Image :
7/20
Tamra Davis réalise un aller-retour entre ses images vidéos tournées en 1986 et ses interviews récentes. Deux qualités d'images qui finalement s'assemblent bien puisque les archives de la réalisatrice paraissent claires, propres, même si elles sont évidemment marquées par l'usure des années avec un joli grain prononcé. Les entretiens réalisés à l'occasion de ce film sont évidemment plus lumineux et de qualité supérieure, tout comme les photos d'archives, immaculées, le tout formant un collage alliant la couleur au N&B qui n'aurait pas déplu à Jean-Michel Basquiat.
Son :
7/20
Comme l'indique Tamra Davis dans son entretien, la musique était très présente dans la vie de Jean-Michel Basquiat. Partant du principe que ce film devait s'apparenter à un album de photos reflétant la vie, les goûts et les influences de l'artiste peintre, la réalisatrice a voulu intégrer tous les genres musicaux qu'affectionnait Basquiat. On passe ainsi du jazz au hip-hop en passant par les chansons populaires américaines, le tout joliment restitué à travers une piste Dolby Digital 5.1 dont les canaux latéraux ne servent qu'à spatialiser la musique omniprésente. Evidemment, les interviews ou la voix-off narrant l'histoire sont positionnés sur la centrale et manquent quelque peu de fermeté. C'est le cas par exemple de quelques entretiens réalisés avec un son direct assez médiocre. La stéréo nous paraît plus appropriée avec les interventions nettement plus ardentes, la bande-son n'étant également pas en reste avec une dynamique tout aussi évidente.
Bonus :
8/20
Entretien avec la réalisatrice Tamra Davis (17min56)
La réalisatrice se filme face caméra en s'adressant aux spectateurs afin de répondre précisément aux questions qui lui sont le plus posées sur Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child. Elle y reprend quelques bribes de souvenirs déjà évoqués dans son film mais revient surtout sur l'évolution du projet, la structure du film, sa rencontre avec Basquiat, les lieux branchés qu'ils fréquentaient et comment elle en est arrivée à vouloir filmer l'artiste peintre en pleine création. Tamra Davis se souvient des derniers jours de Basquiat, critique le film de Julian Schnabel dans lequel elle ne reconnaît pas son ami disparu, et s'attarde enfin sur la création de la bande-originale du film pour laquelle elle a collaboré avec Mike Diamond et Adam Horovitz du groupe Beastie Boys, que l'on retrouvera dans le segment suivant.
Entretien avec Mike Diamond et Adam Horovitz du groupe Beastie Boys (22min49)
Comme nous l'indiquions précédemment, la réalisatrice Tamra Davis a fait appel au batteur et au guitariste du groupe de hip-hop new-yorkais afin de créer la bande-originale de son film. C'est l’occasion pour les trois collaborateurs de partager leurs souvenirs du quartier Downtown de New York au début des années 80, mais aussi leur découverte de divers styles de musique. Des courants variés qui ont forgé leur culture musicale et qu'ils ont mis à disposition de Tamra Davis, pour laquelle ils ont réalisé une playlist de ce qu'ils écoutaient quand ils avaient 17 ou 18 ans. Une fois de plus, c’est Tamra Davis qui se charge de l'interview, dans laquelle les deux musiciens évoquent leur rencontre rapide avec Jean-Michel Basquiat.
5 oeuvres de Basquiat commentées (25min17)
A l'occasion de l'exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat qui s'est tenue au Musée d'Art Moderne de Paris en 2010, Marie-Sophie Carron de la Carrière, commissaire de l'exposition, commente pour ce DVD cinq oeuvres magnifiques de l'artiste peintre : Untitled (1981), Slave Auction (1982), Cassius Clay (1982), Boy & Dog in a Johnny pump (1982) et 6.99 (1985, co-réalisée avec Andy Warhol)). Si vous aviez manqué l'occasion d'aller admirer cette expo, vous aurez désormais la chance de pouvoir admirer les couleurs vives, les collages et les projections de peinture, comme si vous y étiez, la réalisation parcourant lentement les quatre coins des oeuvres présentées, le tout sous les commentaires éclairés de notre interlocutrice. Les influences du peintre y sont développées (Léonard De Vinci, Picasso), tout comme son intérêt pour l'identité afro-américaine (Basquiat ayant lui-même souffert du racisme), le tout saupoudré de quelques éléments biographiques replaçant les oeuvres dans leur contexte, notamment sa collaboration avec Andy Warhol.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (59 secondes).
La réalisatrice se filme face caméra en s'adressant aux spectateurs afin de répondre précisément aux questions qui lui sont le plus posées sur Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child. Elle y reprend quelques bribes de souvenirs déjà évoqués dans son film mais revient surtout sur l'évolution du projet, la structure du film, sa rencontre avec Basquiat, les lieux branchés qu'ils fréquentaient et comment elle en est arrivée à vouloir filmer l'artiste peintre en pleine création. Tamra Davis se souvient des derniers jours de Basquiat, critique le film de Julian Schnabel dans lequel elle ne reconnaît pas son ami disparu, et s'attarde enfin sur la création de la bande-originale du film pour laquelle elle a collaboré avec Mike Diamond et Adam Horovitz du groupe Beastie Boys, que l'on retrouvera dans le segment suivant.
Entretien avec Mike Diamond et Adam Horovitz du groupe Beastie Boys (22min49)
Comme nous l'indiquions précédemment, la réalisatrice Tamra Davis a fait appel au batteur et au guitariste du groupe de hip-hop new-yorkais afin de créer la bande-originale de son film. C'est l’occasion pour les trois collaborateurs de partager leurs souvenirs du quartier Downtown de New York au début des années 80, mais aussi leur découverte de divers styles de musique. Des courants variés qui ont forgé leur culture musicale et qu'ils ont mis à disposition de Tamra Davis, pour laquelle ils ont réalisé une playlist de ce qu'ils écoutaient quand ils avaient 17 ou 18 ans. Une fois de plus, c’est Tamra Davis qui se charge de l'interview, dans laquelle les deux musiciens évoquent leur rencontre rapide avec Jean-Michel Basquiat.
5 oeuvres de Basquiat commentées (25min17)
A l'occasion de l'exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat qui s'est tenue au Musée d'Art Moderne de Paris en 2010, Marie-Sophie Carron de la Carrière, commissaire de l'exposition, commente pour ce DVD cinq oeuvres magnifiques de l'artiste peintre : Untitled (1981), Slave Auction (1982), Cassius Clay (1982), Boy & Dog in a Johnny pump (1982) et 6.99 (1985, co-réalisée avec Andy Warhol)). Si vous aviez manqué l'occasion d'aller admirer cette expo, vous aurez désormais la chance de pouvoir admirer les couleurs vives, les collages et les projections de peinture, comme si vous y étiez, la réalisation parcourant lentement les quatre coins des oeuvres présentées, le tout sous les commentaires éclairés de notre interlocutrice. Les influences du peintre y sont développées (Léonard De Vinci, Picasso), tout comme son intérêt pour l'identité afro-américaine (Basquiat ayant lui-même souffert du racisme), le tout saupoudré de quelques éléments biographiques replaçant les oeuvres dans leur contexte, notamment sa collaboration avec Andy Warhol.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (59 secondes).