DVD 1
C'est sur le premier disque que s'entame une interactivité bien chargée. On ouvre tout naturellement les festivités avec un Commentaire audio de Jaume Balaguero et Paco Plaza qui a le mérite d'être formidablement complémentaire avec le making of (39min15), tirés du DVD original espagnol. En effet, les deux modules désormais devenus les incontournables de l'interactivité vont de pair et font rebondir d'un supplément à l'autre une petite leçon de cinéma à travers un film qui, justement, n'y ressemble pas tellement. Une bonne façon d'étudier les préceptes du plan séquence, la direction d'acteurs qui tourne parfois à la manipulation (certaines choses arrivent à l'écran alors qu'elles n'étaient pas sur les scénarios des comédiens) ou encore l'utilisation des règles d'autres médias (la télévision et le jeu vidéo) pour expérimenter de nouvelles choses. Le commentaire permet donc d'étudier scrupuleusement la rythmique du cadreur puisque, comme ils l'évoquent eux même, ''il n'y a pas de vrai montage'', là où le making of permet de constater par l'image tout ce travail de mise en scène à la fois théâtrale et chorégraphique. Certaines choses ont tendance à se répéter, mais chaque sujet et vite survolé et le film demeure suffisamment court pour ne pas nous endormir.
Et puisqu'il est question de leçons et d'école, Wild Side propose également un module rigolo, bien qu'un peu trop long appelé simplement Tourner un film d'horreur : mode d'emploi (29min40). Pour l'occasion, les deux cinéastes espagnols font l'effort de s'exprimer en français et s'improvisent professeurs pour le cinéaste qui sommeille en chacun de nous. Filmés à même leur bureau, les réalisateurs de [.Rec] donnent donc d'amusants conseils pour concevoir son propre petit film d'horreur avec 20 centimes et un appareil photo numérique, en sollicitant leurs propres collègues. Et pour rester dans la continuité, on nous propose le court métrage gagnant du concours Nokia organisé lors de la sortie du film, sélectionné par Balaguero, Plaza, Xavier Gens et Fabrice Du Welz en personnes. En l'occurrence, Les ongles (7min47) s'impose comme un petit film amateur franchement bien emballé, efficace, techniquement très soigné et autrement plus abouti que ce qu'on trouve parfois sur le web. Sans trop dévoiler l'intrigue, on reste dans l'univers de [.Rec] ou même celui de Cloverfield, avec cette même idée d'incursion violente de l'horreur dans le quotidien.
Le premier disque se conclut sur la bande annonce ainsi que les mires de réglage THX.
DVD 2
Le gros de ce second disque repose dans une section Entretiens proposant trois interviews complètes. Paradoxalement, la plus longue et celle qui devrait le plus retenir notre attention, Les réalisateurs (26min54), n'apporte finalement que rien de très frais pour peu que l'on ait suivi le commentaire audio et le making of. En effet, ce bonus réalisé pour l'édition française refait globalement le tour de tout ce qui a été évoqué précédemment. Une option à choisir qui peut veut connaître rapidement les secrets du film sans passer par les bonus plus chargés, mais finalement sans grand intérêt. Dommage, il y a avait sans doute d'autres aspect du film à couvrir. Déjà plus intéressants, Le Chef opérateur (19min49) et Le Sound Designer (17min12) se focalisent sur les deux aspects techniques principaux qui font du film toute sa particularité. Le cadreur Pablo Rosso y explique ainsi qu'il y jouait son propre rôle, devenant malgré lui un comédien (le personnage principal, même), bien qu'il soit derrière la caméra. Le Mixeur Oriol Tarrago décortique quant à lui l'étonnante conception sonore de [.Rec] et les idées parfois farfelues mises en place pour obtenir le résultat tel qu'on l'a découvert.
Dans la continuité du Making of, nous est ensuite proposé un menu Dans les coulisses proposant trois modules. L'Attaque de la vieille dame (7min34), L'évacuation du blessé (3min50) et Montée en enfer (4min55) se penchent sur le tournage de trois scènes clés ayant necessité une préparation technique bien particulière. L'intérêt de ces documents repose sur le fait qu'ils proposent des images du tournage totalement brut de décoffrage, sans interview, sans voix off ou autre intervention quelconque. Un point pas totalement négligeable quant on sait que la grande majorité des autres bonus sont justement des entretiens. Une bonne façon de constater la bonne ambiance qui régnait sur le plateau.
