Image :
8/20
La Fox à l'habitude d'offrir à ses bébés des transferts de qualité, et le film de Michel Gondry ne déroge pas à cette règle. Doté d'un master immaculé et orné d'un joli piqué, le transfert retranscrit parfaitement la photographie d'Ellen Kuras et sa palette de couleurs aux teintes tristes (Passaic n'étant pas la banlieue rêvée des Américains). Ce passage sur support numérique permet d'ailleurs d'apprécier à sa juste valeur le travail du chef op' qui nous avait échappé en salle, une photo qui s'efface humblement au profit des personnages et de l'histoire. Agrémentée d'une délicieuse gestion des contrates et d'une compression sans faille, ce transfert est une véritable réussite.
Son :
7/20
Pas moins de quatre pistes audio nous sont proposées, à savoir deux pistes DD5.1 anglaise et française accompagnées de deux pistes Stéréo dans les mêmes langues. Loin d'être le blockbuster estival qui fera exploser les enceintes de votre home cinema, Be Kind Rewind fait la part belle aux dialogues ne se déployant ouvertement qu'à l'entrée de la partition de Jean-Michel Bernard. Les pistes stéréo quand à elles s'avèrent de bons contrepoints pour les ceux qui ne possèdent pas d'ampli multicanal : bien entendu moins dynamiques, elles sont toutefois d'une clarté sans égale.
Bonus :
5/20
Nous sommes il faut bien l'avouer assez déçus par les suppléments qui accompagnent le film de Gondry. Europa nous avait fièrement annoncé la présence de bonus inédits par rapport à l'édition américaine, nous laissant espérer avoir droit à des suppléments permettant d'approfondir les thèmes abordés par le film ou de revenir sur sa conception même. Finalement le constat est plutôt mitigé, la plupart des bonus étant plus promotionnels qu'informatifs.
Commençons par les suppléments du premier disque et plus précisément par le gros morceau du disque, le making of Dans les coulisses de Soyez sympas, rembobinez (32 minutes), étonnament assez complet, en ce qui concerne l'aspect esthétique du film notamment. Michel Gondry expliquera en effet qu'il a opté pour le scope et une mise en scène faite de plans fixes parce qu'il en avait assez de la caméra épaule de ses deux précédents films (Eternal sunshine of the spotless mind et La Science des rêves), mais aussi parce que le thème du film dans le film nécessitait de telles dispositions. De ce making of, on retiendra que Jack Black ne peut s'empêcher de faire l'idiot lorsqu'une caméra est braquée sur lui, que Gondry se fait railler par ses collègues (en fait surtout par Jack Black) à cause de son accent coupé au couteau, que Mia Farrow s'est inscrite sur un site de rencontres dans l'espoir de trouver l'amant idéal... On assistera aux préparatifs du superbe plan séquence (où en trois minutes, une dizaine de films sont suédés), avant que le making of ne se clot sur le tournage de la dernière séquence du film, la projection de Fats Waller est né ici.
D'ailleurs, la bonne idée a été d'ajouter ce dernier (et dans son entier s'il vous plaît !) sur le disque. Par contre, on regrettera amèrement que le module soit extrêmement pixellisé (merci le flickering !), rendant la chose parfois difficilement regardable.
On terminera sur les trois courts-métrages qui complètent le disque, créés à l'initiative du concours Dailymotion lancé lors de la sortie du film dans les salles. On retiendra surtout le génial Tron que nous vous avions précédemment présenté ici.
Un premier disque allant à l'essentiel nous aurait amplement suffit, le disque qui l'accompagne s'avèrant finalement assez anecdotique.
Dans la peau de Michel Gondry est une sympathique featurette diffusée à l'origine sur une célèbre chaîne cryptée se décomposant en deux parties : dans la première, le cinéaste français en plein tournage trouve quelques instant pour revenir entre autres sur la place qu'il n'a pas su se faire au sein de la production française (entre les gros budgets et les films d'auteurs), les difficultés de compréhension entre lui et son équipe anglophone, stimulantes d'après lui car tout le monde est constamment sur le qui-vive. Il revient également sur le fait qu'au stade du premier montage, il émet souvent pas mal de réserves sur la qualité de ses films... "Mais heureusement" dit-il "les spectateurs sont assez tolérants" (sic !).
