Image :
7/20
Ce master parvient à restituer non sans mal la photo stylisée d'Amore signée Yorick Le Saux, directeur de la photographie de Swimming Pool, de 5 x 2 et de Julia. Quelques artefacts de compression demeurent en raison de certains partis-pris esthétiques (l'usage de filtres donnant un aspect voilé) et les séquences intérieures en basse lumière révèlent quelques déséquilibres sérieux de la définition. Les points forts de cette édition s'avèrent la luminosité des séquences extérieures diurnes, l'éclat des couleurs (les rouge et orange sont étincelants) ainsi que le rendu des plans fixes enneigés, où le manteau blanc révèle un relief palpable. Le bât blesse au niveau des noirs qui manquent grandement de concision tout comme le piqué qui est parfois décevant qui entraîne un grain appuyé. Difficile d'émettre un jugement définitif sur ce transfert qui respecte certes les volontés artistiques de l'auteur, mais dont le passage sur le petit écran ne se fait pas sans accrocs.
Son :
8/20
L'éditeur propose deux mixages 5.1, italien et français, qui tous deux font la part belle à la musique, présente durant les deux-tiers du film. Rares sont en effet les séquences qui ne sont pas soulignées par une musique d'ambiance (durant les scènes de réception) et sont encore plus rares dans les séquences où l'action ne repose que sur la balance frontale. Les surround sont donc clairement mises à contribution et instaurent une atmosphère environnante évidente qui manque nettement à la stéréo italienne également disponible, qui s'avère néanmoins de fort bonne qualité. Les ambiances naturelles ne sont pas en reste (les scène de rue, la campagne) mais les dialogues manquent étonnamment plus d'ardeur en version originale qu’en version française. L'envolée musicale finale lors de la séquence finale est très impressionnante, et l'envol de toutes les enceintes permet de retrouver une émotion comparable à celle ressentie au cinéma.
Bonus :
6/20
Tilda Swinton : The love factory (31min23)
En 2002, le réalisateur Luca Guadagnino entreprend de réaliser une série de portraits d'artistes. Ami de longue date de la comédienne Tilda Swinton qu'il avait déjà dirigé dans son premier long métrage The Protagonists (1999), le metteur en scène pose sa caméra à Cannes et interroge Tilda Swinton sur sa vie personnelle et professionnelle. C'est à partir de cet entretien passionnant que les deux amis ont commencé à évoquer la conception du sentiment amoureux avec l'idée d'en faire un film qui deviendra Amore. Effectivement, durant cette interview, Tilda Swinton se confie à coeur ouvert sur l'amour et l'âme humaine, mais aussi sur sa condition de comédienne, sur le cinéma, la philosophie, et clôt cet entretien par un petit chant gaélique.
L'interactivité se clôt bien trop tôt sur la bande-annonce du film (1min45).
En 2002, le réalisateur Luca Guadagnino entreprend de réaliser une série de portraits d'artistes. Ami de longue date de la comédienne Tilda Swinton qu'il avait déjà dirigé dans son premier long métrage The Protagonists (1999), le metteur en scène pose sa caméra à Cannes et interroge Tilda Swinton sur sa vie personnelle et professionnelle. C'est à partir de cet entretien passionnant que les deux amis ont commencé à évoquer la conception du sentiment amoureux avec l'idée d'en faire un film qui deviendra Amore. Effectivement, durant cette interview, Tilda Swinton se confie à coeur ouvert sur l'amour et l'âme humaine, mais aussi sur sa condition de comédienne, sur le cinéma, la philosophie, et clôt cet entretien par un petit chant gaélique.
L'interactivité se clôt bien trop tôt sur la bande-annonce du film (1min45).