Image :
5/20
Avant toute chose, notons que Le Chat qui fume est à notre connaissance le premier éditeur au monde à proposer Darktown Strutters sur galette numérique. Ce slapstick version blaxploitation n'était jusqu'à aujourd'hui disponible que sur support VHS. Est-ce que nous y gagnons au change ? A vrai dire, pas vraiment. Le transfert proposé ici semble effectivement avoir été effectué à partir d'un master analogique. D'une bonne VHS ou d'une mauvaise betacam ? Difficile à dire. Mais si l'image manque sérieusement de définition et de piqué, la gestion des couleurs parviendra à combler les précédentes lacunes. La compression fait quant à elle de son mieux pour se faire oublier.
Son :
6/20
Pas de choix, seule la piste monophonique originale accompagne le film. Bien qu'étouffée (la faute, de nouveau, au master analogique), elle propose une balance suffisamment équilibrée entre dialogues et ambiance sonore pour convaincre.
Bonus :
7/20
Le Chat qui fume a pour habitude de blinder ses disque de suppléments. Darktown Strutters ne fait pas exception puisqu'aux côtés de pas moins d'une dizaine de bande-annonces (de Black Girl, Abby, Hot Pants Holiday, Super Dude etc), nous y retrouvons la seconde partie du documentaire sur la Blaxploitation par Yann De Goncourt (la première accompagne le DVD du Parrain noir de Harlem). Une vrai mine informative tant sur les films et les acteurs que les livres et fanzines publiés autour du genre, qui aurait néanmoins nécessitée d'être ramassée afin d'être plus digeste (l'ensemble dure une quarantaine de minutes !).
Complète le disque un extrait de Death Drug d'Oscar Williams (réalisateur d'Émeutes à Los Angeles précédemment édité chez Le Chat qui fume) dans lequel Philip Michael Thomas (la moitié de Miami Vice) pète un câble dans un supermarché.
Yann De Goncourt, webmaster du site Foxy Bronx