Image :
8/20
Isabel Coixet a fait appel à son fidèle collaborateur, le chef opérateur français Jean-Claude Larrieu, qui avait déjà signé la photo de The Secret Life of Words et Ma vie sans moi. Armés d’une caméra numérique Red One, la réalisatrice et le directeur de la photographie ont composé des images au relief très impressionnant et à la colorimétrie aussi riche que variée. Ce master Haute Définition restitue avec brio les partis-pris esthétiques originaux à savoir une alliance stylisée de teintes chatoyantes et glacées (les bleus chromés sont omniprésents) tandis que les blancs demeurent immaculés et les noirs abyssaux. Les détails abondent, les contrastes sont splendides, la copie est claire et le piqué très ferme. Certes la définition est sensiblement plus faible sur les séquences aux gammes monochromes (la séquence d’ouverture, la signature du contrat) et quelques moirages sont constatables sur les surfaces rayées, mais la qualité de ce master demeure indiscutable.
Son :
9/20
Comme l’indique la réalisatrice dans son journal de bord présent dans les suppléments, une grande importance a été accordée au mixage de Carte des sons de Tokyo. D’emblée, la piste unique Dolby Digital 5.1 plonge le spectateur dans l’atmosphère musicale planante et les ambiances voulues par Isabel Coixet. La balance entre les latérales et les frontales est aussi constante que dynamique, les effets surround sont souvent percutants, et ce mixage fait aussi la part belle aux séquences plus intimistes avec un silence olympien. Certains échangent demeurent évidemment fixés sur l’enceinte centrale avec une rare efficacité tandis que de fabuleuses envolées musicales sont vigoureusement épaulées par le caisson de basses.
Bonus :
7/20
Journal de bord (33min28)
De la production jusqu’à la présentation du film au Festival de Cannes en 2009, Isabel Coixet a tenu un petit journal de bord tout au long du tournage. Face caméra, elle partage ses doutes, ses angoisses, mais aussi sa passion du Japon en ponctuant chaque épisode d’un "sayonara". La réalisatrice nous montre l’envers du décor, évoque les relations entre les équipes espagnole et japonaise, tout en analysant l’importance du son lors du mixage. Sergi Lopez s’exprime de son côté sur la sélection du film en compétition officielle au Festival de Cannes ainsi que sur sa partenaire Rinko Kikuchi. Illustré par de nombreuses images de tournage, ce journal de bord se révèle très intéressant, divertissant, dynamique et instructif.
Scènes coupées (4min16)
Une de ces trois petites séquences facultatives n’est en réalité qu’une version alternative d’une scène déjà présente dans le montage final. Dans Carte des sons de Tokyo, Isabel Coixet a opté pour un montage beaucoup plus découpé de la scène où Ryu rencontre le "narrateur" du film. Dans ce module, elle est présentée dans sa version plan-séquence. Une autre de ces scènes met en évidence la solitude de Ryu sur son lieu de travail.
L’interactivité du DVD La carte des sons de Tokyo se clôt sur la bande-annonce (1min43).
De la production jusqu’à la présentation du film au Festival de Cannes en 2009, Isabel Coixet a tenu un petit journal de bord tout au long du tournage. Face caméra, elle partage ses doutes, ses angoisses, mais aussi sa passion du Japon en ponctuant chaque épisode d’un "sayonara". La réalisatrice nous montre l’envers du décor, évoque les relations entre les équipes espagnole et japonaise, tout en analysant l’importance du son lors du mixage. Sergi Lopez s’exprime de son côté sur la sélection du film en compétition officielle au Festival de Cannes ainsi que sur sa partenaire Rinko Kikuchi. Illustré par de nombreuses images de tournage, ce journal de bord se révèle très intéressant, divertissant, dynamique et instructif.
Scènes coupées (4min16)
Une de ces trois petites séquences facultatives n’est en réalité qu’une version alternative d’une scène déjà présente dans le montage final. Dans Carte des sons de Tokyo, Isabel Coixet a opté pour un montage beaucoup plus découpé de la scène où Ryu rencontre le "narrateur" du film. Dans ce module, elle est présentée dans sa version plan-séquence. Une autre de ces scènes met en évidence la solitude de Ryu sur son lieu de travail.
L’interactivité du DVD La carte des sons de Tokyo se clôt sur la bande-annonce (1min43).