Image :
8/20
Avec son argument de plonger Adrien Brody et ses compères en pleine jungle tropicale, Predators se devait de bénéficier d'un transfert précis. C'est en grande partie le cas puisque la palette colorimétrique gère plutôt bien les différentes nuances de vert propres au décor de la forêt, pour restituer ce dernier avec un certain souci du détail. L'image aurait gagné à avoir un peu plus de piqué, mais l'immersion est réelle, soulignée qu'elle est par une gestion des contraste efficace et sans bavure. On notera quelques petits artefacts de compression ici et là mais rien de bien méchant.
Son :
8/20
Pour de simples 5.1 (anglais, français ou espagnol), les pistes son de Predators s'en tirent plutôt bien. De qualité à peu près équivalente, elles donnent la part belle aux effets sonores qui se répartissent efficacement entre les canaux. Les enceintes avant envoient assez de jus dans les fusillades pour appuyer l'action et sont suffisamment soutenues par les arrière pour créer un effet d'enveloppement très plaisant, aidés en cela par des interventions pertinentes de la basse. La musique et les voix des acteurs sont quant à eux bien mis en avant. Le seul bémol concerne l'ambiance de la jungle, un peu passée sous silence - le Blu-ray devrait se montrer supérieur sur ce plan.
Bonus :
5/20
Pour ce qui est des menus du DVD, on se croirait revenu à l'âge de pierre du support. Les bonus ne sont quant à eux pas exactement les mêmes que ceux du Blu-ray.
C'est avec un film comme Predators que l'écoute d'un Commentaire audio provoque des sentiments mitigés. Ou comment trouver l'équilibre entre l'autosatisfaction et le caractère profondément sympathique de ses intervenants. A moins d'être fan - en même temps, il faut l'être pour avoir acheté le film, on ne pourra qu'être consterné devant l'énormité de certains propos (« casting parfait », « rythme allant à 200 à l'heure sans temps mort ») et ce besoin de se rassurer en invoquant une certaine perfection qui n'existe que dans la tête de ses créateurs, Robert Rodriguez et Nimrod Antal, alors que le film n'avait même pas encore rencontré son public au moment de l'enregistrement. Mais il est vrai que, sorti de là, les deux intervenants semblent très sincères dans leur témoignage ainsi que dans l'amour qu'ils portent au genre et à la franchise, au point d'être très communicatifs dans leur bonne humeur. Ça ne rend pas le film meilleur, mais on saisit une partie de la note d'intention...
Le reste des suppléments se présente comme une version abrégée de l'interactivité du Blu-ray. Le Terrain de Chasse de l'Ennemi (10mns16) se présente comme un making of avant tout centré sur les scènes d'action, l'occasion de donner la parole au coordinateur des cascades Jeff Dashnaw, mais aussi de prendre les réactions de Topher Grace et Walton Goggins juste après une petite séance de baignade. Une partie est également consacrée aux accessoires, puis à la production du film, qui fut réalisé avec un très petit budget par rapport à ses ambitions.
Enfin, le "motion comic" Crucifiction (2mns08) tentent d'offrir un background au film à travers une animation dévoilant les secrets du campement et de la statégie des Predators. Un bonus un peu bidon mais sympathique à regarder.
C'est avec un film comme Predators que l'écoute d'un Commentaire audio provoque des sentiments mitigés. Ou comment trouver l'équilibre entre l'autosatisfaction et le caractère profondément sympathique de ses intervenants. A moins d'être fan - en même temps, il faut l'être pour avoir acheté le film, on ne pourra qu'être consterné devant l'énormité de certains propos (« casting parfait », « rythme allant à 200 à l'heure sans temps mort ») et ce besoin de se rassurer en invoquant une certaine perfection qui n'existe que dans la tête de ses créateurs, Robert Rodriguez et Nimrod Antal, alors que le film n'avait même pas encore rencontré son public au moment de l'enregistrement. Mais il est vrai que, sorti de là, les deux intervenants semblent très sincères dans leur témoignage ainsi que dans l'amour qu'ils portent au genre et à la franchise, au point d'être très communicatifs dans leur bonne humeur. Ça ne rend pas le film meilleur, mais on saisit une partie de la note d'intention...
Le reste des suppléments se présente comme une version abrégée de l'interactivité du Blu-ray. Le Terrain de Chasse de l'Ennemi (10mns16) se présente comme un making of avant tout centré sur les scènes d'action, l'occasion de donner la parole au coordinateur des cascades Jeff Dashnaw, mais aussi de prendre les réactions de Topher Grace et Walton Goggins juste après une petite séance de baignade. Une partie est également consacrée aux accessoires, puis à la production du film, qui fut réalisé avec un très petit budget par rapport à ses ambitions.
Enfin, le "motion comic" Crucifiction (2mns08) tentent d'offrir un background au film à travers une animation dévoilant les secrets du campement et de la statégie des Predators. Un bonus un peu bidon mais sympathique à regarder.
Robert Rodriguez fait des rencontres étranges sur le parking...
Critique image et son : Elodie Leroy
Critique interactivité : Arnaud Mangin et Elodie Leroy