Alors que JOKER continue de cartonner et pourrait bien devenir le plus gros succès de l'histoire de DC (loin devant Batman V Superman, Justice League, Wonder Woman), la polémique autour de sa chanson phare se poursuit aux Etats-Unis.



Dans la désormais mythique scène de l'escalier, Joaquin Phoenix grimé en Joker se met à danser sur le rythme de "Rock'n'roll Part 2" de Gary Glitter. Ce passage a tant marqué les spectateurs que le fameux escalier situé dans le Bronx est désormais envahi de touristes.

La controverse concerne la rockstar britannique des années 70 Gary Glitter incarcérée pour des actes de pédophilie. 

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne manquent pas : "Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi ce film mérite autre chose que la mention horrible ? Le Joker effectuant une ridicule danse digne d'une cheerleader sur cette merde de Gary Glitter.. Gary Glitter, un pédophile condamné ?", peut-on lire ou encore «Je n’irai pas voir Joker tant qu’ils n’enlèvent pas la chanson d’un pédophile condamné, ou reversent des royalties à une association de défense contre la maltraitance des enfants» ou encore "Personne chez Warner n'a accès à Google et à taper le nom de Gary Glitter ? C'est honteux" et "Enrichir un pédophile, c'est gerbant" . Ces messages se comptent par centaines.

Todd Philipps, réalisateur, n'a pas réagi. Mais un représentant de Snapper Music, la société londonienne qui détient les droits de la chanson, a informé le New York Times sous couvert d'anynomat que Gary Glitter n'était pas payé pour l'utilisation de sa musique dans le Joker.



Dans les années 90, Gary Glitter avait été condamné pour le téléchargement de contenus pédopornographiques. Il a ensuite passé deux ans derrière les barreaux au Viêt Nam, où il avait été accusé pour abus sexuel sur deux mineures, âgées de 10 et 11 ans. En 2006, il a été accusé en Angleterre d'abus sexuels sur trois jeunes filles et condamné à 16 ans de prison. Gary Glitter a actuellement 75 ans.