Image :
7/20
Ce beau transfert permet de retrouver la belle photo sensiblement grenée, restituant les embruns dans lesquels sont plongés les personnages. La colorimétrie demeure doucement glacée avec de belles gammes de bleus, gris et blancs lumineux, mais le niveau de détails s’en trouve pour le coup sensiblement diminué et le relief limité. Cela n’empêche pas d’apprécier la texture, la clarté et le soin tout particulier apporté aux contrastes sur les séquences sombres et nocturnes. Délicatement ciselé, ce master rétablit habilement les partis-pris esthétiques de la directrice de la photo Claire Mathon.
Son :
8/20
Le mixage Dolby Digital 5.1 sur le DVD de Angèle et Tony révèle une richesse acoustique inattendue. En effet, la spatialisation est de mise durant une bonne partie du film, les enceintes arrière distillent des effets et ambiances ardents lors des séquences extérieures (sur le port, en mer) mais c’est surtout à la composition enivrante de Mathieu Maestracci que profite cette large ouverture phonique. Maintenant, s’il est vrai que beaucoup de scènes reposent avant tout sur les dialogues, par ailleurs vifs sur la centrale, l’immersion demeure totale et même le caisson de basses se mêle à la partie en mettant en valeur les rugissements des moteurs sur le port de pêche. L’éditeur joint également une stéréo, beaucoup plus pauvre en terme d’ardeur avec néanmoins une belle délivrance des dialogues, mais avec laquelle on se rend compte du rendu intimiste et prenant de la piste Dolby Digital 5.1 du DVD de Angèle et Tony.
Bonus :
6/20
Interviews de Clotilde Hesme et Grégory Gadebois (25min28)
Une fois n’est pas coutume, c’est la réalisatrice Alix Delaporte elle-même qui se charge d’interviewer ses comédiens Clotilde Hesme (11min54) et Grégory Gadebois (13min34), visiblement après l’excellent accueil critique et public du film. Si la jeune actrice se livre avec naturel et énergie, l’acteur et pensionnaire de la Comédie-Française apparaît très réservé et a beaucoup de mal à se livrer face à la caméra. Comme il le dit au début de l'entretien "je ne sais pas quoi dire quand ce n’est pas écrit et je trouve ça chiant les interviews". Clotilde Hesme se penche sur l’accueil chaleureux du film par les spectateurs, sur sa collaboration avec Alix Delaporte (avec qui la complicité ne fait aucun doute) et son partenaire, ainsi que sa préparation pour le rôle. Nous y voyons enfin quelques images tirées du court-métrage réalisé par Alix Delaporte en 2006, Comment on freine dans une descente, mettant déjà en scène Clotilde Hesme. De son côté, Grégory Gadebois se livre sur les séquences qui l’ont mis mal à l’aise (la scène d’amour qu’il appelle "la grosse cascade"), et jubile comme un gosse quand il explique avoir adoré tourner les scènes de voiture puisqu’il ne possède pas le permis. En dépit de l’absence d’un making of, ces entretiens en disent long sur l'ambiance chaleureuse du tournage de Angèle et Tony.
L’interactivité se clôt sur une galerie photos et quelques bandes-annonces.
Une fois n’est pas coutume, c’est la réalisatrice Alix Delaporte elle-même qui se charge d’interviewer ses comédiens Clotilde Hesme (11min54) et Grégory Gadebois (13min34), visiblement après l’excellent accueil critique et public du film. Si la jeune actrice se livre avec naturel et énergie, l’acteur et pensionnaire de la Comédie-Française apparaît très réservé et a beaucoup de mal à se livrer face à la caméra. Comme il le dit au début de l'entretien "je ne sais pas quoi dire quand ce n’est pas écrit et je trouve ça chiant les interviews". Clotilde Hesme se penche sur l’accueil chaleureux du film par les spectateurs, sur sa collaboration avec Alix Delaporte (avec qui la complicité ne fait aucun doute) et son partenaire, ainsi que sa préparation pour le rôle. Nous y voyons enfin quelques images tirées du court-métrage réalisé par Alix Delaporte en 2006, Comment on freine dans une descente, mettant déjà en scène Clotilde Hesme. De son côté, Grégory Gadebois se livre sur les séquences qui l’ont mis mal à l’aise (la scène d’amour qu’il appelle "la grosse cascade"), et jubile comme un gosse quand il explique avoir adoré tourner les scènes de voiture puisqu’il ne possède pas le permis. En dépit de l’absence d’un making of, ces entretiens en disent long sur l'ambiance chaleureuse du tournage de Angèle et Tony.
L’interactivité se clôt sur une galerie photos et quelques bandes-annonces.