The Hobbit : les critiques de la presse française !
Le 13/12/2012 à 10:38Par Michèle Bori
NB : comme nous vous l'indiquions dans notre critique, Le Hobbit : Un voyage inattendu a été montré à la presse en 24fps 3D. Rares sont donc les papiers français qui évoquent la HFR 48fps. Si vous voulez quelques avis sur cette technologie, nous vous invitons à lire notre article consacré aux avis anglophones sur le HFR.
Le Hobbit : CRITIQUES POSITIVES
Clone Web : "Si l’on pouvait reprocher quelques ajouts maladroits dans les premiers films (à quoi sert vraiment Arwen ?), on ne peut ici qu’applaudir devant le boulot d’écriture. Les scénaristes ont intégré à l’histoire différents éléments venus d’ailleurs pour servir leur propos à l’écran. A l’image de Bilbo planquant son argenterie le jour de son anniversaire, le film fourmille d’éléments issus de différentes histoires et servant un seul but : illustrer le sujet à l’écran."
Filmosphere : "Il est bien difficile de bouder son plaisir devant des retrouvailles aussi majestueuses, devant l’ampleur du film et son sens du spectaculaire, devant la composition toujours soignée d’Howard Shore qui sait très bien appuyer là où il faut et quand il faut, à tel point que les quelques petites faiblesses du film sont écrasées et balayées par le souffle de l’aventure et le parcours de deux héros qui se révèlent scène après scène."
A voir à lire : "Si The Hobbit est un chef-d’œuvre du déracinement, il s’apprête pourtant à faire sa chose de votre imaginaire. Faites lui donc un peu de place et, surtout, n’écoutez pas les fâcheux qui confondent mythes à cœur ouvert et mièvreries poisseuses."
Film de Culte : "Peter Jackson est revenu. Le Peter Jackson de Créatures Célestes, intime, proche des corps, guettant les visages de ses nains, elfes, hobbits et sorciers. Celui de Fantômes contre fantômes, jonglant entre la bouffonnerie du Roi des gobelins et la noirceur du Nécromancien. Le Néo-Zélandais de King Kong, généreux, parfois trop (la scène en montagne mentionnée plus haut), amoureux de son sujet. Ce réalisateur là n’a pas disparu : son art, cet équilibre parfait entre maîtrise technique et sacralisation de la narration, est dans Le Hobbit."
Celluloidz : "Et le hobbit dans tout ça ? Il est le témoin de cette quête qui n’est pas vraiment la sienne, il est par conséquent témoin et « spect-acteur ». Il part à l’aventure tel un jeune effronté voulant faire un road trip, maladroit et jamais à sa place, car sa quête à lui sera hasardeuse, menant à un anneau… Néanmoins le personnage de « semi-homme » s’épaissit au fur et à mesure du film dans les plaines magnifiquement filmés, face aux orcs, aux trolls ou aux gobelins au design excellent."
LCI : "Ce qu'on retiendra surtout de ce très long-métrage, c'est la virtuosité d'un metteur en scène qui parvient à rendre fluide et passionnant un récit d'une grande densité. Peter Jackson reste l'un des grands conteurs du septième art et sa nouvelle trilogie porte toutes les promesses d'un nouvel enchantement majeur. "
Chroniques Cinéphiles : "Le Hobbit : Un voyage inattendu est une extraordinaire mise en bouche au souffle homérique. Après près de trois heures de film, on en veut encore. C’est beaucoup, beaucoup trop court. Et dire qu’il va falloir attendre un an avant de retrouver Bilbon, Thorin et Gandalf. Patience est mère de toutes les vertus, dit-on. Peter Jackson n’aurait peut être pas dû réveiller notre engouement pour la Terre du Milieu et ses habitants."
Journal du Geek : "The Hobbit, un voyage inattendu est donc un bon, film. Un très bon film. Malgré une première partie molle et le sentiment de n’avoir vu qu’un prologue, le spectateur plonge littéralement dans le film, et n’arrive pas à décrocher ! Peter Jackson a donc réussi son pari, en évitant le syndrome Menace Fantôme tant redoutée… Courez le voir !"
Lyricis : "Le Hobbit est une introduction grandiose et réussie d’une trilogie qui, dans son style qui lui sera propre, s’annonce aussi somptueuse que sa grande sœur. Le film baigne dans la bande son toujours aussi puissante et évocatrice d’Howard Shore. On ne peut qu’être transi devant ce film plein d’amour et de plaisir, d’amour de l’œuvre originale et de plaisir de tourner, qui nous transporte une nouvelle fois dans cette mythologie si belle, si dépaysante."
