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Twilight accusé de propager le Sida

Le 28/10/2010 à 14:48
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La saga Twilight de Stephenie Meyer accusée de propager le Sida Une inquiétante pratique adolescente éveille actuellement l'attention du Ministère américain de la Santé : selon NME.com et RTLinfo, des jeunes auraient lancé la mode de se mordre jusqu'au sang afin d'imiter leurs vampires préférés. Le risque serait non négligeable puisque cette pratique est propice à la propagation de virus en tous genres, tels que le Sida ou l'hépatite, en plus de bien d'autres microbes présents dans la flore buccale. Le Dr Avitzur Orley, conseiller médical pour la revue Consumers Reports, aurait étudié cette mode de près pendant des mois et aurait pointé du doigt le phénomène Twilight, auquel on doit également l'émergence de nombreuses sectes vampiriques. Pour appuyer son propos, il accuse notamment la saga de "faire apparaître les vampires comme sexy".

La saga Twilight de Stephenie Meyer accusée de propager le Sida

Si les morsures jusqu'au sang et les sectes n'ont rien de très sain et ont sans doute quelquechose à voir avec la saga de Stephenie Meyer, le lien de cause à effet entre la propagation du Sida et Twilight est tout de même à prendre avec des pincettes. D'une part, les adolescents - et notamment les filles - fascinés par le sang et les rites ésotériques ont toujours existé, et existeront toujours. Il y a donc fort à parier que, lorque le phénomène Twilight sera tombé, une autre oeuvre de ce genre prendra le relais pour justifier ces rites adolescents. D'autre part, on a peine à imaginer comment incriminer spécifiquement cette saga pour la propagation de maladies à l'heure où le cinéma américain destiné aux jeunes évacue complètement le préservatif de ses préoccupations - de même qu'il évacue la contraception dans son discours auprès des filles.

Au moins le film Twilight Chapitre 3 : Hésitation, tout gentillet qu'il était avec son personnage d'Edward amateur de moeurs à l'ancienne, avait-il pour mérite de soulever la question du préservatif lors d'un dialogue entre Bella et son père. D'autres films proposent un son de cloche radicalement différent sur la nécessité de se protéger dans les rapports sexuels, que ce soit pour les maladies ou les grossesses non désirées. En matière de discours réac, rappelons-nous par exemple de 40 Ans Toujours Puceau, où une jeune fille se voyait durement rembarrée par sa mère lorsqu'elle lui demandait la pilule - la même mère s'insurgeant contre les revues pornographiques de son petit ami potentiel quarantenaire. Plus récemment dans le très djeunz et douteux 17 ans encore, le personnage de Zac Efron prônait l'abandon du préservatif au profit de l'abstinence à une classe d'adolescents ébahis par ses qualités d'orateur... Dans ces conditions, accuser Twilight de tous les maux paraît un peu facile. Voilà comment la presse peut parfois monter un fait passager en épingle.






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