Dans la seconde partie, on retrouve Gondry lors de la présentation du film au Festival de Sundance, le cinéaste s'étant fait prêter une caméra qu'il a laissée tourner durant les trente minutes qui précèdent la projection. On y assiste entre autres à un moment gênant pour le cinéaste, certains spectateurs ne voulant pas croire qu'il est le réalisateur de Be Kind Rewind... Le module se terminera sur un extrait d'un concert donné en fin de projection, avec Gondry à la batterie et Mos Def au micro.
Avec Passaic New Jersey : le décors du film, nous partons à la rencontre des habitants de Passaic qui sont visiblement agréablement surpris qu'une équipe de tournage ait décidé de tourner un film dans leur ville. En effet depuis 1985, année durant laquelle l'usine qui faisait tourner la ville a entièrement pris feu, la ville où il faisait bon vivre a sombré dans la pauvreté et l'insécurité. Ce tournage constitue une sorte d'espoir pour eux d'un avenir meilleur.
Dans Booker T & The Michel Gondry, le cinéaste déclare qu'il voulait dans son film "réunir des légendes du jazz et du rythme and blues pour commémorer la mort de Fats Waller dans le train où il est mort". Il s'offrira même un rêve de gosse en enregistrant avec eux quelques morceaux pour la bande originale du film, séances d'enregistrement que le module nous présente ici.
Michel Gondry tente de convaincre le leader des Tenacious D dans Jack Black et Michel Gondry : discussion autour du film suédé que finalement suéder c'est créer : en effet, d'apèrs lui, Shakespeare a suédés des pièces antiques, Sergio Leone a suédé les chambara (film de sabre japonais) et les dessins de la Grotte de Lascaux sont des suédages d'animaux. Très court (5 minutes tout au plus), le module s'avère mis à part cela assez anecdotique.
Jack Black et Mod Def : impro hors champ
Le cinéaste français a demandé à ses deux acteurs d'improviser de petites ritournelles délirantes à partir de quelques films tels que When we were kings, King Kong, Carrie, Men in Black ou 2001.
Concert privé à Paris : un extrait du concert donné lors de la promo du film dans la capitale française avec Mos Def au micro, Michel Gondry à la batterie et Jean-Michel Bernard au piano.
L'Avant-Première du film à Paris est l'exemple de la featurette dans ce qu'elle a de plus promotionnelle, et dans laquelle ce que l'on appelle les professionnels de la professions donnent leurs réactions à chaud en sortant de la projection du film.
Le tour d'horizon du disque se termine par la bande annonce du film suédé par Michel Gondry.
Commençons par les suppléments du premier disque et plus précisément par le gros morceau du disque, le making of Dans les coulisses de Soyez sympas, rembobinez (32 minutes), étonnament assez complet, en ce qui concerne l'aspect esthétique du film notamment. Michel Gondry expliquera en effet qu'il a opté pour le scope et une mise en scène faite de plans fixes parce qu'il en avait assez de la caméra épaule de ses deux précédents films (Eternal sunshine of the spotless mind et La Science des rêves), mais aussi parce que le thème du film dans le film nécessitait de telles dispositions. De ce making of, on retiendra que Jack Black ne peut s'empêcher de faire l'idiot lorsqu'une caméra est braquée sur lui, que Gondry se fait railler par ses collègues (en fait surtout par Jack Black) à cause de son accent coupé au couteau, que Mia Farrow s'est inscrite sur un site de rencontres dans l'espoir de trouver l'amant idéal... On assistera aux préparatifs du superbe plan séquence (où en trois minutes, une dizaine de films sont suédés), avant que le making of ne se clot sur le tournage de la dernière séquence du film, la projection de Fats Waller est né ici.
