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Comme vous pouvez l'imaginer, en ayant la chance d'être un produit Disney, Raiponce n'est ni plus ni moins qu'une réelle perfection technique en Blu-ray qui limite tout débat quelconque. Fidèle à ses principes et ses énormes qualités d'authoring, l'éditeur nous permet de redécouvrir le film dans des conditions extraordinaires qui tirent profit des atouts de la haute définition jusqu'au moindre cheveu. Film en images de synthèse encore très frais, on profite ainsi de ses nombreux détails, en particulier les nombreuses textures capillaires dont celle de l'héroïne. Conte de fées oblige, les couleurs se montrent resplendissantes, délivrent de beau dégradés de rose, de bleu et autres teintes pastel. Inutile de préciser que l'encodage fait d'infaillibles prouesses de rigueur…
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Les choses n'étant pas faites à moitié, le constat est similaire sur un aspect sonore et, là encore, "écouter" Raiponce sur un équipement HD est un plaisir de tous les instants. En ayant misé sur un débit très lourd (on grimpe parfois à plus de 6 mégas par seconde) Disney met à disposition de la version originale une piste DTS HD Master Audio 7.1 littéralement enveloppante de bout en bout et clairement incroyable dans la profusion d'effets qu'elle disperse. D'une précision chirurgicale, la scène sonore nous plonge à la fois dans du pur spectacle cartonnesque qui met la gomme dans les scènes d'action (la destruction du barrage) avec tout ce que l'on peut espérer, mais également dans ses nombreuses séquences théâtrales qui s'amusent à jouer avec les "petits" effets surgissant ça et là pour appuyer le comique de situation. Pour sur, le dernier Disney est un modèle de mixage dont on profite pleinement ici.
Notons que la version française dispose d'un DTS HD High Résolution 7.1 automatiquement bloqué à 2 mbps tout rond, parfaitement honorable en l'état (elle surpasse sans mal un DTS standard à plein débit) mais qui tient néanmoins difficilement la comparaison avec son homologue anglais.
Du côté des suppléments, c'est bien moins réjouissant puisque le disque nous propose le minimum syndical. A savoir trois Scènes coupées (12"36) dont une plutôt sympa tournant autour d'un singe liseur de Bonaventure, deux Prologues alternatifs (8 min) sous forme de livre de conte de fée. Vient s'ajouter à ça le module 50ème long métrage d'animation (2min03) sans réel intérêt puisqu'il se contente de retracer rapidement les productions Disney depuis Blanche-Neige ainsi que Un Cheval, des cheveux (12min28) qu'on aurait espéré un peu plus complet que ce minuscule "making of" qui cherche à être plus ludique et rigolo que réellement informatif. Le tout s'achève sur quelques chansons et bandes annonces.
