Image :
10/20
La superbe photographie signée Ben Davis (Layer cake, Kick-Ass) est magnifiquement retranscrite à travers ce master HD en tous points parfait. La définition optimale offre des noirs denses, une profondeur de champ insondable et renforcée par l'usage du 2.35, tandis que les couleurs chaudes (renvoyant au roman-graphique d'origine) et les contrastes demeurent un véritable enchantement pendant près de 2 heures. Les textures possèdent un relief fort appréciable, les détails abondent (il faut voir la beauté de la campagne environnante !) et le piqué demeure pointu tout du long. Voici un transfert HD parfait et idéal pour redécouvrir le petit bijou de Stephen Frears.
Retrouvez nos captures Blu-Ray en Full HD (1080p) :
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Son :
9/20
Le film de Stephen Frears est proposé en version originale et française 5.1 DTS-HD master Audio et 2.0 DTS Digital Surround. Si l'on passe rapidement sur le côté facultatif de la piste française, force est d'admettre qu'elle n'a rien à envier techniquement à la version originale, et que le doublage s'avère plutôt convaincant. Evidemment, les pistes 5.1 DTS-HD mettent en valeur la composition brillante d'Alexandre Desplat et ne manquent pas d'ardeur concernant la délivrance d'effets naturels et environnants particulièrement incisifs. Si, malgré tout, l'ensemble a tendance à se concentrer sur les avants, la fluidité et l'acuité des latérales, ainsi que l'ardeur des frontales l'emportent sur les stéréo, bien qu'excellentes et remuantes dans leurs genres.
Bonus :
4/20
Entretien avec Stephen Frears (16min05)
On a beau respecter le réalisateur et aimer ses films, cet entretien ne passionne pas vraiment, ce en raison de sa forme décousue où les questions demeurent inaudibles et les réponses hachées. Qui plus est, Stephen Frears ne mentionne qu'une seule fois son dernier film et réalise en fait une interview rétrospective qui part dans tous les sens. On retiendra néanmoins l'évocation d'une filmographie au caractère presque inclassable, le metteur en scène avouant passer d'un genre ou d'un ton à l'autre pour éviter toute catégorisation. Stephen Frears aborde également la situation du cinéma anglais ainsi que les grands succès de sa carrière au cinéma comme à la télévision.
Du roman graphique au film (6min38)
Tamara Drewe est l'adaptation du roman graphique de Posy Simmonds (Editions Denoël Graphic) écrit en 2008. Ce module met en parallèle quelques pages du livre avec les scènes du film correspondantes, à l'instar d'un storyboard que le réalisateur aurait suivi planche par planche.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min45). On aurait aimé un making of et quelques entretiens avec les comédiens...
On a beau respecter le réalisateur et aimer ses films, cet entretien ne passionne pas vraiment, ce en raison de sa forme décousue où les questions demeurent inaudibles et les réponses hachées. Qui plus est, Stephen Frears ne mentionne qu'une seule fois son dernier film et réalise en fait une interview rétrospective qui part dans tous les sens. On retiendra néanmoins l'évocation d'une filmographie au caractère presque inclassable, le metteur en scène avouant passer d'un genre ou d'un ton à l'autre pour éviter toute catégorisation. Stephen Frears aborde également la situation du cinéma anglais ainsi que les grands succès de sa carrière au cinéma comme à la télévision.
Du roman graphique au film (6min38)
Tamara Drewe est l'adaptation du roman graphique de Posy Simmonds (Editions Denoël Graphic) écrit en 2008. Ce module met en parallèle quelques pages du livre avec les scènes du film correspondantes, à l'instar d'un storyboard que le réalisateur aurait suivi planche par planche.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min45). On aurait aimé un making of et quelques entretiens avec les comédiens...