Image :
9/20
Comparé au Rouge est mis et Du rififi chez les hommes, la photo signée Pierre Montazel (Touchez pas au grisbi) fait la part belle aux ambiances très claires, aux blancs lumineux diamétralement opposés aux noirs profonds. Ce nouveau master HD, proposant le film dans son format d'origine 1.37 respecte ces partis-pris esthétiques mais, si la restauration est une fois de plus magnifique (aucune poussière à déplorer), la clarté a tendance à altérer certains détails notamment au niveau du rendu des visages. En revanche, dès le panneau d'avertissement ouvrant le film, les contrastes se révèlent superbes offrant une large gamme de gris et un N&B savamment tranché. Le piqué y est vif, et seules quelques petites séquences (à la 15ème et 52ème minute), tout comme certains fondus enchaînés, marquent une faiblesse de la définition. La compression AVC limite les fourmillements aux arrière-plans, le grain cinéma est respecté et se fait discret et nous restons souvent ébahis devant le relief de certaines textures. L'éditeur s'impose décidément comme l'un des leaders concernant la restauration des films du patrimoine.
Son :
9/20
Comme à l'accoutumée, nous avons affaire à une piste unique DTS-HD Master Audio mono de fort bon acabit et qui fera le bonheur des puristes. La musique jazzy est nette et précise, les silences olympiens et seul un petit manque de punch des dialogues est à déplorer. Comme pour l’image, le son a subi un dépoussiérage de premier ordre et ni craquement ni saturation ne viennent perturber l’écoute.
Bonus :
8/20
Razzia sur la chnouf : les chemins de la drogue (48min23)
A chaque film édité par Gaumont se joint une petite leçon d’histoire du cinéma que nous attendons à chaque fois avec impatience. Une fois de plus réalisé par Dominique Maillet, ce documentaire enchaîne les témoignages des réalisateurs Michel Deville et Jacques Fieschi, Michel Alexandre (dialoguiste et ancien chef de groupe GRB-Groupe de Répression du Banditisme), de la comédienne Magali Noël ainsi que de l’universitaire et historienne de drogues Emmanuelle Retaillaud-Bajac. Cette dernière est au centre de la première partie passionnante de ce documentaire. Un tour d’horizon est fait sur le sujet de la drogue abordé au cinéma, Razzia sur la chnouf marquant un véritable tournant en s’appuyant sur une approche presque documentaire qui n’avait alors pas de précédent. De son côté, Michel Alexandre partage quelques souvenirs liés à son activité au GRB en parlant du Paris des années 50 et comment s’organisait le commerce de la drogue (opium et héroïne) sur la capitale. Tous les protagonistes sont d’accord pour dire que le film d’Henri Decoin est constamment juste dans sa restitution des réseaux et dans sa représentation documentaire. Dans la seconde partie, Jacques Fieschi et Michel Deville (assistant d’Henri Decoin sur une douzaine de films) évoquent la méthode de travail d’Henri Decoin, son style, sa passion du cinéma, sa collaboration avec Jean Gabin, le tout illustré par des images inédites du tournage filmées par Michel Deville. La comédienne Magali Noël partage quant à elle quelques anecdotes de tournage passionnantes notamment sur sa collaboration avec Jean Gabin.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (3min05).
A chaque film édité par Gaumont se joint une petite leçon d’histoire du cinéma que nous attendons à chaque fois avec impatience. Une fois de plus réalisé par Dominique Maillet, ce documentaire enchaîne les témoignages des réalisateurs Michel Deville et Jacques Fieschi, Michel Alexandre (dialoguiste et ancien chef de groupe GRB-Groupe de Répression du Banditisme), de la comédienne Magali Noël ainsi que de l’universitaire et historienne de drogues Emmanuelle Retaillaud-Bajac. Cette dernière est au centre de la première partie passionnante de ce documentaire. Un tour d’horizon est fait sur le sujet de la drogue abordé au cinéma, Razzia sur la chnouf marquant un véritable tournant en s’appuyant sur une approche presque documentaire qui n’avait alors pas de précédent. De son côté, Michel Alexandre partage quelques souvenirs liés à son activité au GRB en parlant du Paris des années 50 et comment s’organisait le commerce de la drogue (opium et héroïne) sur la capitale. Tous les protagonistes sont d’accord pour dire que le film d’Henri Decoin est constamment juste dans sa restitution des réseaux et dans sa représentation documentaire. Dans la seconde partie, Jacques Fieschi et Michel Deville (assistant d’Henri Decoin sur une douzaine de films) évoquent la méthode de travail d’Henri Decoin, son style, sa passion du cinéma, sa collaboration avec Jean Gabin, le tout illustré par des images inédites du tournage filmées par Michel Deville. La comédienne Magali Noël partage quant à elle quelques anecdotes de tournage passionnantes notamment sur sa collaboration avec Jean Gabin.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (3min05).