Cannes 2012 : Les premières critiques de Dracula 3D sont sur la toile !
Le 21/05/2012 à 11:26Par Marion Plantier
Les mythes vampiriques n'ont pas fini d'être portés à l'écran. Dracula et Nosferatu en tête, les plus grands se sont essayés à cette tâche difficile, Murnau et Coppola pour ne citer qu'eux. C'était samedi soir dernier que la version de Dario Argento était projetée en séance de minuit au Festival de Cannes. Bien que hors compétition, son Dracula 3D fait déjà l'objet de quelques critiques. Pour rappel, le pitch est le suivant : Jonathan Harker voyage de l'Angleterre à la Transylvanie pour séjourner au château du Comte Dracula. Très vite, Harker se retrouve prisonnier du château et se rend compte que Dracula est bien plus qu'un gentleman gracieusement maniéré ...
Dracula 3D : critiques négatives
Film School Rejects : "Le script [...] est terriblement mauvais. [...] le jeu de tous les acteurs est pauvre [...]. [...] les effets visuels et prothétiques ne sont même pas au niveau d'un film de série B. [...] En bref, c'est de l'herbe à chat pour les fans d'Argento [...] et la 3D n'est pas mauvaise. "
Clap Mag : " [...] il était difficile pour Argento de renouveler la vision de cette histoire. Il n’essaie d’ailleurs même pas et le film apparaît franchement raté. Pourtant un certain charme désuet s’échappe de cette œuvre bancale qui se laisse regarder avec un vague plaisir coupable. "
Dracula 3D : critiques Très négatives
Movies : "Argento a concocté une adaptation de Bram Stoker aussi banale que ridicule. On y trouve aucun moment effrayant, aucune ambiance ou mystère, et ça n'offre aucune crétivité sur une histoire déjà très, très familière. "
The Hollywood Reporter : "Un réchauffé fatigué qui n'apporte que peu à l'oeuvre mis à part quelques détails outranciers comme voir Dracula prendre la forme de mouches ou de sauterelle [...]. [...] la 3D sert principalement à rendre cette triste et cadavérique entreprise plus lucrative."
Filmoria : " Dracula 3D fait parti des versions du mythe les plus crétines, grotesques et fades qu'il m'ait été donné de voir. [...] On y trouve aucune trace d'originalité, de charme ou d'ambition. A la place, ça se vautre dans une médiocrité éhontée [...]."