Critique : Himawari - Saison 2 l'intégrale

Himawari, la malicieuse apprentie kunoichi (femmes ninja), revient en forme dans ces nouveaux épisodes. Dans cette seconde saison, Himawari a fait des progrès spectaculaires dans l'art du ninjutsu. Elle est désormais plus que jamais capable de protéger son maître Hayato. Ce ne sera pas de trop maintenant que l'école des garçons ninjas a été brûlée par des puissants ennemis qui menacent même de s'en prendre à l'académie des filles...

Le premier épisode à un air de déjà vu, puisqu'il débute comme celui de la précédente saison, on aperçoit dans le ciel Himawari (arrimée à son cerf volant) qui se trouve en difficulté, après avoir croisé un vol d'oiseau. Son cerf-volant se met à tomber en vrille, mais cette-fois, avec son expérience, l'héroïne parvient à se dépêtrer de son engin volant et atterrit gracieusement dans un arbre. On a l'impression de reprendre exactement là où s'était arrêtée l'histoire, sauf que les évènements se précipitent à un rythme allant crescendo dans ces épisodes. Après le drame de l'incendie de l'école des garçons et l'enlèvement de ses élèves, Himawari et ses camarades sont à leur tour régulièrement confrontés à des ennemis inconnus et virulents, qui veulent également les capturer, mais dans quel but ?

Toujours réalisée par Shigenori Kageyama (Ken le survivant), cette seconde saison de la série, intitulée tout simplement Himawari !!, est une jolie réussite et réserve de belles surprises jusqu'au bout. Le chara design impeccable de Seiji Kishimoto (Elfen Lied), y est certainement pour quelque chose, en plus d'un scénario plus fouillé que celui de la première saison. Si cette dernière était plus légère, se focalisant sur l'absurdité de la condition de Himawari, ces nouveaux épisodes s'avèrent plus graves, plus riches et plus captivants, dévoilant des facettes de certains personnages que l'on ne soupçonnait même pas... Les moments dramatiques sont habilement contrebalancés par un humour dévastateur dû en particulier à l'irrévérencieuse « bestiole » Momota. Cette dernière utilise ses pets tonitruants et surtout malodorants pour terrasser ses ennemis, en les asphyxiant ou en déviant des flèches qui pourraient s'avérer mortelles.

Le personnage de Himawari à beaucoup évolué et s'est aguerri au fil des épisodes, et maître Hayato s'est fait à sa condition de « simple mortel » au milieu de cet univers parsemé de dangers omniprésents. On ne peut s'empêcher de comparer Himawari avec un jeune autre ninja très connu, Naruto, qui possède comme elle une volonté de fer et un optimisme à toute épreuve, des qualités qui sauvent ces héros dans bien des situations délicates. On rit encore beaucoup avec ses personnages attachants, atypiques et hauts en couleurs. Cette série pleine d'énergie a le mérite d'avoir su mixer avec succès l'action et l'humour.