Gentlegeek : "Moins noire, un poil plus enfantine (mais pas gamine), elle réussit cependant sans aucun mal à nous entrainer avec elle, grâce à une réalisation quasiment impeccable, à des acteurs fantastiques, à des musiques envoutantes et à une histoire menée tambour battant. Quasiment dix ans après le troisième opus de LOTR, revenir en Terre du Milieu est un plaisir incroyable. Dur de retrouver l’attente jusqu’au prochain opus !"
Ecran Large : "Les éternels détracteurs de l’épopée trouveront toujours de quoi râler (oui, ils marchent toujours autant, et alors !), mais par leur ambition, Peter Jackson et son équipe ont trouvé de quoi magnifier un conte pour enfants et lui donner un souffle épique et une ampleur qui se retrouvent dans chaque scène. Si ce voyage était inattendu pour ce bougre de Bilbon, il risque fort bien de ne pas l'être pour les aficionados du Seigneur des anneaux, qui tiennent là, LEUR grand rendez-vous cinématographique de ces prochaines années."
Brain Damaged : "Comme pour le Seigneur des Anneaux, on remarque avant tout un grand respect de l’œuvre, qui parfois étonne par l’exactitude tant dans le ton que la forme. L’esprit festif de Le Hobbit avec ses comptines joyeuses, tant chez les nains que chez les Orques ou les Trolls sont au rendez-vous bien évidemment pour le plus grand plaisir des connaisseurs. L’innocence qui caractérise l’œuvre n’a pas été dénaturée par son adaptation à l’écran et c’est ce qu’on aime, surtout quand on sait qu’elle a été écrite pour les plus jeunes et non les adultes."
Cinemaniax : "La seule et unique raison pour laquelle je ne donne pas la note parfaite à cette majestueuse et grandiose production de Peter Jackson, est qu’il reste encore deux chapitres à cette trilogie et je m’imagine déjà combien magnifiques et incroyables auront nous le plaisirs de découvrir ces péripéties du monde de Tolkien défiler à l’écran."
Télérama : "On est en territoire connu, et le plaisir naît de retrouver de vieux potes qui, comme dans Le Retour des sept mercenaires, font à peu près ce qu'ils ont toujours fait : crapahuter sur une terre peu hospitalière, et tenter de sauver le monde l'épée à la main. Il faudra attendre un an, puis encore un autre, pour voir la suite, et on sait qu'un jour, si Sauron ne nous a pas avalé d'ici là, on finira par voir les trois films à la suite en Blu-ray sur notre télé 3D. On a presque hâte d'y être…"
Le Hobbit : CRITIQUES MITIGéES
Cinevibe : "A trop élaguer son intrigue, Jackson n’évite pas le piège des redondances et autres effets de miroirs parfois gênants. Ici, ce qui gêne surtout ce n’est pas tant cette propension à tirer sur la ligne que les réminiscences flagrantes avec La Communauté de l’Anneau. Des échos qu’on ressent aussi bien au niveau des personnages (le Hobbit casanier mais frondeur, le prince déchu amené à marcher sur les traces de ses aïeux) que de la structure narrative. A l’image de La Communauté de l’Anneau, The Hobbit use d’un certain nombre de figures et autres pirouettes scénaristiques bien connus des aficionados sans toutefois faire preuve d’innovation."
Clap Mag : "La légèreté et l’humour sont heuresement plus de mise dans ce nouvel opus et permettent in fine de ne pas s’ennuyer ferme en suivant des périples guère déplaisants. Mais la comparaison est inévitable. Les figures mythiques dessinées dans la première trilogie, à l’aura bien présente ici, semblent loin. Demeure ce sentiment bizarre : si ce Hobbit cherche à capturer la grandeur épique et humaniste des films passés, il ne parvient qu’à s’en approcher, tourner autour, sans jamais la saisir."
Libération : "On peut trouver une nature presque quichotesque à cet entêtement de Peter Jackson à vouloir prodiguer des spectacles bigger than life, toujours plus opératiques et sensationnels, qui finissent néanmoins sous la forme plus ou moins décevante de la chimère. Face à ce Voyage inattendu, on se dit que tant de technologie et d’efforts (cinq équipes de tournage, près de 50 caméras…) pourraient produire des choses plus intéressantes si leur ambition était plus modeste. Jackson ajoute de la puissance à son dispositif, mais il ne l’approfondit jamais réellement."
Les toiles héroïques : "Malgré ses défauts (rythme, scénario, overdose d’effets numériques), Le Hobbit – Un voyage inattendu est le périple à vivre en cette fin d’année. D’abord parce qu’il est plein de promesses (la suite, la suite, vite !). Pendant deux ans, nous allons attendre chaque année « le nouvel épisode du Hobbit », et ça, ça n’a pas de prix ! Le film peine à se suffire à lui-même, ce qui n’était pas le cas de La Communauté de l’Anneau."