Les 4 Fantastiques (17min17) donne la parole au chanceux quatuor qui a fièrement représenté l'Espagne au dernier festival de Gérardmer. On y retrouve ainsi Balaguero et Plaza mais également Juan Atonio Bayona (L'Orphelinat) et Gonzalo Lopez-Gallego (Les Proies) réunis pour analyser leur propre statut de nouvelle génération de cinéaste offrant au cinéma de genre leurs lettres de noblesse. Evidemment, un quart d'heure c'est un peu court, mais chacun essaie modestement d'expliquer son parcours, sa passion, et l'évolution du cinéma d'horreur en Europe. Pour ceux qui ne se lassent pas des interviews, Confidences de Manuela Velasco (12min15) est une intervention de la comédienne principale, interrogée en pleine rue, revenant sur quelques souvenirs du tournage. La jeune fille étant d'une nature drôle et enjouée, les anecdotes, même si pas très utiles, sont assez amusantes à suivre. D'autant plus que ses propos sont accompagnés d'images de la fin alternative que ne proposent même pas les scènes coupées.
Le reste des suppléments se montre plus anecdotiques. A commencer par les scènes coupées (23 min environ) qui ne sont que de petites rallonges, exceptée une version longue de la visite de la caserne des pompiers durant à elle seule 20 bonnes minutes. On notera ensuite un intriguant, bizarre et presque incompréhensible Court métrage de Marco Plaza (15min30), des Séances de casting (10min10) dont celle de la petite fille, assez rigolote, ainsi qu'un segment Archives secrètes (2min18) ne proposant en fait que l'intégralité de ce que raconte la voix enregistrée sur le magnétophone.
DVD 1
C'est sur le premier disque que s'entame une interactivité bien chargée. On ouvre tout naturellement les festivités avec un Commentaire audio de Jaume Balaguero et Paco Plaza qui a le mérite d'être formidablement complémentaire avec le making of (39min15), tirés du DVD original espagnol. En effet, les deux modules désormais devenus les incontournables de l'interactivité vont de pair et font rebondir d'un supplément à l'autre une petite leçon de cinéma à travers un film qui, justement, n'y ressemble pas tellement. Une bonne façon d'étudier les préceptes du plan séquence, la direction d'acteurs qui tourne parfois à la manipulation (certaines choses arrivent à l'écran alors qu'elles n'étaient pas sur les scénarios des comédiens) ou encore l'utilisation des règles d'autres médias (la télévision et le jeu vidéo) pour expérimenter de nouvelles choses. Le commentaire permet donc d'étudier scrupuleusement la rythmique du cadreur puisque, comme ils l'évoquent eux même, ''il n'y a pas de vrai montage'', là où le making of permet de constater par l'image tout ce travail de mise en scène à la fois théâtrale et chorégraphique. Certaines choses ont tendance à se répéter, mais chaque sujet et vite survolé et le film demeure suffisamment court pour ne pas nous endormir.
Et puisqu'il est question de leçons et d'école, Wild Side propose également un module rigolo, bien qu'un peu trop long appelé simplement Tourner un film d'horreur : mode d'emploi (29min40). Pour l'occasion, les deux cinéastes espagnols font l'effort de s'exprimer en français et s'improvisent professeurs pour le cinéaste qui sommeille en chacun de nous. Filmés à même leur bureau, les réalisateurs de [.Rec] donnent donc d'amusants conseils pour concevoir son propre petit film d'horreur avec 20 centimes et un appareil photo numérique, en sollicitant leurs propres collègues. Et pour rester dans la continuité, on nous propose le court métrage gagnant du concours Nokia organisé lors de la sortie du film, sélectionné par Balaguero, Plaza, Xavier Gens et Fabrice Du Welz en personnes. En l'occurrence, Les ongles (7min47) s'impose comme un petit film amateur franchement bien emballé, efficace, techniquement très soigné et autrement plus abouti que ce qu'on trouve parfois sur le web. Sans trop dévoiler l'intrigue, on reste dans l'univers de [.Rec] ou même celui de Cloverfield, avec cette même idée d'incursion violente de l'horreur dans le quotidien.
Le premier disque se conclut sur la bande annonce ainsi que les mires de réglage THX.
