Image :
8/20
Alors inédit en DVD, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? est proposé dans un master restauré quasi-irréprochable, dénué de toutes scories et de poussières, subtilement contrasté et suffisamment lumineux. D’emblée, la stabilité ne fait aucun doute, la définition demeure solide et le piqué étonnamment tranchant sur certains gros plans. Evidemment, le grain cinéma est conservé mais les fourmillements sont assez limités, la palette colorimétrique naturelle, riche et chatoyante et la superbe photo du chef opérateur Tonino Delli Colli (Il était une fois dans l’Ouest, Le Nom de la rose) élégamment mise en valeur.
Son :
7/20
Si les pistes italienne et française proposées ont subi un petit lifting, les deux mixages souffrent des affres du temps, en particulier la version italienne beaucoup plus sourde. En revanche, cette dernière apparaît plus fluide et naturelle que son homologue française, certes dynamique et au volume plus élevé, mais marquée par un souffle plus ou moins important ainsi qu’un bruit de fond arrière. Dans les deux cas, la bande-son a tendance à s’emballer et même si les saturations ne sont pas rares, l’écoute demeure relativement fluide.
Bonus :
7/20
Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ?, racontée par Jean A. Gili (34min20)
Qui dit cinéma italien dit forcément spécialiste en la matière et nous ne sommes pas étonnés de retrouver l'imminent Jean A. Gili qui offre en plus d'une demi-heure un véritable cours magistral sur le cinéma transalpin doublé d'une analyse pertinente et longuement argumentée sur le film de Luigi Comencini. Notre interlocuteur passe en revue les différentes lectures du film (une comédie-érotique doublée d'une réflexion socio-politique sérieuse), le côté grivois apporté par Laura Antonelli et quelques étapes marquantes de la carrière de Luigi Comencini que ce soit avec ses films dramatiques ou ses comédies. Pour Jean A.Gili, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? demeure un film à travers lequel le réalisateur se plie à quelques concessions, notamment sur les séquences à caractère érotique qui ont peut-être selon lui desservies le film et l'intérêt général lors de sa sortie, mais demeure une réussite plastique incontestable (les décors sont signés Dante Ferretti) doublée d'une étude sur l'état de la société italienne contemporaine vue à travers un film d'époque. Pour Jean A. Gili, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? est un film qui mérite d'être évalué à nouveau grâce à sa sortie en DVD. Il clôt ce passionnant entretien en évoquant la vie miséreuse de Laura Antonelli, sex-symbol des années 70, défigurée par un traitement de chirurgie esthétique remontant à 1991. L'actrice fantasmée par des millions de spectateurs vit aujourd'hui recluse, obèse et pauvre dans la périphérie de Rome. Triste fin pour l'une des plus belles comédiennes du cinéma italien.
L’interactivité se clôt sur des notes de production et un lot de bandes-annonces.
Qui dit cinéma italien dit forcément spécialiste en la matière et nous ne sommes pas étonnés de retrouver l'imminent Jean A. Gili qui offre en plus d'une demi-heure un véritable cours magistral sur le cinéma transalpin doublé d'une analyse pertinente et longuement argumentée sur le film de Luigi Comencini. Notre interlocuteur passe en revue les différentes lectures du film (une comédie-érotique doublée d'une réflexion socio-politique sérieuse), le côté grivois apporté par Laura Antonelli et quelques étapes marquantes de la carrière de Luigi Comencini que ce soit avec ses films dramatiques ou ses comédies. Pour Jean A.Gili, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? demeure un film à travers lequel le réalisateur se plie à quelques concessions, notamment sur les séquences à caractère érotique qui ont peut-être selon lui desservies le film et l'intérêt général lors de sa sortie, mais demeure une réussite plastique incontestable (les décors sont signés Dante Ferretti) doublée d'une étude sur l'état de la société italienne contemporaine vue à travers un film d'époque. Pour Jean A. Gili, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? est un film qui mérite d'être évalué à nouveau grâce à sa sortie en DVD. Il clôt ce passionnant entretien en évoquant la vie miséreuse de Laura Antonelli, sex-symbol des années 70, défigurée par un traitement de chirurgie esthétique remontant à 1991. L'actrice fantasmée par des millions de spectateurs vit aujourd'hui recluse, obèse et pauvre dans la périphérie de Rome. Triste fin pour l'une des plus belles comédiennes du cinéma italien.
L’interactivité se clôt sur des notes de production et un lot de bandes-annonces.