Image :
7/20
Ce nouveau master restauré de La Main noire permet de (re)découvrir le film de Richard Thorpe dans de belles conditions techniques. Débarrassé de toutes les scories possibles et imaginables, l'image demeure claire, les contrastes sont délicatement tranchés bien que quelques séquences nocturnes paraissent plus spongieuses. Le N&B est très agréable et plutôt concis dès le générique tandis que le piqué s'en sort assez bien pour un film de 1950. Notons tout de même de légers décrochages sur les fondus enchaînés, quelques instabilités et fourmillements sur les arrière-plans ainsi qu'un grain cinéma plus ou moins appuyé sur certaines scènes, sans pour autant que cela soit déplaisant pour les mirettes.
Son :
7/20
En dépit de petites résonances, ce mixage anglais mono ne manque pas d'ardeur et les dialogues demeurent clairs tout du long. Dès le générique d'ouverture, la musique est éclatante, l'ensemble propre, fluide et limpide, tandis que le souffle est miraculeusement absent. Ne serait-ce qu'un sensible ronronnement à l'arrière, l'écoute demeure très agréable.
Bonus :
5/20
L'Empreinte de Richard Thorpe (13min58)
Ce n'est pas nouveau, à Filmsactu nous avons toujours adoré l'historien du cinéma Patrick Brion. Notre interlocuteur propose ici une rapide plongée dans l'incroyable filmographie de Richard Thorpe (1896-1991), metteur en scène de 183 films de 1923 à 1967. Patrick Brion ne cache pas son admiration pour le cinéaste américain et dresse une petite liste d'une vingtaine de films de Richard Thorpe qu'il considère comme indispensables : Le Rock du bagne (avec Elvis Presley), Les Chevaliers de la Table ronde, Ivanhoé (un de ses chefs d'œuvre), Malaya, ou les Tarzan (Tarzan s'évade, Tarzan trouve un fils, Le Trésor de Tarzan, Les Aventures de Tarzan à New York), La Vallée de la vengeance, Le Grand Caruso. Parallèlement, l'historien évoque le contre-emploi de Gene Kelly, évidemment plus connu pour ses performances dansantes dans La Reine de Broadway, Ziegfeld Follies et Un jour à New York, qui signe dans La Main noire une de ses rares performances dramatiques. Vous l'aurez compris, cette présentation est passionnante et Patrick Brion reste définitivement l'un de nos meilleurs orateurs.
L'interactivité du DVD de La Main noire se clôt sur une galerie photos, une filmographie de Richard Thorpe et des liens internet.
Ce n'est pas nouveau, à Filmsactu nous avons toujours adoré l'historien du cinéma Patrick Brion. Notre interlocuteur propose ici une rapide plongée dans l'incroyable filmographie de Richard Thorpe (1896-1991), metteur en scène de 183 films de 1923 à 1967. Patrick Brion ne cache pas son admiration pour le cinéaste américain et dresse une petite liste d'une vingtaine de films de Richard Thorpe qu'il considère comme indispensables : Le Rock du bagne (avec Elvis Presley), Les Chevaliers de la Table ronde, Ivanhoé (un de ses chefs d'œuvre), Malaya, ou les Tarzan (Tarzan s'évade, Tarzan trouve un fils, Le Trésor de Tarzan, Les Aventures de Tarzan à New York), La Vallée de la vengeance, Le Grand Caruso. Parallèlement, l'historien évoque le contre-emploi de Gene Kelly, évidemment plus connu pour ses performances dansantes dans La Reine de Broadway, Ziegfeld Follies et Un jour à New York, qui signe dans La Main noire une de ses rares performances dramatiques. Vous l'aurez compris, cette présentation est passionnante et Patrick Brion reste définitivement l'un de nos meilleurs orateurs.
L'interactivité du DVD de La Main noire se clôt sur une galerie photos, une filmographie de Richard Thorpe et des liens internet.