Image :
9/20
Ce master HD laqué et rutilant de Be Cool en met plein les yeux du début à la fin. Tout d’abord, la colorimétrie affiche un éclat et une saturation assez impressionnantes avec des verts ardents, des bleus immaculés, des noirs denses, des teintes rouges et jaunes vives. Comme sur True Romance, Mission : Impossible 2 et Expendables : unité spéciale, le chef opérateur Jeffrey L. Kimball signe une photo plutôt agressive et chatoyante, très contrastée et lumineuse, parfaitement restituée en HD. Les détails abondent (merci le cadre large), les gros plans sont parfaits et seules les séquences en basse lumière témoignent d'une légère faiblesse de la définition avec un grain plus apparent ainsi qu’une perte de piqué. La compression AVC consolide les partis-pris esthétiques et stylisés de Be Cool, éliminant les fourmillements intempestifs constatables sur l’édition SD. L’éditeur frôle le sans-faute technique et permet de redécouvrir la suite mal-aimée de Get Shorty dans de superbes conditions techniques.
Son :
9/20
Contrairement à Get Shorty qui se déroulait dans le milieu cinématographique, Be Cool traite de l’industrie musicale et donc quelques chansons viennent émailler le film. Ce qui est loin d’être cool c’est que le spectateur se voit obligé d’écouter Christina Milian s’égosiller à plusieurs reprises. Heureusement, la voix éraillée de Steven Tyler relève le niveau tout comme les Black Eyed Peas à l’époque où ils étaient encore écoutables. A ce titre, en français DTS 5.1 ou en anglais DTS HD Master Audio 5.1, les morceaux musicaux sont admirablement bien spatialisés par l’ensemble des enceintes et le caisson de basses, étonnamment plus percutant sur les pistes DTS 5.1 fournies sur la galette. La version originale s’en tire néanmoins haut la main avec une indéniable homogénéité entre les dialogues saisissants sur la centrale, les latérales percutantes (les ambiances naturelles, quelques coups de feu) et les effets annexes multiples sur les frontales. Si beaucoup de séquences reposent essentiellement sur les enceintes avant, les scènes de night-club réveillent brutalement la casbah. N’hésitez pas à tester votre subwoofer lorsque Dabu (André Benjamin) arrive avec sa clique, sono rap à fond dans les voitures tunées. A noter qu’une sensible résonance se fait entendre sur la version française, dont les dialogues sont trop mis à l’avant.
Bonus :
6/20
Documentaire sur le tournage, "Soit cool, vraiment cool" (21min36)
Toute l’équipe du film (comprenez les comédiens, le réalisateur, les producteurs) s’est donnée rendez-vous pour ce segment promotionnel par excellence avec propos dithyrambiques d’un côté, passages de pommade de l’autre, le tout mixé avec des images du tournage où tout le monde se marre. Vous l’aurez compris, l’ensemble n’est guère captivant, chacun paraphrase sur son personnage ou révèle le plus gros de l’intrigue. De plus, les extraits du film prennent également pas mal de place dans ce making of, d’autant plus frustrant qu’il n’est sous-titré qu’en espagnol et portugais.
Scènes supprimées (17min31)
La plupart de ces 14 séquences n'offre principalement qu'une version alternative de celles finalement retenues au montage final. Seules deux ou trois scènes confrontant John Travolta et le comédien Eric Balfour méritent le détour. Pour le reste, voir Nick (Harvey Keitel) disserter sur les vertus du yoga et le phénomène des Boys Band, ou Linda Moon (Christina Milian) raconter sa vie lors d’une émission de radio n’a que peu d’intérêt.
Clip vidéo, The Rock dans le rôle d’Elliot Wilhelm, "You ain’t woman enough to take my man" (4min07)
Introduit par le réalisateur F. Gary Gray qui avoue avoir voulu mettre en scène le pire clip de l’histoire, cette vidéo hilarante montre The Rock / Dwayne Johnson interprété une chanson de Loretta Lynn, chanteuse américaine de country. Nous n’avions qu’un bref aperçu de cette vidéo dans Be Cool et c’est ici l’occasion d’admirer le personnage d’Elliot Wilhelm, tout de rouge vêtu, foulard et chapeau blanc vissé sur la tête, poussant la chansonnette dans son intégralité.