DVD 2
Le gros de ce second disque repose dans une section Entretiens proposant trois interviews complètes. Paradoxalement, la plus longue et celle qui devrait le plus retenir notre attention, Les réalisateurs (26min54), n'apporte finalement que rien de très frais pour peu que l'on ait suivi le commentaire audio et le making of. En effet, ce bonus réalisé pour l'édition française refait globalement le tour de tout ce qui a été évoqué précédemment. Une option à choisir qui peut veut connaître rapidement les secrets du film sans passer par les bonus plus chargés, mais finalement sans grand intérêt. Dommage, il y a avait sans doute d'autres aspect du film à couvrir. Déjà plus intéressants, Le Chef opérateur (19min49) et Le Sound Designer (17min12) se focalisent sur les deux aspects techniques principaux qui font du film toute sa particularité. Le cadreur Pablo Rosso y explique ainsi qu'il y jouait son propre rôle, devenant malgré lui un comédien (le personnage principal, même), bien qu'il soit derrière la caméra. Le Mixeur Oriol Tarrago décortique quant à lui l'étonnante conception sonore de [.Rec] et les idées parfois farfelues mises en place pour obtenir le résultat tel qu'on l'a découvert.
Dans la continuité du Making of, nous est ensuite proposé un menu Dans les coulisses proposant trois modules. L'Attaque de la vieille dame (7min34), L'évacuation du blessé (3min50) et Montée en enfer (4min55) se penchent sur le tournage de trois scènes clés ayant necessité une préparation technique bien particulière. L'intérêt de ces documents repose sur le fait qu'ils proposent des images du tournage totalement brut de décoffrage, sans interview, sans voix off ou autre intervention quelconque. Un point pas totalement négligeable quant on sait que la grande majorité des autres bonus sont justement des entretiens. Une bonne façon de constater la bonne ambiance qui régnait sur le plateau.
Les 4 Fantastiques (17min17) donne la parole au chanceux quatuor qui a fièrement représenté l'Espagne au dernier festival de Gérardmer. On y retrouve ainsi Balaguero et Plaza mais également Juan Atonio Bayona (L'Orphelinat) et Gonzalo Lopez-Gallego (Les Proies) réunis pour analyser leur propre statut de nouvelle génération de cinéaste offrant au cinéma de genre leurs lettres de noblesse. Evidemment, un quart d'heure c'est un peu court, mais chacun essaie modestement d'expliquer son parcours, sa passion, et l'évolution du cinéma d'horreur en Europe. Pour ceux qui ne se lassent pas des interviews, Confidences de Manuela Velasco (12min15) est une intervention de la comédienne principale, interrogée en pleine rue, revenant sur quelques souvenirs du tournage. La jeune fille étant d'une nature drôle et enjouée, les anecdotes, même si pas très utiles, sont assez amusantes à suivre. D'autant plus que ses propos sont accompagnés d'images de la fin alternative que ne proposent même pas les scènes coupées.
Le reste des suppléments se montre plus anecdotiques. A commencer par les scènes coupées (23 min environ) qui ne sont que de petites rallonges, exceptée une version longue de la visite de la caserne des pompiers durant à elle seule 20 bonnes minutes. On notera ensuite un intriguant, bizarre et presque incompréhensible Court métrage de Marco Plaza (15min30), des Séances de casting (10min10) dont celle de la petite fille, assez rigolote, ainsi qu'un segment Archives secrètes (2min18) ne proposant en fait que l'intégralité de ce que raconte la voix enregistrée sur le magnétophone.
DVD 1
C'est sur le premier disque que s'entame une interactivité bien chargée. On ouvre tout naturellement les festivités avec un Commentaire audio de Jaume Balaguero et Paco Plaza qui a le mérite d'être formidablement complémentaire avec le making of (39min15), tirés du DVD original espagnol. En effet, les deux modules désormais devenus les incontournables de l'interactivité vont de pair et font rebondir d'un supplément à l'autre une petite leçon de cinéma à travers un film qui, justement, n'y ressemble pas tellement. Une bonne façon d'étudier les préceptes du plan séquence, la direction d'acteurs qui tourne parfois à la manipulation (certaines choses arrivent à l'écran alors qu'elles n'étaient pas sur les scénarios des comédiens) ou encore l'utilisation des règles d'autres médias (la télévision et le jeu vidéo) pour expérimenter de nouvelles choses. Le commentaire permet donc d'étudier scrupuleusement la rythmique du cadreur puisque, comme ils l'évoquent eux même, ''il n'y a pas de vrai montage'', là où le making of permet de constater par l'image tout ce travail de mise en scène à la fois théâtrale et chorégraphique. Certaines choses ont tendance à se répéter, mais chaque sujet et vite survolé et le film demeure suffisamment court pour ne pas nous endormir.
