Image :
10/20
Le contraire aurait été étonnant, le master HD d’Une vie de chat est une merveille et le transfert irréprochable. Les couleurs sont fabuleuses et vives, les noirs abyssaux, les détails abondent aux quatre coins de l’écran et la clarté est époustouflante. La profondeur des contrastes est telle qu’une impression de relief 3D nous enchante littéralement les yeux à chaque plan. C’est bien simple, toutes les couleurs du spectre sont ici représentées avec tout de même une prédominance de bleus (beaucoup de séquences se déroulent la nuit) et de violet. Chaque trait de crayon de l’animation traditionnelle et gracieuse d’Une vie de chat est ainsi restitué avec minutie comme sur le Blu-ray des Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet également disponible chez le même éditeur. La magie opère de la première à la dernière image et les décors resplendissent véritablement. Si vous avez loupé le film de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli en salles, le Blu-ray demeure le support indispensable pour le découvrir.
Son :
10/20
C’est ce qu’on appelle un mixage DTS HD Master Audio 5.1 fracassant. La superbe et enivrante bande-originale signée Serge Besset (Mia et le Migou, La prophétie des grenouilles) est magistralement délivrée par l’ensemble des enceintes y compris le caisson de basses qui s’avère retentissant à de nombreuses reprises (la marche du géant, le stand de tir, et même une simple porte fermée). Dès le premier plan, le spectateur est happé par les effets divers, virevoltants et environnants, les accords jazzy et les voix saisissantes sur la centrale. Ce mixage DTS HD Master Audio 5.1 permet enfin d'apprécier, comme pour l'image, tous les détails parsemés à droite et à gauche de l'écran grâce entre autre à des frontales particulièrement ardentes, une richesse infinie d’effets sonores et d’ambiances naturelles qui immiscent le spectateur au coeur de l’action. Néanmoins comme sur le Blu-ray de L’Illusionniste, le canal arrière gauche diffuse exactement la même chose que le canal central sur certains passages et non comme sur l’intégralité du film de Sylvain Chomet. Il s’agit ici des séquences de la cuisine où le son que l'on entend devant est également entendu sur l’enceinte arrière-gauche y compris certains dialogues. Néanmoins, l’écoute demeure vraiment fluide et dynamique. L’éditeur joint également une DTS HD master Audio 2.0 particulièrement efficace dans son genre avec un relief et une limpidité incontestables.
Bonus :
6/20
Les différentes vies du chat (6"15 min)
Divisée en 6 petits modules, cette section destinée aux tous petits et introduite par un petit carton d’introduction analyse les différentes étapes de la production. La première partie est consacrée aux diverses versions du scénario sous forme de dessins préparatoires et indique que l’intrigue originale était nettement plus noire et plus violente que l’histoire finale. Le personnage de Nico n’hésitait pas à étrangler un bandit et fréquentait les bars miteux. Les autres parties de ce module montrent les exemples de recherches graphique et artistique (les décors, les visages et silhouettes des personnages), le storyboard préliminaire, les différentes couches de couleurs, les jeux d’ombre. Ce segment très ludique et très bien fait se clôt sur une galerie d’affiches.
Le making of des voix (16min19)
La plus grosse partie de cette interactivité nous amène dans les studios de Folimage située à la Cartoucherie de Bourg-lès-Valence dans la Drôme. Ici, les co-réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli nous accueillent, nous présentent rapidement l’histoire du film et se penchent sur les personnages principaux. Tandis que les artistes sont en pleine créativité, le responsable de la postsynchronisation (et scénariste) Jacques-Rémy Girerd revient sur le choix des comédiens qui ont prêté leurs voix pour les personnages de Nico (Bruno Salomone), Jeanne (Dominique Blanc), Victor Costa (Jean Benguigui) et la nounou (Bernadette Lafont). Nous assistons à quelques sessions d’enregistrement. Pour la petite anecdote, les animateurs se sont inspirés de Joe Pesci pour le personnage de Victor Costa et ont immédiatement pensé à Jean Benguigui pour doubler le personnage, sans savoir que le comédien avait doublé Joe Pesci dans Les Affranchis. Ce segment qui fait finalement office de making of se révèle très intéressant, instructif et également divertissant.
Hommage à Gaël Brisou (5min25)
Ce dernier module rend hommage au décorateur Gaël Brisou, disparu prématurément en 2010, qui a travaillé à Folimage prendant 17 ans. L’animateur avait participé aux films du studio tels que La Prophétie des grenouilles, Mia et le Migou (chef décorateur) et avait également signé quelques décors pour Une vie de chat. L’éditeur et l’équipe de Folimage nous proposent de découvrir ici un merveilleux court-métrage d’animation réalisé par Gaël Brisou en 2005 intitulé Sucré. Dans cette fable aux couleurs et décors magnifiques, une féline fauve quitte son Eden natal pour faire la connaissance d'un cheval cuisinier avec qui elle découvre le plaisir des sens. Notons que les enfants risquent de rester en dehors de ce petit film et s’adressera en priorité aux adultes.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (1"44 min).
Divisée en 6 petits modules, cette section destinée aux tous petits et introduite par un petit carton d’introduction analyse les différentes étapes de la production. La première partie est consacrée aux diverses versions du scénario sous forme de dessins préparatoires et indique que l’intrigue originale était nettement plus noire et plus violente que l’histoire finale. Le personnage de Nico n’hésitait pas à étrangler un bandit et fréquentait les bars miteux. Les autres parties de ce module montrent les exemples de recherches graphique et artistique (les décors, les visages et silhouettes des personnages), le storyboard préliminaire, les différentes couches de couleurs, les jeux d’ombre. Ce segment très ludique et très bien fait se clôt sur une galerie d’affiches.
Le making of des voix (16min19)
La plus grosse partie de cette interactivité nous amène dans les studios de Folimage située à la Cartoucherie de Bourg-lès-Valence dans la Drôme. Ici, les co-réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli nous accueillent, nous présentent rapidement l’histoire du film et se penchent sur les personnages principaux. Tandis que les artistes sont en pleine créativité, le responsable de la postsynchronisation (et scénariste) Jacques-Rémy Girerd revient sur le choix des comédiens qui ont prêté leurs voix pour les personnages de Nico (Bruno Salomone), Jeanne (Dominique Blanc), Victor Costa (Jean Benguigui) et la nounou (Bernadette Lafont). Nous assistons à quelques sessions d’enregistrement. Pour la petite anecdote, les animateurs se sont inspirés de Joe Pesci pour le personnage de Victor Costa et ont immédiatement pensé à Jean Benguigui pour doubler le personnage, sans savoir que le comédien avait doublé Joe Pesci dans Les Affranchis. Ce segment qui fait finalement office de making of se révèle très intéressant, instructif et également divertissant.
Hommage à Gaël Brisou (5min25)
Ce dernier module rend hommage au décorateur Gaël Brisou, disparu prématurément en 2010, qui a travaillé à Folimage prendant 17 ans. L’animateur avait participé aux films du studio tels que La Prophétie des grenouilles, Mia et le Migou (chef décorateur) et avait également signé quelques décors pour Une vie de chat. L’éditeur et l’équipe de Folimage nous proposent de découvrir ici un merveilleux court-métrage d’animation réalisé par Gaël Brisou en 2005 intitulé Sucré. Dans cette fable aux couleurs et décors magnifiques, une féline fauve quitte son Eden natal pour faire la connaissance d'un cheval cuisinier avec qui elle découvre le plaisir des sens. Notons que les enfants risquent de rester en dehors de ce petit film et s’adressera en priorité aux adultes.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (1"44 min).