Gros plans sur (25min52)
Voici les seuls suppléments sous-titrés en français de cette interactivité. Divisé en cinq parties distinctes vous verrez ici les retrouvailles musicales de John Travolta et Uma Thurman dans le module intitulé Partenaires de danse (3min35), mais aussi les portraits rapides de Dwayne Johnson aka The Rock (6min01), André Benjamin (4min24), Cedric the Entertainer (5min26) et Christina Milian (5min26). Si l’ensemble ne présente encore qu’un intérêt relatif, la bonne humeur est assez contagieuse et finalement, ces segments se révèlent les plus amusants du lot. De nombreuses images du tournage viennent illustrer le tout (le clip d’Elliot, la danse sexy) tout comme les interviews des principaux intéressés et du réalisateur F. Gary Gray.
L’interactivité du Blu Ray de Be Cool se clôt sur un bêtisier (7min20) plutôt sympa, ainsi que la bande-annonce du film (2min23).
Toute l’équipe du film (comprenez les comédiens, le réalisateur, les producteurs) s’est donnée rendez-vous pour ce segment promotionnel par excellence avec propos dithyrambiques d’un côté, passages de pommade de l’autre, le tout mixé avec des images du tournage où tout le monde se marre. Vous l’aurez compris, l’ensemble n’est guère captivant, chacun paraphrase sur son personnage ou révèle le plus gros de l’intrigue. De plus, les extraits du film prennent également pas mal de place dans ce making of, d’autant plus frustrant qu’il n’est sous-titré qu’en espagnol et portugais.
Scènes supprimées (17min31)
La plupart de ces 14 séquences n'offre principalement qu'une version alternative de celles finalement retenues au montage final. Seules deux ou trois scènes confrontant John Travolta et le comédien Eric Balfour méritent le détour. Pour le reste, voir Nick (Harvey Keitel) disserter sur les vertus du yoga et le phénomène des Boys Band, ou Linda Moon (Christina Milian) raconter sa vie lors d’une émission de radio n’a que peu d’intérêt.
Clip vidéo, The Rock dans le rôle d’Elliot Wilhelm, "You ain’t woman enough to take my man" (4min07)
Introduit par le réalisateur F. Gary Gray qui avoue avoir voulu mettre en scène le pire clip de l’histoire, cette vidéo hilarante montre The Rock / Dwayne Johnson interprété une chanson de Loretta Lynn, chanteuse américaine de country. Nous n’avions qu’un bref aperçu de cette vidéo dans Be Cool et c’est ici l’occasion d’admirer le personnage d’Elliot Wilhelm, tout de rouge vêtu, foulard et chapeau blanc vissé sur la tête, poussant la chansonnette dans son intégralité.
Gros plans sur (25min52)
Voici les seuls suppléments sous-titrés en français de cette interactivité. Divisé en cinq parties distinctes vous verrez ici les retrouvailles musicales de John Travolta et Uma Thurman dans le module intitulé Partenaires de danse (3min35), mais aussi les portraits rapides de Dwayne Johnson aka The Rock (6min01), André Benjamin (4min24), Cedric the Entertainer (5min26) et Christina Milian (5min26). Si l’ensemble ne présente encore qu’un intérêt relatif, la bonne humeur est assez contagieuse et finalement, ces segments se révèlent les plus amusants du lot. De nombreuses images du tournage viennent illustrer le tout (le clip d’Elliot, la danse sexy) tout comme les interviews des principaux intéressés et du réalisateur F. Gary Gray.
L’interactivité du Blu Ray de Be Cool se clôt sur un bêtisier (7min20) plutôt sympa, ainsi que la bande-annonce du film (2min23).