Test DVD : Tout va bien, The Kids Are All Right

Ce master propre pèche par son manque de détails ainsi que par divers problèmes de compression occasionnant un grain souvent visible sur les visages des comédiens ainsi que divers fourmillements sur les arrière-plans. S’il n’y a rien à redire concernant la clarté de l’image ou de la saturation des couleurs, force est de constater que les séquences en basse lumière ou en intérieur se révèlent les mieux loties de ce transfert avec un relief plus palpable et un piqué plus renforcé. Le soleil de Los Angeles a beau frapper fort, la luminosité penche un peu à la surexposition et dénature certains plans en extérieur-jour. En revanche, les noirs sont assez fermes et la définition tend à trouver un équilibre finalement convenable après le premier quart d’heure.

Les versions française et originale sont toutes deux disponibles en Dolby Digital 5.1 ainsi qu’en stéréo. Si vous sélectionnez n’importe laquelle des deux langues en DD 5.1 les surround ne distillent que de légères ambiances succinctes, évidemment plus marquées lors des séquences en extérieur, mais l’essentiel de l’action se trouve canalisé sur l’enceinte centrale qui distille ses dialogues avec efficacité et clarté. Quelques morceaux musicaux tirent habilement leur épingle du jeu du côté des basses et de la spatialisation comme les quelques chansons de David Bowie ou encore la chanson finale du groupe MGMT, The Youth. Les deux pistes stéréo s’avèrent parfaites en tous points, dynamiques et précises, unifiant musique, dialogues et effets divers avec harmonie et vivacité.

Making of (6"29 min)

Dommage que nous n’ayons droit sur ce DVD qu’à cette petite featurette promotionnelle composée des interviews de la réalisatrice et de ses comédiens, ainsi que d’images du tournage. Malheureusement, sur les 6 minutes de ce module presque la moitié montre des extraits du film donc nous ne retenons au final que la bonne humeur ambiante qui régnait sur le plateau.

L’interactivité se clôt sur la bande-annonce française (1"51 min). On espérait vraiment un peu plus à se mettre sous la dent.