Et puisqu'il est question de leçons et d'école, Wild Side propose également un module rigolo, bien qu'un peu trop long appelé simplement Tourner un film d'horreur : mode d'emploi (29min40). Pour l'occasion, les deux cinéastes espagnols font l'effort de s'exprimer en français et s'improvisent professeurs pour le cinéaste qui sommeille en chacun de nous. Filmés à même leur bureau, les réalisateurs de [.Rec] donnent donc d'amusants conseils pour concevoir son propre petit film d'horreur avec 20 centimes et un appareil photo numérique, en sollicitant leurs propres collègues. Et pour rester dans la continuité, on nous propose le court métrage gagnant du concours Nokia organisé lors de la sortie du film, sélectionné par Balaguero, Plaza, Xavier Gens et Fabrice Du Welz en personnes. En l'occurrence, Les ongles (7min47) s'impose comme un petit film amateur franchement bien emballé, efficace, techniquement très soigné et autrement plus abouti que ce qu'on trouve parfois sur le web. Sans trop dévoiler l'intrigue, on reste dans l'univers de [.Rec] ou même celui de Cloverfield, avec cette même idée d'incursion violente de l'horreur dans le quotidien.
Le premier disque se conclut sur la bande annonce ainsi que les mires de réglage THX.
DVD 2
Le gros de ce second disque repose dans une section Entretiens proposant trois interviews complètes. Paradoxalement, la plus longue et celle qui devrait le plus retenir notre attention, Les réalisateurs (26min54), n'apporte finalement que rien de très frais pour peu que l'on ait suivi le commentaire audio et le making of. En effet, ce bonus réalisé pour l'édition française refait globalement le tour de tout ce qui a été évoqué précédemment. Une option à choisir qui peut veut connaître rapidement les secrets du film sans passer par les bonus plus chargés, mais finalement sans grand intérêt. Dommage, il y a avait sans doute d'autres aspect du film à couvrir. Déjà plus intéressants, Le Chef opérateur (19min49) et Le Sound Designer (17min12) se focalisent sur les deux aspects techniques principaux qui font du film toute sa particularité. Le cadreur Pablo Rosso y explique ainsi qu'il y jouait son propre rôle, devenant malgré lui un comédien (le personnage principal, même), bien qu'il soit derrière la caméra. Le Mixeur Oriol Tarrago décortique quant à lui l'étonnante conception sonore de [.Rec] et les idées parfois farfelues mises en place pour obtenir le résultat tel qu'on l'a découvert.
Dans la continuité du Making of, nous est ensuite proposé un menu Dans les coulisses proposant trois modules. L'Attaque de la vieille dame (7min34), L'évacuation du blessé (3min50) et Montée en enfer (4min55) se penchent sur le tournage de trois scènes clés ayant necessité une préparation technique bien particulière. L'intérêt de ces documents repose sur le fait qu'ils proposent des images du tournage totalement brut de décoffrage, sans interview, sans voix off ou autre intervention quelconque. Un point pas totalement négligeable quant on sait que la grande majorité des autres bonus sont justement des entretiens. Une bonne façon de constater la bonne ambiance qui régnait sur le plateau.
Les 4 Fantastiques (17min17) donne la parole au chanceux quatuor qui a fièrement représenté l'Espagne au dernier festival de Gérardmer. On y retrouve ainsi Balaguero et Plaza mais également Juan Atonio Bayona (L'Orphelinat) et Gonzalo Lopez-Gallego (Les Proies) réunis pour analyser leur propre statut de nouvelle génération de cinéaste offrant au cinéma de genre leurs lettres de noblesse. Evidemment, un quart d'heure c'est un peu court, mais chacun essaie modestement d'expliquer son parcours, sa passion, et l'évolution du cinéma d'horreur en Europe. Pour ceux qui ne se lassent pas des interviews, Confidences de Manuela Velasco (12min15) est une intervention de la comédienne principale, interrogée en pleine rue, revenant sur quelques souvenirs du tournage. La jeune fille étant d'une nature drôle et enjouée, les anecdotes, même si pas très utiles, sont assez amusantes à suivre. D'autant plus que ses propos sont accompagnés d'images de la fin alternative que ne proposent même pas les scènes coupées.
Le reste des suppléments se montre plus anecdotiques. A commencer par les scènes coupées (23 min environ) qui ne sont que de petites rallonges, exceptée une version longue de la visite de la caserne des pompiers durant à elle seule 20 bonnes minutes. On notera ensuite un intriguant, bizarre et presque incompréhensible Court métrage de Marco Plaza (15min30), des Séances de casting (10min10) dont celle de la petite fille, assez rigolote, ainsi qu'un segment Archives secrètes (2min18) ne proposant en fait que l'intégralité de ce que raconte la voix enregistrée sur le magnétophone.