Elbakin : "Le Hobbit : un voyage inattendu nous permet de retrouver la Terre du Milieu avec un plaisir sincère, mais aussi le sentiment que certains points auraient pu être mieux traités avec quelques efforts de rigueur. La conception chaotique du projet, jusque dans son passage au format trilogie à quelques mois seulement de la sortie, a-t-elle joué dans le recours à quelques facilités ? Peu importe. Le fait est que le long métrage de Peter Jackson est parfois à la hauteur de nos attentes, de nos exigences, même les plus hautes, et parfois non."
Paris Match : "Filmé dans les décors naturels de la Nouvelle-Zélande, le film tient ses promesses sur le plan de l'action, porté par le souffle épique de la compagnie des nains et d'un méchant "Badass" à souhait. L'émotion, elle, renaît parfois, quand Peter Jackson pose enfin la caméra et renoue avec un Gollum toujours aussi poignant. Mais pour quelques scènes qui ressuscitent l'esprit de la première trilogie, il faut supporter 2h45 de spectacle qui n'a plus rien d'inédit. Reste que l'on aurait sans doute adoré le film à douze ans et l'on sera là pour deux prochains épisodes..."
L'Express : "En tant que film, ce premier volet nécessaire laisse donc cette impression d'une version longue aux scènes étirées. Parfois justifiées, parfois moins. Lorsque Peter Jackson prend le temps de découvrir les habitudes de Bilbo, Hobbit casanier pas vraiment taillé pour la route, c'est un bonheur. L'immersion est immédiate. La technique toujours aussi renversante."
Toutleciné : "Dix ans presque ont passé depuis Le Retour du Roi (2003), et Peter Jackson n'a pas renouvellé son style d'un iota. Le plan plongeant, les travelling à tire-larigot, la musique en renfort, les cascades totalement improbables en 3D en veux-tu en voilà, tout cela flaire le ringard qui n'est pas certain de convaincre la nouvelle génération de spectateurs qui a vu passé depuis Christopher Nolan (The Dark Knight) et d'autres qui, comme Sam Mendes (Skyfall) le faisait remarquer : ont changé la donne en mettant le jeu à un autre niveau. Peter Jackson a un train de retard, peut-il mieux faire ?"
Ecran Noir : "Cette histoire de Hobbit et ses 13 nains ne produit rien d'original et s'annonce plus plat dramatiquement. Si le spectacle divertit efficacement, si l'ambition est bien présente, il est reste loin du choc du premier épisode du Seigneur des Anneaux. Là, pour le coup, ce serait davantage Star Wars la référence, avec une deuxième trilogie loin d'être convaincante. Mais attendons les suites pour juger de l'ensemble."
Le Hobbit : CRITIQUES NEGATIVES
Ecran Large : "Ce voyage inattendu n’est rien de plus qu’une logorrhée verbeuse dont la forme peu imaginative renvoie à un cinéma de l’immobilisme et de l’insignifiant qui même en 48 images par seconde confine à une forme de conservatisme faisant finalement froid dans le dos. "
Premiere : "L'imagerie est belle, le character design fabuleux, mais, dans son ensemble, Un voyage inattendu ressemble tellement à La Communauté de l'anneau (y compris dans son storytelling) que la simple comparaison écrase ce nouveau film à l’avantage évident du premier. Peter Jackson s'est laissé corrompre par la formule magique de la fantasy 2.0 qu'il avait lui-même inventée en 2001."
L'Humanité : "En bon spécialiste des parodies, Peter Jackson connaît ses classiques. Il revisite avec plaisir le western ou le film d'aventures, s'amusant d'un duel de regards qu'on croirait sorti d'un Sergio Leone. Néanmoins, si cette superproduction très spectaculaire respecte le cahier des charges du genre, elle manque de surprise et s'étire parfois en longueur (2h45!). L'alternance de moments de bravoure et de scènes plus dialoguées, aussi réussis soient-ils, finit même par lasser."
Les Inrocks : "Fidélité – ou conformisme – qui devrait rassurer les fanboys et épargner au cinéaste un ratage équivalent à celui de la prélogie Star Wars, mais qui signe aussi un manque criant de risque, d’inventivité, en somme, de point de vue."
CinéObs : "On n’aime pas The Hobbit, la dérive de nabab boutiquier George-Lucasienne de Jackson, son esthétique de réclame Volvic transgénique, ses vues en hélicoptère tournoyantes mais dénuées du moindre souffle lyrique, ses acteurs déformés par des prothèses grotesques, son côté Jérôme Bosch en plastique, sa frigidité pré pubère - pas une femme au casting, même en figuration, hormis trente secondes de Cate Blanchett qui rode en robe de chambre près d’une assemblée de vieillards discutant autour d’une table de jardin."