Je te mangerais
Le 11/03/2009 à 08:45Par Sabrina Piazzi
Sophie Laloy livre avec son premier film une histoire emprunte de sensualité, largement inspirée d'une période de la vie de la réalisatrice, accompagnée d'une superbe musique classique. Cependant, les situations tournent rapidement en rond, Isild Le Besco n'est guère crédible, peu de scènes sortent véritablement du lot et le film reste désespérément froid et peu attachant. Le gros point positif de Je te mangerais est la révélation au premier plan d'une jeune actrice, Judith Davis, dont le regard et la trouble personnalité transparaissent à chaque plan. La comédienne tient le haut de l'affiche avec brio et tire sans mal la couverture à sa compagne de jeu pourtant bien installée dans le cinéma français. Je te mangerais révèle enfin une réalisatrice à l'univers singulier marqué par un soin formel d'une rare maturité. Bancal certes, mais encourageant.