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Diva

Le 05/10/2007 à 10:29
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Notre avis
8 10 Pierre fondamentale du cinéma de Jean-Jacques Beineix, Diva demeure une oeuvre incontournable des années 80 et toujours aussi atypique. Son cinéma ne fait pas dans la demi-mesure et ceux qui l'ont décrié à l'époque le détesteront toujours autant, de même que ceux qui l'ont aimé l'apprécieront encore aujourd'hui. Pour ceux-là, Diva est une oeuvre culte.

Critique Diva Après avoir assisté Claude Zidi sur ses films La Course à l'échalote, L'Aile ou la cuisse et L'Animal, et après le court-métrage aussi atypique que très réussi Le Chien de Monsieur Michel réalisé en 1977, Jean-Jacques Beineix passe au long métrage en 1981 avec Diva. A l'époque, le film passe totalement inaperçu en France mais fait un carton outre-Atlantique. Quatre Césars récompensent le film début 1982 : meilleure première œuvre pour Beineix, meilleure musique pour Vladimir Cosma, meilleure photographie pour Philippe Rousselot et meilleur son pour Jean-Pierre Ruh. Lorsque le film ressort dans les salles, c'est un triomphe avec près de 2,3 millions d'entrées. Jean-Jacques Beineix passe alors du statut de réalisateur débutant et inconnu à celui de metteur en scène adulé des deux côtés de l'Atlantique.

C'était le début de la "Nouvelle-Nouvelle Vague". Un choc autant visuel que sonore où les genres s'entrechoquent. Diva demeure un incontournable du cinéma français des années 80. Un OFNI, un objet filmique non identifié qui a pourtant drainé les foules dans les salles mondiales. 25 ans après sa sortie, le spectateur (re)découvre le film avec autant d'intérêt. Beineix est un cinéaste qui possède un sens personnel du cadre et un art unique pour raconter des histoires à travers des personnages pittoresques et attachants. Agaçant (et ce n'est pas péjoratif), troublant, drôle, inventif et poétique, Diva peut se targuer d'avoir passé le quart du siècle sans pour autant avoir pris de ride. Pourtant, le film transpire les années 80, où est apparue une nouvelle esthétique empreinte de modernité, époque aussi qui a vu émerger des cinéastes comme Luc Besson (on pense bien évidemment à Subway) ou Leos Carax. Derrière la photographie de Philippe Rousselot qui ne sert que de vernis au propos de Beineix, se cache en réalité l'émergence de la publicité dans notre quotidien. Le film est constellé d'idées mettant à contribution la réflexion du spectateur. Derrière la caméra naît un réalisateur culotté, audacieux, talentueux, poétique et au caractère bien trempé. Film culte pour toute une génération de spectateurs, Diva s'impose comme un des meilleurs films de son auteur, un rêve éveillé dans lequel la voix envoûtante de Wilhelmenia Wiggins Fernandez interprétant la Wally de Catalani marquera à jamais les esprits.

A noter que pour le 25ème anniversaire du film, le distributeur américain Rialto Pictures organise un tour des salles américaines depuis le 2 novembre 2007. Le film est reçu avec le même triomphe qu'à sa sortie et les critiques sont toujours aussi dithyrambiques de New York à Los Angeles. C'est chez Lions Gate que le DVD ressortira aux Etats-Unis. Quant à Jean-Jacques Beineix, dont la filmographie en DVD est maintenant disponible, une rumeur annonce que c'est à Cannes que le metteur en scène annoncera le titre de son prochain long métrage.


Critique Critique Diva









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Diva
05/10/2007, 10:29
Le premier film de Jean-Jacques Beineix ressort enfin dans une superbe édition remasterisée. Test complet du double dvd analysé dans les moindres détails.

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