Image :
7/20
S'il n'y a rien à redire concernant la restauration, la propreté de l'image et la clarté irréfutable des scènes extérieures, on reste légèrement perplexe devant l'apport véritable de la Haute Définition pour le film de Tim Robbins. Filmant ses comédiens la majeure partie du temps en plan rapproché, la qualité HD affûte sensiblement le piqué mais le fait est que nous avons plus l'impression de visionner un DVD d'excellente qualité. La photo tire vers le rosé, les couleurs manquent de naturel, les noirs de consistance et la définition est au final bien trop douce. Quelques séquences se démarquent, comme la scène du procès (34ème minute) où les gammes colorimétriques plus chaudes renforcent le relief, les contrastes paraissant de leur côté plus assurés que durant les scènes de prison qui représentent tout de même les deux-tiers de La Dernière marche. La copie est belle certes mais loin des canons HD actuels.
Retrouvez nos captures Blu-Ray en Full HD (1080p) :
Son :
7/20
Si l'éditeur ne lésine pas en offrant 7 versions acoustiques du film, seule la piste anglaise, qui nous intéresse évidemment en priorité, est proposée en DTS HD Master Audio. Les autres langues doivent se contenter d'une piste Dolby Surround exceptée la version allemande étonnamment livrée en DTS 5.1. Malgré l'hégémonie de la version originale sur les autres mixages, la spatialisation laisse fortement à désirer mais en même temps, La Dernière marche n'est pas véritablement un film à effets, l'action reposant seulement et uniquement sur les dialogues qui s'avèrent bien timides sur la centrale. Heureusement, la bande-originale composée des chansons de Bruce Springsteen, Johnny Cash, Suzanne Vega, Patti Smith et Tom Waits bénéficient d'une agréable répartition sonore et d'ambiances frontales dynamiques. Le doublage français appauvrit l'efficacité des dialogues originaux et dégrade le jeu des comédiens. A éviter !
Bonus :
3/20
Commentaire audio du réalisateur Tim Robbins (version originale non sous-titrée)
Seuls les plus anglophones tenteront de visionner La Dernière marche commenté par Tim Robbins, qui livre pour l’occasion quelques informations sur les conditions de tournage (à New York pour les scènes de prison, à la Nouvelle-Orleans pour les extérieurs), la préparation des comédiens sur qui il ne tarit pas d’éloges (le contraire aurait été étonnant). Il y est évidemment question de la condition humaine, de la peine de mort qui était encore de mise un peu partout aux Etats-Unis et enfin de la réalité documentaire adoptée pour filmer la séquence finale. Si le commentaire se ponctue par quelques silences, Tim Robbins se montre très à l’aise dans l’exercice et n’est pas avare en anecdotes de tournage. L’absence de sous-titres est vraiment dommage.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min23).
Seuls les plus anglophones tenteront de visionner La Dernière marche commenté par Tim Robbins, qui livre pour l’occasion quelques informations sur les conditions de tournage (à New York pour les scènes de prison, à la Nouvelle-Orleans pour les extérieurs), la préparation des comédiens sur qui il ne tarit pas d’éloges (le contraire aurait été étonnant). Il y est évidemment question de la condition humaine, de la peine de mort qui était encore de mise un peu partout aux Etats-Unis et enfin de la réalité documentaire adoptée pour filmer la séquence finale. Si le commentaire se ponctue par quelques silences, Tim Robbins se montre très à l’aise dans l’exercice et n’est pas avare en anecdotes de tournage. L’absence de sous-titres est vraiment dommage.
L’interactivité se clôt sur la bande-annonce (2min23).