fous-rires c'est mieux à plusieurs (10min53)
Comme nous avons pu le remarquer dans le documentaire précédent, l'ambiance du tournage était placée sous le signe de la bonne humeur. Ce bêtisier, qui s'apparente en fait plus à une petite vidéo montée à l'occasion de la fête de fin de tournage s'avère, une fois n'est pas coutume, très drôle et communicatif.
Les scènes coupées c'est mieux si on les voit quand même (2min41)
Ce petit enchaînement de quatre petites séquences coupées n'apporte pas grand-chose au film si ce n'est une petite saynète amusante de plus avec Jonathan Lambert, ou une dernière montrant le personnage interprété par Manu Payet lutter une fois de plus contre le démon de midi.
Les fins alternatives c'est mieux quand il y en a trois (3min09)
Si la première des fins proposées s'avère plausible, il semble que les deux autres soient un délire que les réalisateurs se soient tapés avec les acteurs. La première montre Angèle et Michel quelques années plus tard, visiblement mariés, en train de raconter leur rencontre à leur fils, et les deux autres montrent Michel en couple avec sa secrétaire Swann avoir un enfant ; enfin, la dernière montre tout simplement un ménage à trois entre Michel, Swann et Angèle.
Vincent c'est mieux en créole (1min17)
L'interactivité se clôt sur un dernier trip où Manu Payet tourne une séquence avec Annelise Hesme avec l'accent créole.