D'ailleurs, la bonne idée a été d'ajouter ce dernier (et dans son entier s'il vous plaît !) sur le disque. Par contre, on regrettera amèrement que le module soit extrêmement pixellisé (merci le flickering !), rendant la chose parfois difficilement regardable.
On terminera sur les trois courts-métrages qui complètent le disque, créés à l'initiative du concours Dailymotion lancé lors de la sortie du film dans les salles. On retiendra surtout le génial Tron que nous vous avions précédemment présenté ici.
Un premier disque allant à l'essentiel nous aurait amplement suffit, le disque qui l'accompagne s'avèrant finalement assez anecdotique.
Dans la peau de Michel Gondry est une sympathique featurette diffusée à l'origine sur une célèbre chaîne cryptée se décomposant en deux parties : dans la première, le cinéaste français en plein tournage trouve quelques instant pour revenir entre autres sur la place qu'il n'a pas su se faire au sein de la production française (entre les gros budgets et les films d'auteurs), les difficultés de compréhension entre lui et son équipe anglophone, stimulantes d'après lui car tout le monde est constamment sur le qui-vive. Il revient également sur le fait qu'au stade du premier montage, il émet souvent pas mal de réserves sur la qualité de ses films... "Mais heureusement" dit-il "les spectateurs sont assez tolérants" (sic !).
Dans la seconde partie, on retrouve Gondry lors de la présentation du film au Festival de Sundance, le cinéaste s'étant fait prêter une caméra qu'il a laissée tourner durant les trente minutes qui précèdent la projection. On y assiste entre autres à un moment gênant pour le cinéaste, certains spectateurs ne voulant pas croire qu'il est le réalisateur de Be Kind Rewind... Le module se terminera sur un extrait d'un concert donné en fin de projection, avec Gondry à la batterie et Mos Def au micro.
Avec Passaic New Jersey : le décors du film, nous partons à la rencontre des habitants de Passaic qui sont visiblement agréablement surpris qu'une équipe de tournage ait décidé de tourner un film dans leur ville. En effet depuis 1985, année durant laquelle l'usine qui faisait tourner la ville a entièrement pris feu, la ville où il faisait bon vivre a sombré dans la pauvreté et l'insécurité. Ce tournage constitue une sorte d'espoir pour eux d'un avenir meilleur.
Dans Booker T & The Michel Gondry, le cinéaste déclare qu'il voulait dans son film "réunir des légendes du jazz et du rythme and blues pour commémorer la mort de Fats Waller dans le train où il est mort". Il s'offrira même un rêve de gosse en enregistrant avec eux quelques morceaux pour la bande originale du film, séances d'enregistrement que le module nous présente ici.
Michel Gondry tente de convaincre le leader des Tenacious D dans Jack Black et Michel Gondry : discussion autour du film suédé que finalement suéder c'est créer : en effet, d'apèrs lui, Shakespeare a suédés des pièces antiques, Sergio Leone a suédé les chambara (film de sabre japonais) et les dessins de la Grotte de Lascaux sont des suédages d'animaux. Très court (5 minutes tout au plus), le module s'avère mis à part cela assez anecdotique.
Jack Black et Mod Def : impro hors champ
Le cinéaste français a demandé à ses deux acteurs d'improviser de petites ritournelles délirantes à partir de quelques films tels que When we were kings, King Kong, Carrie, Men in Black ou 2001.
Concert privé à Paris : un extrait du concert donné lors de la promo du film dans la capitale française avec Mos Def au micro, Michel Gondry à la batterie et Jean-Michel Bernard au piano.
L'Avant-Première du film à Paris est l'exemple de la featurette dans ce qu'elle a de plus promotionnelle, et dans laquelle ce que l'on appelle les professionnels de la professions donnent leurs réactions à chaud en sortant de la projection du film.
Le tour d'horizon du disque se termine par la bande annonce du film suédé par Michel Gondry.