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En dépit d’un manque de rythme flagrant et d’une histoire finalement peu passionnante, Lullaby vaut pour le charme de ses jeunes vedettes, Rupert Friend (Chéri) et Clémence Poésy (Bons baisers de Bruges, Harry Potter et la Coupe de feu) et ses belles séquences musicales. Si l’éditeur Studio 37 ne déçoit pas une fois de plus sur la copie du film, les suppléments demeurent on ne peut plus frustrants. Lullaby est disponible en DVD le 21 juin 2011. Découvrez ici le test DVD de Lullaby.
Image :
8/20
Voulant entre autre rendre hommage aux films de Wong Kar-Wai, le réalisateur Benoît Philippon a misé sur une atmosphère atemporelle en jouant sur les costumes sombres pour le personnage de Sam et les couleurs criardes des costumes à motifs de Pi. Les personnages sont sensiblement éclairés par des néons orangés et bleus-verts, seules véritables sources de lumière du film. Cette photo stylisée signée Michel Amathieu (Dobermann) est admirablement bien rendue à travers un transfert solide, appuyant les contrastes aux noirs très denses (bien que parfois poreux), et renforçant les couleurs vives presque désaturées caractérisant le personnage de Pi. Ce style hétéroclite alliant les gammes chaudes et les teintes froides trouve un parfait équilibre, le relief est notable et le cadre large offre un lot de détails précis. En dépit d’un léger manque de netteté sur certains plans et de sensibles artefacts de compression, la définition demeure de haute volée et le grain cinéma très agréable.
Son :
9/20
L’éditeur propose pas moins de quatre pistes sonores, à savoir deux Dolby Digital 5.1 et deux stéréo française et anglaise. Tous ces mixages révèlent une richesse acoustique inattendue, faisant la part belle à la belle musique jazz et blues magnifiquement spatialisée. Les dialogues sont percutants sur la centrale, les petites ambiances latérales ne manquent pas d’instaurer une atmosphère aussi intimiste qu’énergique, tandis que le caisson de basses participe aux vibrations des compositions variées. Chaque séquence extérieure s’accompagne d’effets de rue parfois relativement appuyés (klaxons, circulation) bien qu’elles demeurent constamment hors-champ. Etrangement, les enceintes latérales se révèlent plus actives sur la version française DD 5.1 et l’immersion musicale est plus palpable. Quant aux deux stéréo, elles demeurent particulièrement vives et brillantes bien que la spatialisation manque cruellement sur les passages musicaux.
Bonus :
1/20
L’interactivité du DVD Lullaby ne se résume qu’à la bande-annonce (1min45) et des photos à télécharger.
