Image :
8/20
En dehors de son côté bâtard, Casino Royale demeure un grand spectacle visuel au cadre large et au Technicolor pimpant. Ce master HD propose une agréable restauration de cette parodie de film d’espionnage bien que les contrastes auraient gagné à être parfois révisés et rééquilibrés. Si l’image est un peu douce, les séquences extérieures gagnent indéniablement en luminosité et la colorimétrie retrouve une certaine richesse. Ce festival de couleurs pop et acidulées brille souvent de mille feux malgré un grain quelquefois appuyé et une perte de la définition sur les scènes sombres. Si le relief est appréciable sur les décors grandioses et les gros plans étonnants de précision, le piqué manque de fermeté, des fourmillements sont constatables sur les arrière-plans et les plans à effets spéciaux repris en postproduction sont les plus altérés. Master américain oblige, notons que des sous-titres anglais peu esthétiques et inamovibles apparaissent sur les quelques dialogues en français.
Son :
6/20
La version originale bénéficie d’un encodage DTS HD Master Audio 5.1 qui en dehors de la spatialisation de la bande-son n’apporte rien au film. En effet, les effets latéraux demeurent anecdotiques et bien trop dispersés pour retenir suffisamment l’attention. Les basses ont certes quelques occasions de briller grâce à la musique (The Look Of Love de Burt Bacharach) et aux explosions, mais il faut bien admettre que l’action reste canalisée sur les frontales. Autrement ce mixage est très propre, fluide et sans souffle intempestif. Seuls les dialogues manquent parfois de coffre et de ce point de vue là, nous aurions aimé trouver la piste mono d’origine. La version française est d’ailleurs proposée en mono (tout comme les pistes espagnole, italienne et allemande) qui fait également la part belle à la bande-son du film. Les dialogues y apparaissent plus étouffés et les effets sonores relativement atténués par rapport à la version anglaise.
Bonus :
7/20
Commentaire audio de Steven Jay Rubin et John Cork, historiens de James Bond (version originale non sous-titrée)
C’est malheureusement une habitude, ce commentaire audio MGM n’est pas sous-titré et donc réservé aux anglophiles. Les deux intervenants tentent de donner tout du long une certaine crédibilité à cette version parodique de Casino Royale. Ils replacent le film dans son contexte en le replaçant dans la véritable mythologique bondienne, tout en mettant en valeur ce qui est réellement tiré du roman de Ian Fleming. D’anecdote en anecdote, ce commentaire audio bien qu'un peu long se laisse suivre sans véritable déplaisir.
Le tournage de Casino Royale (41min30)
Ce documentaire rétrospectif revient sur la production aussi houleuse que titanesque de Casino Royale grâce aux témoignages des comédiennes Joanna Pettet, Daliah Lavi et Jacqueline Bisset, de l’expert ès-James Bond Steven Jay Rubin, de l’ancien agent de Woody Allen, d’un des co-réalisateurs Joseph McGrath et enfin de l’intermédiaire entre les divers metteurs en scène Val Guest. Les aléas de production seraient trop longs à énumérer ici alors nous résumerons en disant que beaucoup de scénaristes n’ont finalement pas été crédités, que Peter Sellers (qui a disparu des plateaux en plein tournage) et Orson Welles se détestaient au point que les scènes où ils se donnent la réplique n’ont pas été tournées ensemble, que Casino Royale est quasiment devenue le Cléopâtre de la comédie en raison de son tournage à rallonge. La question qui se pose également est pourquoi les droits de la première aventure de James Bond écrite par Ian Fleming a pu échapper au producteur Albert Broccoli et est ainsi devenue une parodie de film d’espionnage avant d’être enfin adaptée sérieusement en 2006. Il faudra visionner ce documentaire, exhaustif, dense et très instructif sur la production de Casino Royale pour en connaître toutes les raisons.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min22).
C’est malheureusement une habitude, ce commentaire audio MGM n’est pas sous-titré et donc réservé aux anglophiles. Les deux intervenants tentent de donner tout du long une certaine crédibilité à cette version parodique de Casino Royale. Ils replacent le film dans son contexte en le replaçant dans la véritable mythologique bondienne, tout en mettant en valeur ce qui est réellement tiré du roman de Ian Fleming. D’anecdote en anecdote, ce commentaire audio bien qu'un peu long se laisse suivre sans véritable déplaisir.
Le tournage de Casino Royale (41min30)
Ce documentaire rétrospectif revient sur la production aussi houleuse que titanesque de Casino Royale grâce aux témoignages des comédiennes Joanna Pettet, Daliah Lavi et Jacqueline Bisset, de l’expert ès-James Bond Steven Jay Rubin, de l’ancien agent de Woody Allen, d’un des co-réalisateurs Joseph McGrath et enfin de l’intermédiaire entre les divers metteurs en scène Val Guest. Les aléas de production seraient trop longs à énumérer ici alors nous résumerons en disant que beaucoup de scénaristes n’ont finalement pas été crédités, que Peter Sellers (qui a disparu des plateaux en plein tournage) et Orson Welles se détestaient au point que les scènes où ils se donnent la réplique n’ont pas été tournées ensemble, que Casino Royale est quasiment devenue le Cléopâtre de la comédie en raison de son tournage à rallonge. La question qui se pose également est pourquoi les droits de la première aventure de James Bond écrite par Ian Fleming a pu échapper au producteur Albert Broccoli et est ainsi devenue une parodie de film d’espionnage avant d’être enfin adaptée sérieusement en 2006. Il faudra visionner ce documentaire, exhaustif, dense et très instructif sur la production de Casino Royale pour en connaître toutes les raisons.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min22).