Image :
5/20
Le transfert de Black Samurai a été effectué à partir d'un master analogique sur bande magnétique plus très frais. La définition est loin d'être optimale, les couleurs bavent, les noirs sont obstrués tandis que la partie gauche de l'image vire légèrement vers le verdâtre. Ajoutons à cela un master chimique parsemé de point blancs et de griffures faisant de ce disque une petite déception. Cela dit, même si c'est loin d'être la joie, jamais à notre connaissance le film n'a été édité dans de meilleures conditions.
Son :
5/20
S'il faut composer avec les défauts de la bande son d'époque (post-syncro approximative, coups de poing et coups de pied qui sonnent comme des claques, réverbération sur certaines séquences...), le transfert effectué à partir d'une source magnétique n'arrange pas les choses. Il les amplifie même ! Si cela dérangera certaines oreilles sensibles, d'autres, plus masochistes, seront ravies.
Bonus :
5/20
Si nous sommes les premiers ravis que Le Chat qui fume se démène pour bourrer à craquer ses disques de boni (un bonus, des boni : merci au chaton de nous rappeler l'origine latine du mot), il ne faut pas pour autant que ceux-ci ne deviennent des bazars fait de bric et de broc. Mise à part la bande-annonce, rien ici n'entretient de rapport avec le film d'Al Adamson. Et c'est bien dommage.
L'éditeur propose ainsi le "court-métrage" Fred Williamson à New York ainsi qu'à "une interview de Ron Van Clief" (mais pourquoi n'indiquer nulle part que ces deux suppléments sont extraits de Fist of Fear, Touch of Death, pseudo-documentaire conçu par Matthew Mallinson ?), deux baston plutôt ringardes extraites de Velvet Smooth (Michael Fink, 1976) et de Death Promise (Robert Warmflash, 1977) ainsi qu'une dizaine de bandes-annonces blax.
Death Promise (Robert Warmflash, 1977)